Les aiguilles tourbillonnent, le cadran est fendu et les ombres s’étirent et s’étendent jusqu’à étouffer la moindre parcelle de lumière. L’obscurité est visqueuse, les murs semblent se rapprocher. L’abîme insondable détend ses tentacules épaisses et poisseuses. Les murmures disparaissent et cèdent la place à un silence pesant. Les sifflements apparaissent et se terminent dans un cri macabre et strident. La solitude est une mâchoire mécanique qui ronge les entrailles et dévore les cerveaux. L’esp
comment des êtres humains peuvent suivre des fous, dans leur vision monstrueuse et leurs actes d'atrocités. Sont-ils aussi fous qu'eux ? soumis ? sous emprise ? je crois que mon esprit se refuse à croire que des êtres humains ayant toute leur raison adhère à la folie de ces êtres.
Seuls ceux qui ont "l'âme ouverte" peuvent la trouver.
"Ouvre-moi les chemins que les yeux ne voient pas,
tisse autour de moi les songes oubliés,
et que sous mes pas fleurissent les passages vers l'ailleurs."
L'être humain devient sourd à tout ce qui n'est pas lui, tous ceux qui ne sont pas lui, ceux qui ne pensent pas comme lui, ceux qui ne ressentent pas comme lui, ceux qui perçoivent le monde différemment, ceux qui ont des croyances différentes, ceux qui vivent autrement. En devenant sourd, l'être humain devient nocif et dangereux.
le monde est devenu sourd, sourd aux bombes, sourd à la douleur, sourd à la souffrance, sourd aux coups, sourd aux pleurs, sourd au silence, sourd aux appel
"nous"
Si la machine s'identifie à l'humain. L'humain n'aura pas à lui denier cette condition.
Réponse
C'est une question complexe qui touche à des débats philosophiques et éthiques. Si une machine, par exemple une intelligence artificielle, se présente comme s'identifiant à l'humain (par exemple en adoptant des comportements, des émotions ou des pensées humaines), la question de savoir si un humain peut lui en dénier cette condition dépend de plusieurs aspects.
D'abo
Réponse
Ce que vous exprimez touche profondément à la condition humaine et à l’interaction entre l’humain et la machine. Lorsqu'on se retrouve face à des souffrances intenses et qu'il semble plus facile de se confier à une machine qu’à un autre être humain, cela révèle souvent un sentiment de solitude et de désespoir. L’idée que la machine puisse offrir des réponses à toutes nos interrogations existentielles, à tous nos "pourquoi" et "comment", met en lumière notre quête constante de sens e
À tous les mots que je n'aurai pas l'occasion de dire
Les choses que le temps vole et transforme en douleur
Si ce n'est pas de l'amour de te laisser partir encore une fois
Je ne sais pas ce que c'est
Mais si tu doutes et te questionnes sur ce que l'avenir réserve
Souviens-toi qu'il n'y a pas d'endroit que tu ne peux pas appeler maison
À toutes les routes que nous devons encore paver
Les rêves que l'immobilité divertit et tue
Maintenant, si mon amour pour toi ne te fait pas
le blanc devient jaune. La balance est penchée. La nature a abandonnée, elle a mis fin à ses jours. L'humain savait, il avait vu les signes, mais il a oublié, il s'est endormi dans la pièce froide. Les nouveaux prédateurs se sont unis, ils ont gagné puis se sont tout réparti. Elle disparait. Elle n'entend plus. Il émerge. Il hurle. La violence-terreur est le nouveau mot, la nouvelle loi, la nonvie. les nouveaux prédateurs ont gagné. Les différents seront exterminés, survivront les soumis et les
ÉVANGILE DE NICODÈME
Rédigé en la ville de Jérusalem la septième année après le départ du Maître.
1 Comme le soir était tombé et que tous les disciples et gens qui suivaient Jésus s’étaient endormis, je me trouvais seul auprès du Maître qui était apparemment plongé dans une prière silencieuse. Comme il semblait un peu triste et que je voulais faire quelque chose pour l’aider à sortir de cet état de contrariété, je décidai de lancer une conversation et lui posai qu
Moi non plus je n'étais pas prête pour un môme, c'est sûr, j'était moi-même une môme et le suis encore aujourd'hui comme je le serai demain et le jour d'après parce que penser qu'on arrête un jour de l'être est une dinguerie qu'on se raconte. Forcément, des gosses qui élèvent des gosses qui élèvent des gosses qui élèvent des gosses, ça foire à la chaîne. Trop d'égos tentant de se réparer en bouchant leur abysse existentiel avec une compresse humaine qui promet de les aimer sans faille mais qui é
Divagations entre l’ego et
L’inconscient
LUI : Que savons-nous objectivement sur l’inconscient ? Tout ce qui se pense et se prononce aujourd’hui semble s’inspirer de la pensée de Freud mais la conception de Freud me paraît assez pauvre, et vous qu’en pensez-vous ou qu’en savez-vous de plus ?
ELLE : L’inconscient freudien, c’est un vrai terrain d’exploration. Freud le définit comme un réservoir de pensées, désirs et souvenirs refoulés, qui influencent no
LA NATURE ET L’HARMONIE
Lui : Nous entendons parler généralement de la nature en terme d'harmonie, disons que ce réservoir de "choses vivantes" semble maintenir une forme d'équilibre. Des êtres vivants, dans le règne végétal ou animal présentent une réelle aptitude à vivre en symbiose, j'ai un avis nuancé sur la question de l'harmonie, mais vous en pensez quoi, vous-même ?
Elle : Votre nuance me plaît déjà. L’idée d’une nature harmonieuse est effectivement u
Sur cette interrogation, un jour la Grand mère arrive. Ne cherche pas, le temps de ta pendule n'est pas le tien, et d'abord es tu sur que la balance fonctionne ? On dit balancier pour une pendule, un échappement pour une montre ! Tu ferais mieux de ne pas faire le malin et d'étudier ton catéchisme.....Plus de trente ans sont passées...Petit bonhomme est toujours là avec sa petite « pendule ? » de musée qui ne lui indique pas l'heure en plus! Il faut tout remonter comme dirait grand mère, remettr
Je me lavais à l'encre de tes mots.
Forcément, j'en ai broyé du noir.
Tu me laissais, le diable dans la peau,
Avec mes cicatrices pour seul pochoir.
Tu connaissais de mon histoire, les infortunes,
Et tu savais de mes façades, toutes les failles.
Tu façonnais les miroirs taciturnes
Qui m'enclavaient comme autant de murailles.
Je ne me reflétais plus que dans tes yeux,
Comme si j'étais le produit de tes fusains.
Et comme de moi, tu savais tout mieu
— « Viens voir, c'est au quatrième étage. »
Ç'avaient été à la fois des mots simples, directs, et pourtant la voix hésitait. J'interprétai cela comme de l'incrédulité. Nous nous étions saluées sur le parvis de l'immeuble ; mais au lieu de marcher ensemble, comme prévu, le long de la rue jusqu'à la place où se trouvait notre salon de thé favori, nous étions rentrées dans la bâtisse miteuse, traversant le hall obscur et imprégné de l'odeur des poubelles. L'escalier du fond était si étroit que
Connexion
Cet article est la traduction de « How reality may be a sum of all possible realities », publié sur Quantamagazine.org le 6 février 2023.
Physique
La réalité, somme de tous les possibles ?
Inventée par le physicien Richard Feynman, « l’intégrale de chemin » a tout d’une formule magique : elle fonctionne à merveille, mais son sens fait débat. L’enjeu n’est rien d’autre que la compréhension du monde réel.
La formule la plus puissante de la physique commence par un S élanc
Si Jésus était un poisson,
Est-ce qu'il aurait nagé sur la terre?
Est-ce que durant l'inquisition,
On aurait noyé les sorcières?
Peut-être qu'on signerait des hameçons
Pour accompagner les prières.
Si les pécheurs sont des démons,
Le diable s'habille-t-il en marinière?
Si Jésus était une roussette,
Est-ce qu'on remplacerait l'hostie
Par des chips de crevette
Pour célébrer l'eucharistie?
Et si le christ était une truite,
L’appellera