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"Les Traîtres", sur M6.

Enfin quelque chose de nouveau à la télévision. On a dit que c'était un jeu de rôle; pas vraiment, même si ça en reprend certains des éléments. En fait ce programme était inspiré des "Loups-garous de Thiercelieux", jeu de société d'ambiance, comme le précise la fiche Wikipédia.

14 stars, du monde du sport, des médias, de la littérature etc., sont réunies dans un château, sous le patronage d'Éric Antoine, qui va désigner (discrètement) 3 traîtres. Ceux-ci auront le droit de bannir les "loyaux", qui à leur tour devront repérer les traîtres et les chasser du château.

Parmi les joueurs, le judoka David Douillet et sa femme, l'écrivain Bernard Werber, Clémence Castel, double gagnante de Koh-Lanta, des influenceurs, des artistes etc. Tout ces gens jouent pour des associations. Il y aussi des épreuves, qui permettent de gagner des lingots (toujours pour ces associations), et des immunités.

La grande découverte de ce jeu est David Douillet, qu'on prenait pour une sorte de gros nounours pas très futé - son passage en politique n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Lourde erreur : dans ce jeu, il s'est montré d'un machiavélisme absolu, et très efficace. La dernière journée, durant laquelle les deux traîtres survivants ont manipulé une des participantes pour qu'elle les aide à rester maîtres du jeu, était un morceau d'anthologie.

Au final un jeu pas désagréable à regarder, même si au début j'étais un peu perplexe. Par exemple, les épreuves, parfois discutables (celle des cercueils a choqué), parfois sans grand intérêt. Finalement j'ai suivi tout le jeu et je ne le regrette pas. A signaler un Éric Antoine inhabituellement sobre.

Je me fais le doc sur Jean Luc Delarue sur C8… quel talent et quel gâchis ! 
« Ça s’discute », une super émission sur des sujets parfois/souvent compliqués, un excellent interviewer, un style, une patte bien spécifique et ce générique qu’on ne peut oublier.

"Once upon a time... in Hollywood," de Quentin Tarantino.

Je n'avais pas été voir ce film lors de sa sortie, car je me souviens très bien de l'assassinat de Sharon Stone, la femme de Roman Polanski, un événement particulièrement sinistre et une sorte de conclusion macabre aux années 60. Évidemment je n'avais pas deviné que Tarantino avait reconstitué l'histoire à sa manière... Bon, il ne fait pas dans la dentelle, mais après tout c'est Tarantino. Leonardo di Caprio et Brad Pitt sont évidemment excellents, comme toute l'imposante distribution. Et la bande son est particulièrement soignée, comme toujours chez Tarantino. En bref un très bon film.

il y a 24 minutes, Gouderien a dit :

"Once upon a time... in Hollywood," de Quentin Tarantino.

Je n'avais pas été voir ce film lors de sa sortie, car je me souviens très bien de l'assassinat de Sharon Stone, la femme de Roman Polanski, un événement particulièrement sinistre et une sorte de conclusion macabre aux années 60. Évidemment je n'avais pas deviné que Tarantino avait reconstitué l'histoire à sa manière... Bon, il ne fait pas dans la dentelle, mais après tout c'est Tarantino. Leonardo di Caprio et Brad Pitt sont évidemment excellents, comme toute l'imposante distribution. Et la bande son est particulièrement soignée, comme toujours chez Tarantino. En bref un très bon film.

Tate

Il y a 7 heures, Manrak a dit :

Tate

Oups! C'est vrai.

À la folie" (M6) : pourquoi il ne faut pas rater le nouveau téléfilm avec Marie Gillain et Alexis Michalik

ICI

J’aime bcp cette actrice trop rare à mon goût et le divin Alexis Michalik qu’on ne présente plus ! 

Sujet intéressant : à se mater. 
Et je rajoute la bande-son ac une chanson très touchante de « La Grande Sophie » : 

A suivre le doc « Amour Sous Emprise » toujours sur M6 ! 
Des témoignages bouleversants sur l’horreur que ces personnes ont subi pendant de nombreuses années pour certaines. 
Mieux comprendre ce qu’est un pervers narcissique et le mécanisme qu’il met en place pour exercer son emprise. 

Il y a 2 heures, Elisa* a dit :

À la folie" (M6) : pourquoi il ne faut pas rater le nouveau téléfilm avec Marie Gillain et Alexis Michalik

j'ai maté ça distraitement. T'en as pensé quoi ? 

il y a 7 minutes, Manrak a dit :

j'ai maté ça distraitement. T'en as pensé quoi ? 

Au tout début, tu passes d’une séquence joyeuse à une séquence-choc : tu te prends de plein fouet l’acte violent de l’actrice.

Puis les fash-back, tout le long du télé-film, décortiquent bien le processus de l’emprise, l’étau qui se resserre autour de sa proie. 

On comprend mieux les rouages du pervers narcissique, ce qui amène la victime à se déconstruire, à péter un câble : les vexations, humiliations, dénigrements, privations, manipulations. 
On se laisse totalement prendre par le jeu excellent des deux acteurs. A voir ou revoir ! 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Au tout début, tu passes d’une séquence joyeuse à une séquence-choc : tu te prends de plein fouet l’acte violent de l’actrice.

Puis les fash-back, tout le long du télé-film, décortiquent bien le processus de l’emprise, l’étau qui se resserre autour de sa proie. 

On comprend mieux les rouages du pervers narcissique, ce qui amène la victime à se déconstruire, à péter un câble : les vexations, humiliations, dénigrements, privations, manipulations. 
On se laisse totalement prendre par le jeu excellent des deux acteurs. A voir ou revoir ! 

c'est une vraie discussion, hein, aucun jugement de ma part. Mais j'ai trouvé la ficelle assez grossière. Je veux dire par là que la nana est trop gentille, trop docile, trop naïve et que parallèlement à ça, le méchant est trop méchant, trop évidemment manipulateur, trop évidemment tordu. 
 tu trouves pas ? 

à l’instant, Manrak a dit :

c'est une vraie discussion, hein, aucun jugement de ma part. Mais j'ai trouvé la ficelle assez grossière. Je veux dire par là que la nana est trop gentille, trop docile, trop naïve et que parallèlement à ça, le méchant est trop méchant, trop évidemment manipulateur, trop évidemment tordu. 
 tu trouves pas ? 

Je pense qu’une personne très amoureuse et manipulée peut facilement perdre tout sens du discernement : ceci pouvant la conduire à être trop douce, trop cool, trop crédule par peur de perdre son amant.
Quand au pervers, ben il tisse sa toile en la rendant  d’abord dépendante affectivement et puis en la déstabilisant jusqu’au paroxysme.
Il exerce sa domination, son pouvoir en se délectant  de voir l’autre perdre pied. 
J’ai pas trouvé que c’était sur-dimensionné ou sur-joué. 
Le but du télé-film était de se focaliser sur la personnalité des deux personnages principaux et de voir comment chacun d’eux va se transformer dans la relation toxique : l’une en tant que victime et l’autre en tant que pervers narcissique. 

Après je suis pas une spécialiste, c’est juste ainsi que je l’ai perçu. 
 

il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

Après je suis pas une spécialiste. 

Pas plus que moi

Je peux comprendre la manipulation. Mais j'avoue que j'ai parfois du mal à comprendre qu'on soit "tombé dans le panneau". Mais c'était, en effet, intéressant de voir comment les choses peuvent ainsi se tisser.

il y a 2 minutes, Manrak a dit :

Pas plus que moi

Je peux comprendre la manipulation. Mais j'avoue que j'ai parfois du mal à comprendre qu'on soit "tombé dans le panneau". Mais c'était, en effet, intéressant de voir comment les choses peuvent ainsi se tisser.

La complexité du rapport amoureux… je crois que  parfois l’amour peut faire baisser sa garde, nous rendre vulnérable et hop, une brèche s’entrouvre pour une période malveillante. C’est un raccourci évidemment ! 

Le 06/09/2022 à 21:21, Elisa* a dit :

À la folie" (M6) : pourquoi il ne faut pas rater le nouveau téléfilm avec Marie Gillain et Alexis Michalik

ICI

J’aime bcp cette actrice trop rare à mon goût et le divin Alexis Michalik qu’on ne présente plus ! 

Sujet intéressant : à se mater. 
Et je rajoute la bande-son ac une chanson très touchante de « La Grande Sophie » : 

Faute de pouvoir communiquer, le vampire psychique s'agrippe désespérément à la matière . L'utilisation du langage binaire, par les limites de son champs perceptif, et d'action (réel), c'est le point déterminant, quand à l'évolution de la relation, si jamais le charme à un tant soit peu opéré, au préalable . L'utilisation répétée, faute de moyens, alternant la phrase, je t'aime, mais..., je te rends cocu, mais tu es l'élu de mon cœur, etc ... comme une étreinte, mais prenant réellement une toute autre autre tournure, cet autre pris par la gorge, lien évident, comme une laisse, enchaînée autour du cou, au point de n'avoir d'autre choix, au fil de la relation, que de se taire à jamais, comme ce candidat à l'amour, toujours absent . L'on perçoit les conséquences de la relation toxique, par le changement radical de son rapport aux autres, ceux-là même, que l'on avait pourtant tant chéris par le passé ... Tandis que l'un perd tout, l'autre profite de tout, la perversion, par l'illusion d'une relation passionnelle partagée (frustration, besoin d'anéantir la relation privilégiée), et n'abuse de rien, le narcissisme, occultant parfaitement la souffrance (frustration, besoin d'anéantir ces pulsions de vie), le paradoxe total, transcendé en mort psychique, ne disposant jamais assez d'amplitude, par l'étroitesse d'esprit du bourreau, dénué d'imagination, le visage irrésolument fermé, face à son ex corps de rêve, désormais à court de carburant . La mort dans l'âme, jusqu'à l'état de mort imminente, sans repère, la personne est entrée lentement, et sûrement, dans le cercle fermé des schizophrènes paranoïdes . Paradoxalement, la vérité, éclate enfin . Toujours fautes de moyens, le bourreau ne peut se résigner qu'à souhaiter la fin de soi, le miroir, étant sans appel, une coquille vide . Ici par le moyen de la médication, jusqu'à extermination totale de l'humanité . Nécessite d'effacer les preuves de l'imposture . Le pont ici, c'est la sexualité, le transcental, potentiel désincarné, c'est également un paradoxe dans l'humanité, puisque le transcental, c'est un être exclusivement terrien, animé par l'énergie sexuelle, perceptible comme l'air, si l'on occulte la matière, par le langage . Le cas-présent, c'est un être sans conscience d'être, incapable d'identifier la différence entre l'excitation sexuelle et la frustration sexuelle, se situant là où il ne devrait pas être, malade mental par l'aliénation au monde des idées, ayant donc non seulement besoin d'un "corps de rêve", mais également d'une nature, afin de s'incarner . Étant donné que c'est une vie non vécue, c'est un être, évoluant dans un état de frustration quasi permanent, sans conscience du fait, qu'il s'agisse de lui-même . Le grave trouble identitaire, pathologique, au point de se prendre pour la personne ciblée, perçue comme un objet, pouvant aller jusqu'à "tuer", un objet étant un objet, comme un retour à l'état naturel, c'est-à-dire, la façon, dont la personne se perçoit, or, la nature prend toujours ses droits . Le rapport pervers à l'autre, c'est de ne jamais mettre une limite à un comportement abusif et intrusif . Prendre l'insistance, comme une marque d'attention, alors que c'est tout simplement du harcèlement . Même avec un bouquet de fleurs, même après avoir mangé un bon petit plat, mijoté avec beaucoup d'attention, même après un petit-déjeuner au lit, même après une sortie sympa . Les dévalorisations, les dénigrements, les attaques psychologiques et physiques, les violations en tout genres, restent toutefois des comportements abusifs et intrusifs . La frustration du bourreau, tout comme celle de la victime, c'est de ne jamais obtenir la seule chose qu'ils souhaitaient, à l'origine, sans même savoir ce dont il s'agit vraiment, puisque dans les 2 cas-présents, les deux personnes l'ignorent elles-mêmes . Le seul ciment le couple, c'est le béton sur la boussole, et le fait d'entrer lentement et sûrement, dans la schizophrénie, jusqu'à l'abnégation de soi . La relation, étant contre-nature en soi, et personne ne disposant de l'heure exacte, chacun peut y aller bon train dans les spéculations, c'est les limites du bourreau, qui sonneront le glas, et la mort de la relation . C'est "comme perdre un être cher", " comme perdre un ami", que l'on connaîssait depuis longtemps, "comme une âme sœur", "cristallisée", par la nature de l'être, celui-là même, qui nous a si bien chéri, jusque dans les derniers instants de vie, même dans les pires instants, contrairement aux autres, qui ne sont plus présents, de toute façon, sans toit, et sans aisance financière, que faire ...? 
Le point mort .

Éros/Thanatos, que seuls les yeux d'un lecteur averti, peuvent conjuguer dans les limites des possibles, à jamais conciliables . La nature prends toujours ses droits .

Beaucoup de bémols pour ce téléfilm, n'ayant comme souvent, pas le moins du monde échappé aux clichés psychologie de bazard habituels .

Dans l'ensemble, très désagréable à visionner .

Je te conseille "Le roi", de Maïwenn Le Besco, davantage réaliste .

L'excellente mini-série française "Les Papillons Noirs" sur Arte.

Sur France 2 et les plateformes, les bonnes séries françaises de qualité:

"Un si grand soleil",

"Les Rivières pourpres",

-"Marianne",

-"Astrid et Raphaëlle"

Sur France 5  "C dans l'air" et "C à vous".

"La Chute", sur Arte. Ce film d'Oliver Hirschbiegel, avec Bruno Ganz dans le rôle principal, raconte les dix derniers jours de Hitler, dans son bunker de Berlin.

J'avais vu ce film lors de sa sortie en 2004, dans sa version originale allemande; ça fait bizarre de le revoir en français. Aujourd'hui comme à l'époque, son historicité m'a paru tout à fait correcte, même si, bien entendu, les coupeurs de cheveux en quatre trouveront toujours des choses à reprocher. On a dit notamment que ce film n'était pas "exhaustif", et que les crimes du nazisme n'étaient pas assez mis en évidence. Dans les limites de temps et d'espace du sujet, il n'était pas question de raconter toute l'histoire de la guerre, ça paraît évident. Bruno Ganz est excellent, et incarne bien la folie de son modèle. Je dois avouer que quelquefois, je voyais la tête de Poutine à la place de celle du Führer de l'Allemagne nazie; on s'y tromperait. L'actrice qui joue Eva Braun est aussi remarquable.

Sinon pas grand-chose à dire, sauf que l'acteur qui incarne Goebbels a vraiment une sale tronche - pire que l'original. Le climat d'apocalypse et de folie totale dans lequel vivent les derniers défenseurs de Berlin et la population civile qui subit toutes ces horreurs, est assez bien reconstitué, sauf que la réalité dut être largement pire.

Le 24/09/2022 à 09:29, rogmor a dit :

Sur France 2 et les plateformes, les bonnes séries françaises de qualité:

"Un si grand soleil",

"Les Rivières pourpres",

-"Marianne",

-"Astrid et Raphaëlle"

J'adore "Astrid et Raphaëlle". "Marianne" est pas mal aussi. Par contre, on a l'impression que "les Rivières pourpres" raconte toujours la même histoire sinistre, dans un paysage sombre et avec des acteurs qui ne le sont pas moins. 

Les séries françaises de qualité sur France2.