Monnaies !?!

Tout est dans le sondage ....

J'ai répondu retour aux anciennes monnaies. L'inflation était moins galopante avant l'Euro.

Moi je pense peu importe...ca changera rien...

C'est sûr que l'on s'est fait avoir avec l'euro, mais retourner aux Francs, ne ferait pas changer forcément les prix....

Ca c'est certain, mais les augmentations iraient surement moins vite...

Je pense que chaque changement de monaie provoque une grosse inflation. Lors du passage du Franc à l'Euro, on l'a senti.

Retourner au Franc couterait donc très cher.

Je suis assez d'accord avec Guybrush ! Comme il le dit l inflation serait moins rapide et surtout moins grosse ...

Avec l'euro on peut se permettre d'augmenter de 25 centimes un produit sans faire trop de vague mais augmenter un produit de 1.50 fr sera déjà plus délicat psychologiquement !

Donc si on instaure un neweuro qui aurait une valeur 100 fois plus faible ça t'irais ?

avez vous pensé,a rout ce qui a été signé,avec les autres pays

si nous retournions au franc,la dette serait ingérable

Moi je suis contre l'euro car c'est le symbole de cette Europe fédérale pour laquelle les Français n'ont pas choisi.

Oui je sais, je devrais etre de la génération qui nait européen,qui hait tout nationalisme, qui approuve le projet transnational de paix de l'UE( là je suis cynique car c'est plutot un projet économique néolibéral, d'ailleurs UE en fait c'est l'abrégé pour moi de Union Economique).

Tu as le droit d'être de l'avis que tu veux, tous les étudiants ne votent pas à gauche et tous les vieux ne votent pas FN.

Ca ferait quand même un gros bordel de virer l'euro juste pour le symbole.

Et il me semble que les français n'ont pas voté contre précisément l'idée de l'Europe fédérale mais contre une forme de cette union.

Moi je pense peu importe...ca changera rien...

C'est sûr que l'on s'est fait avoir avec l'euro, mais retourner aux Francs, ne ferait pas changer forcément les prix....

Les entreprises ont profité du passage à l’euro pour augmenter les prix sans que cela ne se voit facilement (les gens étant habitués aux prix en francs), et habituer les gens à ce que les prix des biens de consommation courante (et les loyers) augmentent plus vite que les salaires.

Si l’on revenait au francs, les prix ne reviendraient pas à ce qu’ils étaient avant le passage à l’euro. Bien au contraire, au mieux, les prix continueraient d’augmenter de la même manière. Plus probablement, les entreprises profiteraient à nouveau de l’occasion pour augmenter massivement les prix au moment de la conversion des prix.

Et il me semble que les français n'ont pas voté contre précisément l'idée de l'Europe fédérale mais contre une forme de cette union.

Très juste.

Les français, les néerlendais, et les irlandais ont voté contre la mise en place d’un traité très audacieux et très discutable (et discuté).

Ce traité n’avait pas pour objet réel de mettre en place un État européen fédéral.

Ce traité avait pour objet, notamment, de regrouper en un texte les très libérales « politiques de l’Union », et de leur donner a posteriori une légitimité en leur donnant une onction populaire. Pour faire passer la pilule, on a nommé la chose « constitution européenne » et on l’a présenté comme un grand pas vers l’unification européenne.

En réalité, il n’en était rien.

Retour anciennes monnaies ou Euro ?

Certains défendent sur ce forum que le retour au franc permettrait le retour au monopole public de la création monétaire. Ce dernier « retour » relève à mes yeux de la justice élémentaire : aucune entité privée particulière ne doit pouvoir tirer profit de la création monétaire comme c’est le cas aujourd’hui (90% de la création monétaire est actuellememt le fait des banques privées).

Pour autant, le retour au franc n’est techniquement pas un préalable à cela. Certes, l’esprit des traités européens est que les États doivent emprunter sur les marchés et non aux banques centrales. Néanmoins, rien, techniquement, dans le cadre de l’euro, n’empêche un État d’ouvrir à son profit des lignes de crédit (ou de demander à sa banque nationale de le faire).

Dans ce dernier, et dans le cadre de l’euro, il faudrait en contrepartie (pour ne pas être un voleur) que cet État donne une compensation aux autres États ; cette création prendrait alors la forme d’un emprunt forcé à la BCE.

D’autres soulignent que l’euro fort nuit aux exportations, donc à l’économie. À cela, il faut répondre plusieurs choses :

- un franc fort (ce qui a été longtemps le cas) nuit autant aux exportations : le problème est donc le niveau de la monnaie, et non sa zone.

- on peut faire réduire la valeur de l’euro aussi bien que celle du franc. Il suffit, par exemple, dans un système de change flottant, d’en émettre. Or, cf supra, cela est techniquement possible pour un État, dans le cadre de l’euro.

En fait, c’est augmenter la valeur de sa monnaie qui est « difficile », et non la réduire.

On nous a longtemps vendu l’unification européenne comme la solution miracle ; aujourd’hui, on fait de même avec la sortie de l’euro. L’unification européenne ne mérite, comme le veut la formule, ni cet excès d’honneur, ni cette indignité.

Qu’il soit national ou européen, le système capitaliste, que nous avons restauré, de privatisations en privatisations, en même temps que nous faisions quelques pas vers l’unification européenne, n’a pour objet, ni pour propriété, de garantir le plein emploi, ou encore la justice sociale, ni même le développement.

La libre circulation de la monnaie sur la planète détruit les économies locales, favorise le pillage des ressources naturelles, et précipite les populations dans la misère.

Réduire très significativement la libre circulation de l’argent sur la planète, rendrait à la monnaie toutes ses vertus pratiques en soutenant le commerce essentiellement à une échelle locale.

L’argent libre a stimulé une économie mondiale destructrice, et la finance a pris le pouvoir sur l’ensemble des économies. Les échanges de biens et services réels à l’échelle mondiale sont de l’ordre de 40 milliards de dollars par jour, à comparer avec les 3500 milliards de dollars échangés quotidiennement sur le marché des devises, ou encore les 5500 milliards de dollars échangé ssur les produits financiers, favorisant la spéculation et des prises d’intérêts aussi illégitimes que colossales!

Une toute petite minorité économique et financière a gardé le privilège de voyager librement. Le noble principe de liberté de circulation appliquée à la monnaie lui a permis d’accumuler à son profit l’argent, lui donnant le droit en retour de se déplacer librement sur la planète, pour son confort et son plaisir.L’ancien premier ministre britannique Tony Blair, lorsqu’il était encore en exercice, avouait sans vergogne qu’il ne voyait pas comment il pourrait se passer du plaisir de passer une partie de ses vacances aux Bahamas, lorsqu’on lui opposait le problème du transport aérien et de son impact sur le réchauffement climatique (Une autre version du fameux « Le niveau de vie des américains n’est pas négociable » du président Reagan).

A l'inverse, pour une majorité de plus en plus grande d’être humains, le déplacement migratoire est devenu une condition de survie, compte tenu de la destruction accélérée de leurs économies de subsistance par l’économie mondialisée.

Le problème de la faim dans le Monde n’a jamais eu le droit à autant d’égard et selon le PNUD (Programme des Nations Unies pourle Développement), 48 milliards de dollars versés annuellement résoudrait cette injustice innommable datant de plusieurs décennies. 48 milliards de dollars COMPARES AUX 2000 milliards dollars trouvés en quelques semaines pour sauver nos grandes banques et nos petites économies. Le rouge de la honte devrait couvrir nos démocraties moralisantes, imbues de leurs Droits de l’Homme.

Dès le XIIIème siècle, le théologien et philosophe Thomas d’Aquin nous avait mis en garde : « Recevoir un intérêt pour de l’argent prêté est en soi injuste, car c’est faire payer ce qui n’existe pas, ce qui constitue une inégalité contraire à la justice ».

Les textes religieux sont sans équivoques sur l’immoralité à « faire de l’argent sur l’argent ». Le purgatoire a été ainsi inventé au Moyen Age pour repêcher les âmes qui avaient commis le pêcher d’usure,considéré comme mortel.

Quelles sont les solutions pour sortir au plus vite de la logique destructrice de la prise d’intérêts illégitimes pratiquée à grande échelle ?

Dans la série des mesures annoncées récemment par les dirigeants de la planète pour réformer le système financier, une seule est à la hauteur des enjeux : la suppression pure et simple des paradis fiscaux.

L’opacité offerte par ces zones de non droit, joue le rôle du catalyseur infernal d’une économie illégale et criminelle. Mais on peut avoir des gros doutes sur la capacité des grandes nations à supprimer effectivement ces zones hors la loi. On s’en tiendra probablement comme dans les années 80, à un effort de normalisation affichée par les Etats avec la mise à l’index d’une petite poignée de paradis fiscaux, alors quel’ensemble de la place financière et donc l’économie mondiale, est compromise dans ce système économico-mafieux.

C'est exactement ce qui se passe actuellement !

Pour remettre radicalement en cause le pouvoir actuel de l’argent sur lavie sous toutes ses formes, il faudrait que chaque Etat de la planète, chaque région, chaque ville se réapproprie sa monnaie,seul moyen de garantir la souveraineté de son économie.

La finance, à travers Banques Centrales et institutions internationales, a voulu confisquer cette souveraineté aux populations, et a du même coup mis l’ensemble des économies dans une dépendance extrême et fragile.

Il est temps que les populations reprennent le pouvoir et l’usage de l’argent au service d’une économie locale et soutenable. Des régions, des villes ont déjà entrepris cette démarche, y compris au sein du plus puissant état de la planète, les Etats-Unis.

Les monnaies locales interdisent la spéculation et favorisent le «doux commerce », cher à Montesquieu.

A titre individuel, chacun devrait utiliser son argent au service de sa région, des dépenses alimentaires quotidiennes aux dépenses de confort ou d’agrément. L’argent devrait circuler quasi-exclusivement au service d’une économie locale, de proximité, seule à même de donner autonomie et dignité auxpopulations, et compatible avec un partage équilibré et donc durable des ressources disponibles sur la Terre.

Enfin, l’argent inutilisé, « dormant », ne devrait pas donner d’intérêts. Faire de l’argent sur l’argent est définitivement immoral.

Citations

«Le dollar est notre monnaie, mais il est votre problème » JohnConnaly, secrétaire américain au Trésor

«Installées désormais au sommet de ce système [l’économie demarché], les marchés financiers se sont substitués aux Etats dansleur rôle de régulateur de l’économie et même de la politique.» Jean de Maillard. Le rapport censuré

Selonune étude américaine, les 500 firmes de l’indice Standard &Poor’s disposent de 631 milliards de réserves liquides. La moitiédes bénéfices des entreprises américaines provient d’opérationssur les marchés financiers.

On pourrait créer une nouvelle monnaie, qui serait une alternative aux monnaies existantes, comme les SELs. Des écolos ont proposé une nouvelle monaie écolo : une monnaie nationale complémentaire pour relever les défits humains et technologiques.

les bourses replongent sec , éniéme affolement à Bruxelles , encore et encore et encore l'urgence

Quand nos pseudos élites qui, depuis quelques années font leur petite cuisine en zappant leur opinion publique jusqu'à passer par les parlements pour éviter le référendum , compendront ENFIN que l'euro nous plombe par tous les bouts (déficits quand il faut banquer pour les autres + monnaie trop forte plombage économique à l'export , l'export c'est une source de croissance pour un pays , l'import non)

On avait la CEE , ça rapportait des sous à tous (investissement / rentabilité et bénéfs ) , on a l'euro (déficits aggravés à force de donner les milliards + plombage économique plus rapide sans possibilité d'avoir le systéme action/ réaction rapide car les décisions de groupe sont toujours lentes, sans possibilité de jouer sur la monnaie)

La bonne idée de ces dirigeants assez recemment c'était de mutualiser les dettes , heureusement Merkel a dit NON , là c'était la fin

C'est comme le chauffage en commun dans un immeuble , la facture est toujours plus salée car chacun se dit qu'il ne veut pas chauffer moins que le voisin pour ne payer que ce qu'il a consommé

Vraiment , y'a des fois où on se dit qu'avec des idées pareilles , nos pseudos élites ont été recrutées dans une pochette surprise

Maintenant on nous sort que la Gréce pourrait sortir de l'UE , hier on nous disait que ce serait la catastrophe :smile2:

Quand on leur demande pourquoi ? C'est le flou artistique :D

Faut qu'on en sorte et VITE

Si l'idée d'en sortir ne vient pas aux partis modérés , je prédis que l'extrême droite en ayant le monopole de l'idée va faire, dans les années qui viennent, un carton en Europe

L'UE nous aura toujours apporter ça !

Heureusement que nous avons l'euro, ça nous apporte une stabilité monétaire que nous ne pourrions avoir avec une monnaie nationale.

C'est exact, l'Euro est à l'heure actuelle la monnaie la plus saine et stable du monde.

Mais bon, vu que beaucoup écrivent la conclusion avant d'avoir les arguments, ça ne sert pas à grand chose d'en discuter de toute façon.