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Musique du monde arabe

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Salut Samira,

Elle est géniale celle ci (on ne trouve plus sur youtube l'album, je posterais les chansons ici directement ) il y en a 9(celui qui voudras se servir ...

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Excellent :bo:

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Bonjour à tous :)

Ziad Rahbani né le 1er janvier 1956 au Liban est un compositeur, metteur en scène, comédien et pianiste libanais.

Ayant publié un livre à l'âge de 13 ans (Mon ami Dieu), sa carrière débute véritablement en 1973 avec une chanson composée pour sa mère "Sa'alouni El Nas", qui devient rapidement un franc succès. Suivit une comédie musicale Sahriyé" la même année. Il n'avait alors que 17 ans. Précoce, il va multiplier succès et popularité en enchaînant pièces de théâtre, chansons et émissions sarcastiques politiques à la radio.

Wikipedia

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Leçon d'art plastique

Mon fils pose devant moi sa palette de couleurs

Et me demande de lui dessiner un oiseau.

Je plonge le pinceau dans la couleur grise

Et lui dessine un carré avec des barreaux et un cadenas.

Mon fils me dit, tout surpris :

Mais c’est une prison, père,

Ne sais-tu donc pas dessiner un oiseau ?

Je lui dis : Mon fils, excuse-moi,

Je ne sais plus comment sont faits les oiseaux.

Mon fils pose devant moi ses crayons de couleurs

Et me demande de lui dessiner la mer.

Je prends un crayon mine et lui dessine un cercle noir.

Mon fils me dit :

Mais c’est un cercle noir, père,

Ne sais-tu donc pas que la mer est bleue ?

Je lui dis : Ecoute, mon fils,

Jadis, je savais très bien dessiner les mers,

Mais on m’a confisqué ma canne à pêche, on m’a pris mon bateau,

On m’a interdit toute relation avec la couleur bleue,

Et avec le poisson de la liberté.

Mon fils pose devant moi son cahier de dessin

Et me demande de lui dessiner un épi de blé.

Je prends un crayon et lui dessine un revolver.

Mon fils se moque de mon ignorance

Et me dit, tout étonné :

Ne fais-tu donc pas la différence

Entre un épi de blé et un revolver ?

Je lui réponds : Ecoute, mon fils,

Je savais jadis comment était fait l’épi de blé,

Comment était la galette de pain,

Comment était la rose, mais en ce temps métallique,

Où les arbres de la forêt se sont enrôlés dans la milice

Où la rose est en tenue léopard, en ce temps d’épis armés,

D’oiseaux armés, de culture armée,

Je n’achète pas une galette de pain sans y trouver un revolver,

Je ne cueille pas une rose dans un bosquet

Sans qu’elle me menace de son arme,

Je ne feuillette pas un livre dans une librairie

Sans qu’il explose entre mes mains.

Mon fils s’assoit sur le bord de mon lit

Et me demande de lui réciter un poème.

Je verse une larme sur l’oreiller.

Il la ramasse et me dit :

Mais c’est une larme, père, et non un poème,

Je lui dis : quand tu seras grand

Et que tu liras la somme de la poésie arabe,

Tu sauras que le mot et la larme sont frère et sœur

Et que le poème arabe

N’est qu’une larme qui coule entre les doigts.

Mon fils pose devant moi sa boîte de couleurs

Et me demande de lui dessiner une patrie.

Le pinceau tremble dans ma main

Et je fonds en larmes

.

Nizar Kabbani, poète syrien

Modifié par samira123
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handala.jpg

Je suis pour le terrorisme

On nous accuse de terrorisme si nous prenons la défense

D’une rose, d’une femme et d’un infaillible poème,

D’une patrie qui n’a plus ni eau ni air,

Ni tente ni chamelle, ni même de café noir.

On nous accuse de terrorisme si nous avons le courage de défendre la chevelure noire de Balkis, les lèvres de Maysoun Hind, Daad ou Loubna

Et une pluie de khôl noir tombant de leurs cils comme une inspiration !

Vous ne trouverez pas chez moi de poème secret, de langage secret

Ni de livre secret enfermé derrière portes closes,

Et je ne garde pas de poème arpentant les rues, voilé par un hijab.

On nous accuse de terrorisme quand nous décrivons

les dépouilles de notre patrie, foulée, démembrée,

Une patrie cherchant son nom et un peuple innommé

Une patrie qui a perdu ses poèmes à l’exception de ceux de Khansa

Une partie qui a perdu sa liberté rouge, bleue ou jaune

Une patrie qui nous interdit d’acheter un journal, d’écouter les informations

Une patrie où les oiseaux sont interdits de pépiement

Une patrie dont les écrivains écrivent sur le vent, par peur.

Une patrie à l’image de notre poésie faite de mots abandonnés, hors du temps

Importés avec une face et une langue étrangères…sans début, ni fin

Sans lien avec son peuple ou son pays impasse de l’humanité

Une patrie allant aux négociations de paix, nu-pieds et sans aucune dignité

Une patrie où les hommes pris de peur se sont pissés dessus

Et où seules restent les femmes !

Le sel est dans nos yeux, le sel est sur nos lèvres ou dans nos paroles

La sècheresse de nos âmes, l’avons-nous héritée des Beni Kahtane ?

Il n’y a plus de Mouaouya dans notre nation, ni d’Abou Sufiane

Plus personne pour dire « NON ! »

À ceux qui ont bradé nos foyers, notre terre,

Et ont fait de notre histoire radieuse, un bazar !

Il n’est plus un seul poème dans notre vie qui n’ait perdu sa virginité

Dans le lit du Pouvoir, nous nous sommes accoutumés à l’ignominie

Que reste-t-il donc d’un homme lorsqu’il s’est habitué au déshonneur ?

Je cherche dans le livre de l’histoire Oussama Ibn Munqidh, Okba Ibn Nafi

Je recherche Omar, je recherche Hamza et Khalid chevauchant vers Damas

Je recherche Al Mutasim Billah sauvant les femmes

De la barbarie des envahisseurs et des furies des flammes

Je recherche l’homme de la fin des temps

Mais ne trouve que des chats effrayés dans le noir

Craignant pour leur vie menacée par le règne des souris.

Sommes-nous atteints de cécité nationale ?

Ou sommes-nous devenus daltoniens ?

On nous accuse de terrorisme quand nous refusons la mort

Sous les bulldozeurs d’Israël qui dévastent notre terre, notre histoire,

Nos Évangiles, notre Coran, les reliques de nos prophètes

Si c’est là notre crime, que le terrorisme est beau !

On nous accuse de terrorisme si nous refusons notre extinction

par les Mongols, les Juifs, les Barbares

Si nous lançons des pierres sur les vitres

Du Conseil de Sécurité aux mains des Tsars de notre temps

On nous accuse de terrorisme

Si nous refusons de tendre notre main à l’Amérique

Ennemie des cultures humaines, elle-même sans culture,

Ennemie des civilisations humaines, elle-même sans civilisation

L’Amérique, bâtisse géante sans murs.

On nous accuse de terrorisme si nous refusons une époque

Où l’Amérique est devenue suffisante, riche, puissante

Traductrice assermentée de l’hébreu.

On nous accuse de terrorisme si nous lançons une rose

Vers Jérusalem, vers Al Khalil, vers Gaza, vers Nazareth

Si nous livrons du pain et de l’eau aux Troyens assiégés.

On nous accuse de terrorisme si nous élevons la voix

Contre les dominateurs qui veulent nous isoler

Contre tous ceux qui ont changé de selle et d’unionistes sont devenus laquais.

On nous accuse de terrorisme si nous faisons profession de culture,

Si nous lisons un livre de juridiction ou de politique,

Si nous en appelons à notre Dieu si nous lisons la Sourate Al Fatah,

Et écoutons le prêche du Vendredi, nous commettons là un acte terroriste.

On nous accuse de terrorisme si nous défendons notre pays

Et la dignité de son sol

Si nous nous révoltions contre l’extorsion de notre peuple

Notre propre extorsion

Si nous protégeons le dernier palmier de notre désert

Et la dernière étoile de notre ciel et les dernières lettres de nos noms

Et la dernière goutte de lait du sein de notre mère

Si tel est notre crime, que le terrorisme est magnifique !

Je suis un terroriste si le terrorisme peut me préserver

Des immigrants de Russie, de Roumanie, de Hongrie, de Pologne

Qui se sont installés en Palestine sur notre dos

Pour voler les minarets de Jérusalem

La porte d’Al Aqsa, ses ors et ses dômes.

Je suis pour le terrorisme si nous pouvons libérer le Christ,

La Vierge Marie et la Ville sainte des émissaires de mort et de dévastation.

Hier la route nationale traversait nos terres,

Triomphante comme un pur-sang arabe.

Et nos parcs étaient des rivières coulant avec vigueur et fierté.

Après Oslo, nous avons perdu nos dents,

Et sommes devenus un peuple frappé de surdité et de cécité.

Je suis pour le terrorisme si cela peut me préserver

Des Tsars juifs et des Césars romains.

Je suis pour le terrorisme tant que ce nouveau monde

Sera également divisé entre Amérique et Israël.

Je suis pour le terrorisme tant que ce nouveau monde

Nous classera comme loups.

Je suis pour le terrorisme tant que le Congrès américain

Fera la loi et décidera des récompenses et des châtiments.

Je suis pour le terrorisme tant que ce nouveau monde

Détestera profondément l’odeur des Arabes.

Je suis pour le terrorisme tant que ce nouveau monde

Massacrera mes bébés et les jettera aux chiens.

Pour tout cela, je veux crier haut et fort

Je suis pour le terrorisme.

Nizar Kabbani, poète syrien

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Bonjour, je trouve bien quand un groupe se compose de cultures différentes et la plupart du temps, cela donne de la bonne musique.

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http://www.youtube.com/watch?v=4qIN_7DEgUA



Ahmad Kaabour, chanteur libanais

Ounadikom a été écrit par le poète palestinien Tawfiq Zayyad.

Je vous appelle tous
Je serre vos mains dans les miennes et me tiens à vos côtés
J'embrasse le sol sous vos pieds
Et dis, "Je mourrai pour vous, je me sacrifierai pour vous"

Je vous dédis la lumière de mes yeux
Et je vous donne la chaleur de mon cœur
Et la tragédie que je vis est que mon sort est le même que le vôtre

Je ne suis pas devenu indigne dans mon pays
Pas plus que je n'ai reculé de peur
Je suis resté en face de mes oppresseurs
Un orphelin nu, aux pieds nus

Je porte mon sang dans mes paumes prêt à le répandre,
je n ai jamais mis mon drapeau en berne
Et j'ai préservé l'herbe verte sur les tombes de mes ancêtres. Modifié par samira123
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Invité nietzsche.junior
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