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Pouvons-nous faire le mal volontairement ?

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Zarathoustra2

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 49ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
49ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Sans aller dans un cas aussi extrême que celui de la barbarie nazie évoquée plus haut, l'on voit que la question préalable pourrait être 'mal' posée dans le sens où il n'y aurait pas d'universalité dans ce qui définit le bien (ou son contraire, le mal).

Les deux philosophes cités au départ -- Socrate et Saint Augustin -- pensent que le mal est une notion objective et bien définie.

Socrate pense que l'idée de bien préexiste à l'homme, et pour Saint Augustin, le mal est défini par Dieu.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 49ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
49ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Peux-tu citer les passages qui permettent d'établir une telle conclusion ? Parce que ce que tu dis est légèrement absurde je trouve : si on pouvait "faire le mal" tout en étant "au delà de toute erreur", cela voudrait dire que l'on est dans le juste en faisant le mal, or c'est totalement illogique.

J'attendrais donc la citation qui viendrait collaborer tes dires, et je vérifierais que tu ne t'es pas trompé en interprétant :smile2:

Il faut ici comprendre que selon Saint Augustin il est possible de faire le mal sans se tromper sur la nature de notre action. Autrement dit, il est possible de faire le mal en sachant que c'est le mal.

Peux-tu citer les passages qui permettent d'établir une telle conclusion ? Parce que ce que tu dis est légèrement absurde je trouve : si on pouvait "faire le mal" tout en étant "au delà de toute erreur", cela voudrait dire que l'on est dans le juste en faisant le mal, or c'est totalement illogique.

J'attendrais donc la citation qui viendrait collaborer tes dires, et je vérifierais que tu ne t'es pas trompé en interprétant :smile2:

Il faut ici comprendre que selon Saint Augustin il est possible de faire le mal sans se tromper sur la nature de notre action. Autrement dit, il est possible de faire le mal en sachant que c'est le mal.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Les deux philosophes cités au départ -- Socrate et Saint Augustin -- pensent que le mal est une notion objective et bien définie.

Socrate pense que l'idée de bien préexiste à l'homme, et pour Saint Augustin, le mal est défini par Dieu.

Socrate évacue bien commodément tout effort de définition en faisant du Bien une sorte d'idée pure, un concept qui existe en soi et se suffit donc à lui même.

Quant à Saint Augustin, il utilise la grosse ficelle de la vérité divine.

Cela ne nous renseigne toujours pas sur ce qu'est le mal et quels éléments doivent y être rangés.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 54ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
54ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Le mal absolu est la destruction de ce qui existe , l'éradication de l'existence .

Et le paradoxe du mal absolu, c'est qu' une fois qu'il a tout détruit autour de lui , il est obligé de se détruire lui-même car la destruction prime (pour lui) sur le fait d' être ; c'est pourquoi le mal n'est pas le bien car le bien ,( j'entends par là la création), est le fait d' être .

On peut dire que le mal est le paroxysme du bien , la création de la destruction qui se trouve aboutie dans cet acte .

Après , on peut voir et classifier différentes résurgences plus ou moins sadiques et volontaires de cet acte de destruction .

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 49ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
49ans‚ Surhomme Nietzschéen,
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Socrate évacue bien commodément tout effort de définition en faisant du Bien une sorte d'idée pure, un concept qui existe en soi et se suffit donc à lui même.

Quant à Saint Augustin, il utilise la grosse ficelle de la vérité divine.

Cela ne nous renseigne toujours pas sur ce qu'est le mal et quels éléments doivent y être rangés.

En ceci, ils s'opposent à ce que vous appelez le sollipcisme des nietchéens sur les valeurs sociales. :dev:

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Membre, Posté(e)
Pat mos Membre 237 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Est-il possible de vouloir le mal ?

Selon Socrate, non, l'homme désire le bien, et l'homme qui fait le mal est dans l'erreur dans sa perception du bien.

Cependant, la théologie chrétienne a depuis Saint Augustin introduit l'idée qu'il est possible de vouloir consciemment le mal au delà de toute erreur.

Socrate.jpg

Il est possible de constater que l'homme passe son temps à se faire du mal à lui même car il nie sa propre nature et est mû par l'ignorance de son subconscient qui reproduit l'erreur ou bien par les préjugés de caste.Ainsi une "conception" du bien erronée peut entrainer les pires maux...;Par exemple ,un politicien pressé de parvenir peut vouloir diriger le monde tout en s'ignorant lui même et la catastrophe qui en découle en est souvent le fruit pourri

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Invité Jovowide
Invités, Posté(e)
Invité Jovowide
Invité Jovowide Invités 0 message
Posté(e)

Je ne pense pas qu'on fasse réellement le mal volontairement... Toute action( dans ce cas, qui fait du mal) est à mon avis à l'origine effectuée dans le but de trouver un bien être intérieur, ou du moins une sensation de bonheur. Et cela est valable même lorsque l'on évoque le nazisme, celui faisant le mal est persuadé qu'il fait le bien. Je pense qu'ici, on parle surtout de mal moral et qui je pense est relatif. Un criminel nous est semblable, nous sommes tous involontairement dans le " mal " parce qu'on ignore vraiment ce qu'est le bien, on est faussé inconsciemment, involontairement.Ainsi, on peut également déduire que la vision " du bien " est faussée... Alors certes, l'Homme fait du mal et peut penser cela volontaire mais ça c'est pas le cas, pas dans la réelle intention de blesser. Cette thèse ne revient pas à déresponsabiliser l'Homme qui n'est ni bon ni méchant, il est juste Homme avec ses qualités et ses défauts. Rien n'est tout blanc ni tout noir ! wink1.gif

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Bien entendu qu'il est possible d'agir volontairement mal.

Le bien est la conformité aux lois ou règlements, explicites ou tacites, fondés en loi ou en termes de norme sociale.

Le mal est toujours dans la transgression explicite ou tacite de ces même lois ou normes.

Si un acte volontaire doit être un acte libre, on ne peut soupçonner l'acte mauvais d'être un acte conditionné, contrairement à un acte bon qui se calque sur les normes et les règlements qui préexistent. Je ne comprendrai donc pas qu'un acte bon puisse être qualifié ou considéré comme volontaire si il n'en était pas de même avec un acte mauvais.

J'ai l'intuition que fondamentalement, le bien et le mal ne sont que les deux faces d'une même pièce, c'est à dire que ce sont des concepts dont la seule utilité est de nous éviter de mourir.

Modifié par Quasi-Modo
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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

En ceci, ils s'opposent à ce que vous appelez le sollipcisme des nietchéens sur les valeurs sociales. :dev:

Ils n'en sont pas pour cela pour plus pertinents ni rigoureux.

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  • 4 semaines après...
Membre, Surhomme Nietzschéen, 49ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
49ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Socrate évacue bien commodément tout effort de définition en faisant du Bien une sorte d'idée pure, un concept qui existe en soi et se suffit donc à lui même.

Quant à Saint Augustin, il utilise la grosse ficelle de la vérité divine.

Cela ne nous renseigne toujours pas sur ce qu'est le mal et quels éléments doivent y être rangés.

Certes, mais après cavoir défini objectivement le bien, Socrate et Saint Augustin détaillent quels éléments doivent y être rangé et pourquoi. C'est, n vérité, un raisonnement en deux étapes.

primo, une objectivisation du concept, via Dieu ou le monde des idées.

Secondo, une explicitation des détails du concept, de ce qui doit être mis dedans précisément.

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