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On ne se prostitue pas par plaisir.

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PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

On ne se prostitue pas par plaisir.

Le débat sur la prostitution transcende les clivages politiques. Certains militent pour la prohibition ; d’autres pour la sanction des prostitué(e)s et/ou des clients ; d’autres encore considèrent les prostitués comme des « travailleurs sexuels » à qui il faut reconnaître des droits ; d’autres, enfin, ne souhaitent que pénaliser les abus de ces activités - proxénétisme, réseaux mafieux, etc. Au-delà de ces approches juridiques, on sous-estime souvent la dimension sociale du phénomène.

par Lilian Mathieu, février 2003.

Un des progrès majeurs du féminisme aura été de faire perdre à la prostitution beaucoup de ce qui, autrefois, la faisait aller de soi. Désormais, du côté de la « demande », recourir aux services de prostituées n’est plus une activité anodine, une composante ordinaire et banale de la sexualité masculine, mais une véritable déviance. Au point qu’un pays comme la Suède l’a rendue susceptible de poursuites judiciaires, en 1999. Du côté de l’« offre », c’est-à-dire des personnes qui exercent la prostitution, le regard a également évolué : la condamnation morale qui affectait les « femmes de mauvaise vie » s’est effacée au profit d’une vision davantage empreinte de commisération. Non plus coupables d’inciter à la débauche et de diffuser les « maladies vénériennes » au sein de la population, les prostituées sont avant tout perçues comme des victimes (de difficultés socio-économiques, de carences psychologiques ou encore de la violence de souteneurs).

prostitueetelaviv.jpg

Cette évolution, positive, n’en reste pas moins fragile et partielle. Fragile parce que des retours en arrière demeurent toujours possibles, comme le montre la décision récente du ministre français de l’intérieur, M. Nicolas Sarkozy, de ressusciter le délit de racolage passif, disparu du code pénal en 1993 (1). Une logique de répression revient à l’ordre du jour, en contradiction avec l’approche d’assistance adoptée par la France depuis 1960 ; ses conséquences néfastes pour les prostituées (accroissement de leur clandestinité, de leur précarité, de leur insécurité, de leur exposition au VIH et de leur dépendance à l’égard des proxénètes) ne font, dès à présent, aucun doute.

L’évolution de l’image de la prostitution demeure également partielle, car la plupart des abolitionnistes (2) oublient le plus souvent un de ses aspects pourtant essentiels, sa dimension sociale. Cet oubli conduit non seulement à une représentation tronquée du monde de la prostitution, mais surtout condamne à des prises de position en décalage avec les attentes, les préoccupations et les besoins réels des prostituées.

Economie informelle

Les liens entre prostitution et précarité sociale ne sont pas seulement oubliés, ils sont carrément déniés. Ainsi peut-on lire sous la plume d’une auteure abolitionniste que « les prostituées appartiennent à toutes les couches sociales » et que « la prostitution n’est plus l’apanage des seules catégories économiquement défavorisées (3) ». Une affirmation que démentent pourtant toutes les études tant soit peu attentives aux origines et aux trajectoires sociales des prostitués. Ainsi, celle qu’a conduite François-Rodolphe Ingold auprès d’un échantillon de 241 femmes et hommes prostitués parisiens montre une nette surreprésentation (41 %) des personnes issues « de milieux sociaux modestes ou très modestes, parfois marginaux (4) ».

De son côté, l’enquête norvégienne de Cecilie Høigård et Liv Finstad conclut que « ce sont les femmes de la classe ouvrière et du Lumpenproletariat qui sont recrutées pour la prostitution (5) ». Le niveau scolaire des prostituées est également très limité, comme le montre François-Rodolphe Ingold : « Si la formation professionnelle a eu lieu (dans 52 % des cas), elle a été le plus souvent élémentaire (apprentissage, CAP), ne se traduisant que rarement par un diplôme (6). »

De même, les conditions d’existence des prostitués sont des plus précaires. Une étude conduite en 1995 auprès de 355 femmes et hommes prostitués exerçant dans différentes villes françaises montre que 61 % sont dépourvus de couverture sociale ; un sur deux seulement dispose d’un logement stable, tandis que 41 % vivent à l’hôtel (2 % étant sans domicile fixe) (7). L’étude souligne également la fréquence des agressions : un tiers des personnes interrogées signalent avoir été agressées au moins une fois entre les mois de janvier et de mai 1995.

Ces données invitent à appréhender la prostitution non seulement comme une des expressions les plus brutales de la domination masculine, mais également comme une des manifestations les plus extrêmes des rapports économiques et sociaux. C’est en regard de la fermeture du marché du travail aux fractions de la population (spécialement féminines) les plus démunies économiquement et culturellement que la prostitution prend son sens.

Vendre son corps, ou plus exactement le louer pour un usage sexuel, constitue un des derniers recours possibles lorsque les moyens légitimes d’acquisition économique (principalement par le travail ou par des prestations d’aide sociale) sont inaccessibles. La prostitution relève de l’économie informelle au même titre que des activités (dont elle n’est pas exclusive) telles que le vol, la revente de drogue, la mendicité ou encore - dans des pays comme les Etats-Unis, où elle est rétribuée - la vente de son sang. En ce sens, et contrairement à ce qu’avancent certaines organisations de prostituées, ou certaines féministes promotrices de la « liberté de se prostituer », l’engagement dans la sexualité vénale n’est jamais un acte volontaire et délibéré. Produit de l’absence de moyens alternatifs d’existence, il résulte toujours d’une contrainte ou, au mieux, d’une adaptation résignée à une situation marquée par la détresse, le manque ou la violence.

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Cette dimension de contrainte se fait plus directement sentir au sein des couches les plus précaires et les plus dominées : jeunes en errance à qui le RMI est interdit tant qu’ils n’ont pas 25 ans, toxicomanes qui doivent réunir dans l’urgence du manque les sommes nécessaires à l’achat du produit dont ils et elles dépendent, mères de famille isolées ou étrangères en situation irrégulière pour lesquelles les prestations d’aide sociale sont insuffisantes ou inaccessibles... Les uns et les autres ne voient souvent d’autre recours pour survivre (et éventuellement faire survivre leurs enfants) que d’accepter les sollicitations d’hommes proposant de payer un rapport sexuel.

Mais la contrainte, on le sait, n’est pas qu’économique ; elle peut aussi être celle, mêlant à des degrés divers chantage affectif et violence physique, qu’emploient les proxénètes. L’apparition récente de réseaux étrangers de proxénétisme mafieux aux méthodes particulièrement violentes ne doit pas pour autant conduire à opposer les deux logiques. Non seulement le proxénétisme, comme l’ensemble des activités relevant du banditisme, fournit une occasion d’enrichissement rapide pour hommes des classes populaires dépourvus d’avenir dans l’économie légale, mais la prostitution remplit un rôle similaire pour les femmes qui leur sont soumises. Que celles-ci aient été abusées par de fausses promesses d’emploi ou qu’elles aient été conscientes de quitter leur pays pour se prostituer (tout en sous-estimant la violence et l’exploitation auxquelles elles allaient être soumises) ne change rien au fait qu’est recherché, dans chaque cas, un avenir meilleur dans un autre lieu que le pays d’origine à l’économie souvent dévastée et au système de protection sociale en ruine.

Cependant, toutes les personnes prostituées ne sont pas soumises à des contraintes aussi directes et brutales. La frustration sociale constitue une autre importante logique d’entrée et, surtout, de maintien sur le « marché du sexe ». La prostitution représente en effet une des rares voies d’accès à un niveau de vie auquel une origine sociale modeste et un faible niveau de compétence professionnelle ne permettent pas d’arriver. Ayant, toujours dans la douleur, franchi le pas et accepté d’endosser l’indignité et le stigmate, certaines personnes prostituées n’envisagent pas de quitter le trottoir, car elles savent pertinemment que le monde du travail leur est fermé, et que même l’accès à un emploi « normal » ne leur permettrait pas de maintenir le même niveau de revenus.

C’est parmi ces prostituées en situation relativement favorisée que se font entendre le plus fortement les revendications de reconnaissance de leur activité comme un « métier à part entière », une reconnaissance qui, selon elles, passe prioritairement par l’accès à la Sécurité sociale et aux allocations retraite dont elles sont, en tant que telles, exclues. Ces exigences sont souvent suspectées de répondre à une logique de rejet des prostituées les plus précaires, accusées, par celles qui se considèrent comme de « vraies professionnelles », de casser les prix, d’accepter les passes non protégées demandées par de nombreux clients, et donc de mener une concurrence déloyale. Elles n’en témoignent pas moins de l’extrême précarité de l’ensemble des prostitués. Leur activité leur permet soit de survivre au jour le jour, soit de s’intégrer au moins économiquement à la vie sociale (dans le meilleur des cas), mais toutes se trouvent dépourvues de protection devant des aléas de l’existence (maladie, agression, accident...) auxquels ils et elles sont tout particulièrement exposés.

« Pas dans ma cour ! »

En ce sens, la prostitution relève pleinement de cette logique de la désaffiliation sociale si bien décrite par Robert Castel (lire également page 3) : située à l’écart du monde du travail et de ses protections, elle représente une zone de vulnérabilité, tendue entre intégration et exclusion, au sein de laquelle les individus sont réduits à des activités dégradantes, risquées et souvent clandestines pour ne pas totalement sombrer dans l’inexistence sociale.

Dans ces conditions, on comprend que l’option du cantonnement de la prostitution dans des lieux (maisons closes) ou des zones urbaines spécifiques soit dépourvue de pertinence. Parfois réclamée par des associations de riverains victimes des « nuisances » causées par les prostituées, cette option relève en fait de la pure logique NIMBY (Not in my backyard! - « Pas dans ma cour ! »). Tout comme la répression du racolage, elle a pour seul objectif de chasser la prostitution de l’espace public pour la reléguer dans des lieux clandestins ou des zones isolées, où les prostitués seront encore plus vulnérables.

Faute d’intégrer cette dimension sociale, et d’exiger une véritable politique sociale en faveur des prostituées (8), les partisans d’une disparition de la prostitution ne peuvent rendre intelligibles les logiques qui conduisent et maintiennent tant de femmes et d’hommes sur le trottoir. En témoigne leur double vision des prostituées - dépendantes de souteneurs dont elles ne feraient que relayer et défendre les intérêts, ou inadaptées nécessairement victimes de traumatismes psychologiques.

prostitutes-paris-rue-st--007.jpg

Cela disqualifie a priori toute prétention des prostitués à la prise de parole publique et à l’expression de revendications. Du coup, certains abolitionnistes se condamnent à des prises de position inacceptables pour les prostituées, qui voient en eux des adversaires aux motivations puritaines, et se privent de l’appui que représenterait leur soutien au combat, aussi légitime que nécessaire, contre la politique de criminalisation de la pauvreté engagée par le gouvernement.

Lilian Mathieu

(1) Est défini comme « racolage passif » le fait « par tout moyen, y compris par sa tenue vestimentaire ou son attitude, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles en échange d’une rémunération ou d’une promesse de rémunération » ;, désormais passible d’une amende de 3 750 euros et d’une peine de prison de deux mois (six dans le projet initial).

(2) On désigne ainsi les organisations favorables à une abolition de la prostitution, dont les principales sont en France le Mouvement du Nid, la Fondation Scelles et le Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie.

(3) Claudine Legardinier, La Prostitution, Milan, Toulouse, 1996, p. 16.

(4) François-Rodolphe Ingold, Le Travail sexuel, la consommation des drogues et le HIV, IREP, Paris, 1993, p. 54.

(5) Cecilie Høigård, Liv Finstad, Backstreets. Prostitution, Money and Love, Polity Press, Cambridge, 1992, p. 15.

(6) Op. cit., p. 54.

(7) Anne Serre et al., « Conditions de vie des personnes prostituées : conséquences sur la prévention de l’infection à VIH », Revue d’épidémiologie et de santé publique, Masson, Paris, 1996, vol. 44.

(8) Des pistes pour une telle politique ont été esquissées dans l’article « La prostitution, zone de vulnérabilité sociale », Nouvelles questions féministes, Paris, vol. 21, n° 2, 2002.

Le Monde Diplomatique

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Membre, Collabo, 47ans Posté(e)
Djizus Membre 3 400 messages
47ans‚ Collabo,
Posté(e)

Il faut absolument faire lire cet article aux FEMEN qui vendent leurs fesses & milite pour l'émancipation des femmes en même temps. :D

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Membre, RAMBO, 46ans Posté(e)
ivo marin Membre 1 338 messages
46ans‚ RAMBO,
Posté(e)

Ce qu'il faut c'est interdir la prostitution des cavernes et investir dans des organismes ou des sites de rencontres de différents level.

Tout ceux qui ne sont pas d'accord sont soit stupid soit des dangers !

Modifié par ivo marin
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Membre, 45ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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heuresement que personne le souhaite être prostituer

mais si on peut l’empêcher voir controler c'est bien aussi

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Comme si les maisons closes allaient empêcher la prostitution de rue, comme si les coffee shop en Hollande empêchait le deal de cannabis de rue.

Comme si les nigérianes, roumaines, chinoises, bulgares ou autres albanaises allaient déposer leur CV :mouai: dans ces maisons closes.

"Monsieur le mac', je vous fais parvenir ce recommandé afin de vous informer que notre collaboration s'arrête en date de demain. Ainsi, je ne vous appartient plus, veuillez donc résilier dès à présent le contrat "d'assurance" me liant à votre entreprise et me rendre la caution payée en mains propres à votre supérieur hiérarchique. Salutations mafieuses.".

Bah oui...

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Membre, 37ans Posté(e)
Sandmann Membre 245 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Et comme si laisser les choses telles qu'elles est la solution peut-être?

Et si une prostitution encadrée pouvait être un moyen, pour des jeunes femmes, de retrouver une place dans la société en les faisant revenir dans un circuit plus conventionnel ou moralement acceptable pour certain(e)s?

Loin de moi l'idée de nier vos affirmations Imanouèl, mais votre intervention m'a donné le sentiment que, puisque çà ne mène a rien de bouger, il ne faut rien faire.

Modifié par Sandmann
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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)

Il faut absolument faire lire cet article aux FEMEN qui vendent leurs fesses & milite pour l'émancipation des femmes en même temps. :D

djizus ou comment faire une généralité avec un cas isolé qui de plus n'est pas une prostitué mais une escort girl ,nuance!whistling1.gif
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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

La réinsertion par la prostitution ? On fait comment ? On va voir la conseillère d'orientation entre deux passes ?

Alors que c'est les facteurs économiques qui poussent à cette extrémité, je crois qu'il conviendrais d'abord de s'attaquer aux causes du fléau en garantissant à tous un revenu descend ainsi qu'une protection sociale universelle. En amont, veiller à une scolarisation suivi.

Frapper durement les réseaux mafieux, et pourquoi pas aussi la clientèle. Le client donne son fric aux mafias, pas aux prostituées. Ce qui est accepter pour la drogue ne l'est plus pour ce trafic ?

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Membre, Posté(e)
daskydou Membre 8 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je sais que ce n'est pas une volonté pour toutes les prostituées, mais je ne pense pas que ce soit une contrainte pour toutes. Pourquoi ce serait un plaisir pour les hommes de coucher avec des femmes qu'ils ne connaissent pas, et pas pour les femmes ?

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Parce que tu ne choisis pas les clients. Alors que le client choisi sa pute.

Faut lire les témoignages de prostitués pour s'en convaincre. Il n'y a aucun plaisir, hormis celui du fric donné à la fin. Si c'était par plaisir, elles le ferait gratuitement. Faut arrêter l'hypocrisie.

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Membre, 45ans Posté(e)
Gardiane Membre 1 068 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

La prostitution résulte des inégalités économiques et sociales. Le problème c'est qu'il y aura toujours des plus riches et des plus pauvres, des inégalités dans une société humaine conduisant à l'exploitation des uns par les autres.

Reste l'éducation ... celle à ne pas utiliser le corps d'un autre comme s'il s'agissait d'un objet et en plus considérer cela comme normal. L'éducation au respect de l'autre dans sa globalité.

A partir du moment où nous connaissons tous des personnes qui estiment que d'autres sont de la merde parce qu'elles gagnent moins, parce qu'elles n'ont pas le même niveau d'étude, parce qu'elles ne naviguent pas dans les mêmes sphères, parce qu'elles n'ont pas la même couleur de peau, parce qu'elles n'ont pas le même genre, parce qu'elles n'ont pas la même orientation sexuelle.... ben y'a juste énormément de boulot pour "civiliser" les gens et calmer un peu leur problème d'égos.

C'est les clients qu'on devrait punir. Ça calmerait déjà beaucoup plus le jeu

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

moi j'ai toujours été partisan d'une remise en question des lois sur la prostitution, on appelle ça le plus vieux métier du monde ce n'est pas pour rien, d'aussi loin qu'on puisse savoir il y a toujours eu des gens pour vendre leurs charmes, je considère que ça n'a rien de dégradant.

La ou je ne suis plus d'accord c'est a partir du moment ou on stigmatise les prostitués (j'emploie le masculin car j'englobe tout, homme, femme, trans, etc), la loi telle qu'elle est met en danger des milliers de personnes dans ce pays, l'interdiction ne ferait qu'aggraver le problème.

La seule option raisonnable et viable c'est de reconnaitre la prostitution comme un métier a part entière, reconnu et encadré légalement, bref cesser de laisser tant de personnes a la merci des mafias diverses.

Je ne parle pas d'abroger les lois et revenir aux maisons closes d'avant guerre mais bel et biende refondre une législation qui crée plus de malheur qu'autre chose

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Membre, 45ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Comme si les maisons closes allaient empêcher la prostitution de rue, comme si les coffee shop en Hollande empêchait le deal de cannabis de rue.

Comme si les nigérianes, roumaines, chinoises, bulgares ou autres albanaises allaient déposer leur CV :mouai: dans ces maisons closes.

"Monsieur le mac', je vous fais parvenir ce recommandé afin de vous informer que notre collaboration s'arrête en date de demain. Ainsi, je ne vous appartient plus, veuillez donc résilier dès à présent le contrat "d'assurance" me liant à votre entreprise et me rendre la caution payée en mains propres à votre supérieur hiérarchique. Salutations mafieuses.".

Bah oui...

est ce une raison pour pas combattre la prostitution :gurp::gurp::gurp:

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Membre, 57ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

moi j'ai une copine qui est prostituée,

et elle le fait de sa propre volonté, et ça lui déplait pas des mas,

Elle est contente,

Voila, c'est sur que c'est pas un metier drole, c'est certes pas ce que je voudrais que ma fille fasse, mais même si elle est heureuse comme ça, je ne l'en empechera, chacun sa vie,

chacun voit midi a sa porte,

Si c'est ça qui lui plait.

En tout cas c'est sa vie, moi je demande de quelqu'un qu'il soit honnete j'entends par la sincere, et qu'il est un honneur, pour moi on peut très bien etre une pute et avoir de l'honneur, *

parce que l'honneur, c'est quelque chose de personnel, c'est pas les "on dit",

quelqu'un qui ne te fait pas de coup de putes, qui ment pas comme un charetier, et qui respecte les gens,

c'est ce que je souhaite,

Après ça elle peut faire ce qu'elle veut.

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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)

moi j'ai une copine qui est prostituée,

et elle le fait de sa propre volonté, et ça lui déplait pas des mas,

Elle est contente,

Voila, c'est sur que c'est pas un metier drole, c'est certes pas ce que je voudrais que ma fille fasse, mais même si elle est heureuse comme ça, je ne l'en empechera, chacun sa vie,

chacun voit midi a sa porte,

Si c'est ça qui lui plait.

En tout cas c'est sa vie, moi je demande de quelqu'un qu'il soit honnete j'entends par la sincere, et qu'il est un honneur, pour moi on peut très bien etre une pute et avoir de l'honneur, *

parce que l'honneur, c'est quelque chose de personnel, c'est pas les "on dit",

quelqu'un qui ne te fait pas de coup de putes, qui ment pas comme un charetier, et qui respecte les gens,

c'est ce que je souhaite,

Après ça elle peut faire ce qu'elle veut.

je crois que l'expression "coups de pute" était mal adaptéebiggrin.gif
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Membre, 37ans Posté(e)
lonkori Membre 1 419 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

moi j'ai toujours été partisan d'une remise en question des lois sur la prostitution, on appelle ça le plus vieux métier du monde ce n'est pas pour rien, d'aussi loin qu'on puisse savoir il y a toujours eu des gens pour vendre leurs charmes, je considère que ça n'a rien de dégradant.

L'age de la pratique n'est pas un bon argument.

Depuis que l'homme existe, il tue son prochain. Pourtant, je pense que tu n'es pas pour la légalisation du meurtre.

Pourtant, si la prostitution est un choix, je ne vois pas pourquoi on devrait l'interdire.

D'où...

La seule option raisonnable et viable c'est de reconnaitre la prostitution comme un métier a part entière, reconnu et encadré légalement, bref cesser de laisser tant de personnes a la merci des mafias diverses.

:plus:

...Pour que ce soit vraiment un choix, et non une forme d'esclavage.

Modifié par lonkori
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Membre, 57ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

je crois que l'expression "coups de pute" était mal adaptéebiggrin.gif

pas vraiment si tu veux mon opinion personnelle, j'ai remarqué que les putes, sont franches et directes,

par contre il y a des femmes qui se prennent pour des icones de la morale, qui fréquentent les lieu de culte, pour montrer pattes blanches, il y a en un paquet aussi, c'est pour dire t'as vu moi je suis religieuse,seulement pour cacher tout le reste, pour se donner une image altruiste, serieuse, exactement le contraire de ce qu'elles sont.

franchement moi qui n'aime pas l'hypocrisie, et l'hypocrisie, c'est quelque chose,, il y a un sacré paquet d'hypocrites,

et ben j'aime les putes.

bon par contre c'est vrai, je sortirai pas avec, à cause des cornes.

mais voila, je leur reconnais bcp de qualité qu'on trouve de moins en moins.

JE ne dis pas par contre qu'elles font toutes ça par choix, mais il y en a certaines oui.

JE pense que la sécurité de ces femmes, qui font ça volontairement c'est la seule chose dont on doit se préocupé, parce que c'est quand même un metier qui demande d'etre pratiqué dans des conditions correctes et sécurisées.

Modifié par sylvia 12
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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)

pas vraiment si tu veux mon opinion personnelle, j'ai remarqué que les putes, sont franches et directes,

par contre il y a des femmes qui se prennent pour des icones de la morale, qui fréquentent les lieu de culte, pour montrer pattes blanches, il y a en un paquet aussi, c'est pour dire t'as vu moi je suis religieuse,seulement pour cacher tout le reste, pour se donner une image altruiste, serieuse, exactement le contraire de ce qu'elles sont.

franchement moi qui n'aime pas l'hypocrisie, et l'hypocrisie, c'est quelque chose,, il y a un sacré paquet d'hypocrites,

et ben j'aime les putes.

bon par contre c'est vrai, je sortirai pas avec,

mais voila, je leur reconnais bcp de qualité qu'on trouve de moins en moins.

JE ne dis pas par contre qu'elles font toutes ça par choix, mais il y en a certaines oui.

JE pense que la sécurité de ces femmes, qui font ça volontairement c'est la seule chose dont on doit se préocupé, parce que c'est quand même un metier qui demande d'etre pratiqué dans des conditions correctes et sécurisées.

oui mais l'expression "coup de pute" ça veux justement dire faire preuve de tromperie,de duperie donc tout le contraire de ce que tu dis donc pour ça que je dis que l'expression est mal adapté à ta description de ton amie.
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Membre, 57ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

ce que je veux dire, que les vrais "putes" ne sont pas aussi putes que les putes non homologuées,

et que vraiment les putes (celles qui te font des coups de putes) sont ..."ailleurs" ( x files)

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