On ne se prostitue pas par plaisir.

C'est un argument masculin, qui veut se dédouaner de moral pour sa petite affaire. Puisque ça existe, allons y gaiement.

Argument masculin tenu par une (ou des) femme(s) qui veulent se dédouaner de moral pour leur petite affaire?

On en revient toujours au même constat.

Puisque "certaines", qui reste à quantifier, le font, alors fermons les yeux sur l'immense majorité qui le subit.

Je suis contre la proxénétisme, mais pas contre la prostitution en elle-même.

Le tout est de trouver un moyen efficace de combattre le premier, sans empêcher certaines personnes (aussi rares soient-elles) de se prostituer par choix.

C'est plus facile à dire qu'à faire, certes.

J'avoue que je comprends pas les femmes qui cautionnent sachant que c'est par détresse qu'elles arrivent à se prostituer. Oui, on doit avoir le choix, mais ça n'est jamais que la conséquence d'un monde où vous êtes fragilisée plus que quiconque.

Alors avant de dire oui à la liberté j'aimerai lire oui à l'égalité de traitement dans ce monde.

Je ne cautionne pas le proxénétisme ni la misère humaine, je cautionne les nanas qui ne font pas ce métier par contrainte, même si elles ne sont qu'une minorité.

C'est plus clair là?

Je cautionne également les films X tant qu'ils sont tournés avec le consentement des figurants.

Et les escort-boy, tu penses qu'ils font tous ça par nécessité financière ou sous la contrainte?

Donc à partir du moment où c'est une nana, il n'est pas concevable qu'elle le fasse par choix?

On en revient à la question, pourquoi est-ce considéré comme dégradant d'un côté et pas de l'autre?

C'est peut-être une minorité, mais c'est tout de même un fait.

Je ne considère pas comme dégradant le fait de vouloir survivre dans ce monde. Ce qui l'est à mon sens c'est l'attitude du client de base, qui ne se paye certainement pas des escorts girls à 500 £ l'heure.

La prostitution masculine participe du même problème économique. Loin des clichés du gigolo, la population est plus dans l'homosexualité, trans, camés et marginaux qui ne s'en sortent pas autrement.

Quand le sujet dit "on ne se prostitue pas par plaisir", cela inclue les hommes.

Je ne te parle pas de survie.

Je te parle de la minorité qui ne le fait pas par contrainte.

Trouves-tu dégradant de pratiquer la prostitution par choix?

C'est pas le sujet. Ca ne représente rien dans le monde de la prostitution.

Et que ce soit par choix ou par contrainte je ne trouve pas ça dégradant. Pas plus que n'importe quel taf où l'on subit la loi économique, implacable, qui nous fait ravaler notre dignité au nom du loyer à payer.

Ce n'est pas la prostitution qui me pose un problème, mais l'attitude des clients. Leur égoïste, l'abstraction de la misère d’autrui pour un bénéfice aussi médiocre.

Le but du sujet n'est donc pas de jeter l'opprobre sur la profession mais bien de casser le mythe du "elle le fais par plaisir", ou pire: "c'est qu'une pute".

Et d'ouvrir les yeux aux consommateurs sur la responsabilité qu'ils portent dans l'entretient de la misère humaine, eux qui souvent se plaignent du manque de solidarité, de la déliquescence de la société vers un individualisme forcené.

On ne choisit pas d'être esclave, on le subit.

Je comprends bien ton point de vue.

Mais dans le sens où tu exclus une certaine catégorie de prostitué(es), ne serait-ce qu'une minorité, je n'y adhère pas.

Car par la même, tu exclues des clients potentiellement eux-mêmes en difficulté sociale (même s'ils sont, eux aussi, une minorité).

Le proxénétisme et la misère sociale sont des fléaux qu'il faut combattre, mais verrouiller toutes les portes (qui le sont déjà en partie), je doute que ça remédie au problème. Les réseaux de proxénètes ne s'arrêtent pas à la loi, et les clients non plus..

Je n'exclus rien, n'y ne souhaite interdire.

Mais si y a pas de clients, y a pas de trafic, c'est simple.

Et sous prétexte que t'es dans la merde socialement, ça t'autorise à profiter de la misère des autres ? Je soutiens plus la thèse qui défend la répartition juste des richesses.

Et sous prétexte que t'es dans la merde socialement, ça t'autorise à profiter de la misère des autres ? Je soutiens plus la thèse qui défend la répartition juste des richesses.

Et vice-versa. :D

Après, entre un client socialement précaire et une prostituée dans la même situation, à savoir lequel se sent le plus mal dans la situation...

Comment mieux combattre les réseaux et le proxénétisme sans fermer toutes les portes? Telle est la question.

Combattre la misère et être solidaire face aux exploiteurs de tous poils ?

Tu fais exprés ou t'as oublié de lire la moitié de ma phrase?

C'est dingue d'être aussi borné.

Lequel se sent le plus mal ?

J'ai pas le souvenir d'avoir entendu un mec crier sa honte d'aller aux putes, mais des récits de putes, ça, j'en ai bouffer des lignes. Se sentir mal, physiquement, et mentalement.

Je crois que la phrase qui m'est le plus souvent été dite c'est: un cul c'est un cul. Phrase de client.

Le ou la professionnel parle de fric, jamais de rapport humain, comme si il n'existaient pas. La personnalité s'efface pour ne laisser place qu'à la transaction. Enchaîner les clients en regardant sa montre.

Ils sont peut-être aussi minoritaires que les prostituées par choix, mais une partie de la clientèle est composée d'hommes en situation de détresse sociale, de précarité, de handicap, ou d'isolement, et qui n'ont pas d'autres moyens de rencontrer des femmes que d'aller chez les "putes".

Et ils ne le crient pas sur les toits.

Tu ne fais que dans la généralité.

Prostituées => toutes "contraintes"

Clients => tous "vicieux"

J'ai parlé de vicieux ?

Non, je dis simplement que le client fait abstraction de la misère sociale en se réfugiant dans un argumentaire fallacieux. Ce n'est pas du tout la même chose. Le client trouve normal cette relation, alors que la prostitué non. Je fais pas de généralité, je m'en borne aux données chiffrées de la prostitution qui affirme que l'écrasante majorité ne veux pas de ce métier mais le fait par obligation ou contrainte.

Et je ne vois pas en quoi la détresse sociale oblige à aller voir une prostitué. On peut vivre sans sexe, je te rassure. Tu serais prête à ouvrir tes cuisses pour le bien être sexuel de ces gens en grande détresse ? La camaraderie amoureuse à ses limites je pense, non ?

Moi je préfère l'abstinence que de rajouter à la misère.

Bonne nuit.

Quel que soit l'avis qu'on peut avoir sur la prostitution, la morale judéo chrétienne qu'on nous impose depuis quinze siècles fzit de gros dégats

Et je ne vois pas en quoi la détresse sociale oblige à aller voir une prostitué. On peut vivre sans sexe, je te rassure. Tu serais prête à ouvrir tes cuisses pour le bien être sexuel de ces gens en grande détresse ? La camaraderie amoureuse à ses limites je pense, non ?

Moi je préfère l'abstinence que de rajouter à la misère.

Quel que soit l'avis qu'on peut avoir sur la prostitution, la morale judéo chrétienne qu'on nous impose depuis quinze siècles fzit de gros dégats

Tu crois qu'acheter un corps ou avoir une relation sexuelle par besoin pécunier et non par plaisir n'est jugé que par la morale judéo-chrétienne ?

Je refuse tout risque de conflit avec un modérateur, fin de ma participation au sujet

C'est dommage que tu le prennes comme cela, c'était une simple question, il n'y a rien de polémique derrière. Je n'ai pas mis de smiley ou d'insinuation. C'est une question que je me pose à moi, à toi, à toute personne qui veut bien y réfléchir, en toute bonne foi.

J'ai parlé de vicieux ?

Non, je dis simplement que le client fait abstraction de la misère sociale en se réfugiant dans un argumentaire fallacieux. Ce n'est pas du tout la même chose. Le client trouve normal cette relation, alors que la prostitué non. Je fais pas de généralité, je m'en borne aux données chiffrées de la prostitution qui affirme que l'écrasante majorité ne veux pas de ce métier mais le fait par obligation ou contrainte.

Et je ne vois pas en quoi la détresse sociale oblige à aller voir une prostitué. On peut vivre sans sexe, je te rassure. Tu serais prête à ouvrir tes cuisses pour le bien être sexuel de ces gens en grande détresse ? La camaraderie amoureuse à ses limites je pense, non ?

Moi je préfère l'abstinence que de rajouter à la misère.

Bonne nuit.

Ben écoute, je te conseille le film "nationale 7" par exemple.

Et oui, il existe des personnes socialement isolées, en grande difficulté d'insertion, qui n'ont comme contact avec l'autre que celui qu'ils peuvent acheter. Il existe des hommes qui sont incapables d'aborder des femmes, ou même une quelconque autre personne.

Peut-être que toi tu peux vivre sans sexe, ou sans aucun contact physique, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Bref, ce que je constate c'est que tu fais des cas généraux, en faisant complètement abstraction des autres.

TOUTES les prostituées ne le font pas par contrainte, ni par misère, et TOUS les clients ne sont pas des mecs qui prennent la femme comme objet, juste pour satisfaire leur "petite affaire".

J'avais un collègue qui avait terminé ses études par un stage dans une structure accueillant des personnes en très grande précarité, (SDF, prostituées, malades mentaux, et autres...)

Ben ça peut paraître con, mais la plupart des prostituées avaient déjà connu au moins une fois, le cas d'un client qui les avait payées pour discuter...

Mais bon, tu sais ce qu'on dit... "les généralités sont, au point de vue intellectuel, des maux inévitables."

T'es complètement hermétique, chacun son truc...

Moi je suis favorable à la prostitution lorsqu'elle est choisie, pas toi, on ne tombera pas d'accord, c'est la vie.. :p