22 % des médecins étrangers en France sont Algériens

La France compte de plus en plus de médecins diplômés à l’étranger. Sur un total de 215 865 médecins actifs recensés jusqu’au 1er janvier 2013 par le Conseil de l’Ordre des médecins (CNOM) dans ce pays, 17 835 en activité régulière, soit 9 % des effectifs, n’ont pas été formés dans l’Hexagone. C’est ce qu’a révélé hier mardi le docteur Patrick Romestaing, chargé de la démographie au Conseil, au cours d’une conférence de presse.

D’ici 2018, a-t-il indiqué, le Cnom prévoit une nouvelle augmentation, d’environ 34 %, de cette population venue d’ailleurs et qui constitue la majorité, contrairement à leurs homologues porteurs de diplômes français (63,5 % contre 43,1 %). En 2012, a précisé le conférencier, près d’un quart des nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre avait un diplôme obtenu hors de France (11,4 % européen, 12,7 % extra européen). Fait remarquable, « les pays les plus représentés sont l’Algérie (22,2 %), au premier rang, puis la Roumanie (17,7 %) et la Belgique (8,9 %). La Syrie, le Maroc, la Tunisie, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne complètent la liste », a souligné M. Romestaing, en indiquant que parmi ces diplômés à l’étranger certains peuvent être des Français qui se sont inscrits dans des universités hors de France pour contourner le numérus clausus imposé sur le nombre d’étudiants dans les facultés de médecine. Quoi qu’il en soit - et d’après les données relatives aux praticiens venus du Maghreb - un tiers d’entre eux sont des Algériens. D’après des estimations, ces derniers seraient autour de 8000 exerçant dans différentes régions de France sans compter tous ceux qui exercent dans les hôpitaux avec un statut d’attaché sans être inscrits au tableau de l’Ordre. Et qui, selon le docteur Romestaing, « sont recrutés en toute illégalité pour remplir des postes vacants de médecins, souvent sous la pression d’élus locaux » qui veulent éviter les « déserts médicaux » dans leurs communes.

Aux yeux du Conseil français de l’ordre des médecins, ces médecins « harragas » - c’est le terme qui vient à l’esprit quand on voit la précarité dans laquelle se trouvent certains d’entre eux - travaillent au « gris » car leurs diplômes ne sont souvent pas reconnus et leurs salaires sont inférieurs à ceux des médecins français.

Les départs de médecins algériens vers la France ne sont pas un phénomène récent. Il date déjà d’une trentaine d’années, voire plus, mais s’est accéléré durant les années 1990 pour se poursuivre jusqu’à maintenant en raison de l’attrait que représente pour eux le travail dans ce pays. Si on ne dispose pas de statistiques officielles sur la « migration » de nos médecins vers d’autres cieux, des chiffres récents présentés à l’occasion de colloques ou de séminaires en relation avec la santé évoquent des « milliers », plus de 6000, praticiens qui ont choisi d’autres marchés du travail que celui du pays.

source/ http://www.reporters.dz

"...car leurs diplômes ne sont souvent pas reconnus et leurs salaires sont inférieurs à ceux des médecins français. "

C'est quoi qui les attire alors finalement ?

C'est quoi cette ineptie des salaires des médecins, ou d'un défaut de reconnaissance de diplôme ?

Là où j'habite dans un rayon de 30 km il n'y a effectivement pas de médecins français ils sont tous roumains ou tchèque, mais leurs "salaires" comme tout médecins en France -sauf les hospitaliers - sont installé en libéral et se font leur propre revenus et doivent être inscrit à l'ordre des médecins et disposer d'un doctorat en médecine.

Il semble quand même que nous manquions dans nos campagnes passablement de médecins - généralistes ou spécialisés, là où je vivait avant (région du valentinois) c'était des libanais ou des arméniens qui palliaient au manque d'implantation de médecins français.

Pointer du doigt "les algériens" a encore un cht'i relent xénophobe particulièrement orienté et il pue avec en plus une sacré dose de désinformation.

"...car leurs diplômes ne sont souvent pas reconnus et leurs salaires sont inférieurs à ceux des médecins français. "

C'est quoi qui les attire alors finalement ?

pour une vie meilleurs, je le pense pas, parce que la plupart d'entre eux menemt une vie de chien de leurs pays bien sur.

Il y a 270000 médecins en France, 18000 médecins étrangers selon tes dires, soit 6,7%.

Parmi ces médecins étrangers, 22% sont algériens, soit 1,4%.

1,4% des médecins en France sont algériens ! Nous sommes donc envahis ! Cela mérite d'informer tout le monde de ce danger sur un forum public ! Vite je vais poster cela sur Forum . FR !

C'est quoi qui les attire alors finalement ?

Ben ils ont des jambes alors ils bougent.

C'est quoi cette ineptie des salaires des médecins, ou d'un défaut de reconnaissance de diplôme ?

oui les mèdecins étrangers exerçant à l'hôpital sont moins rémunérés que les français.

un mèdecin étranger, en l'occurence u n chirurgien Lybien que je connais personnellement à dû reprendre des cours pour faire valider son diplôme et pouvoir exercer en France.

Si pour les médecins issus de la Communauté Européenne, il est facile de s’installer en France, il n’en est pas de même pour tous les autres. Il faut savoir dès le début que les subtilités de la langue française peuvent procurer de faux espoirs aux médecins étrangers : réussir certaines épreuves d’examens ne veut pas dire « autorisation d’exercer ». Quand vous aurez satisfait à toutes les épreuves de validation de votre diplôme en France, (cela peut signifier tout recommencer depuis le début….), il vous faudra encore pratiquer pendant 3 ans dans un hôpital public ou PSPH sous tutelle d’un médecin qui validera vos compétences, avant de pouvoir prétendre à un exercice libéral. Mais tous les cas sont différents et la législation évolue aussi.

Si vous êtes originaire d’un pays ayant un accord spécifique d’équivalence de diplôme avec un autre pays européen, cet accord n’est pas valable pour la France. Chaque pays a ses propres procédures de reconnaissance de diplômes, mais elles ne sont pas transposables d’un pays à l’autre.

Je vous recommande de bien vous renseigner avant d’entreprendre vos démarches de validation de diplôme. Vous devez le faire auprès du Ministère de la Santé, avec en votre possession, tous vos diplômes traduits en français et tous vos documents attestant de votre pratique médicale antérieure.

Une fiche d’information complète, relative à la procédure d’autorisation d’exercice (PAE) des praticiens à diplômes hors Communauté Européenne (PADHUE) est disponible sur : http://www.anemf.org/IMG/pdf_PAE_information‐2.pdf

- See more at: http://www.professionmedecin.fr/medecins-etrangers/formations-et-diplomes-pour-les-medecins-etrangers/#sthash.miRTTWy9.dpuf

voir toutes les conditions :

http://www.professionmedecin.fr/medecins-etrangers/questions-relatives-aux-conditions-dexercice-des-medecins-etrangers-en-france/

un Algérien diplôme mèdecin en France ne peut exercer en Algérie, ce diplôme n'étant pas reconnu. il doit repasser un concours et est astreint à repasser une année supplémentaire de validation.

La création du DIS, en 1986, a permis aux étudiants algériens d'accomplir comme internes leurs quatre ans de spécialité en France. Beaucoup y ont même été encouragés par des bourses de coopération. « Ils n'avaient pas l'intention de travailler en France, mais ils ont été découragés par les obstacles administratifs dressés par les autorités algériennes, explique un des bénéficiaires du programme. L'interruption du processus électoral et le début de la guerre civile ont achevé de convaincre les indécis de rester. Les assassinats de médecins perpétrés par les GIA ont provoqué des départs massifs. Des praticiens installés ont tout plaqué pour se réfugier en France. Pour avoir droit à une carte de séjour, ils ont dû reprendre de zéro leur spécialité, dans le cadre du DIS. »

http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN02023paradsneirg0/Actualite-Afrique--paradoxes-algeriens.html

vous devriez lire ce livre

http://www.histoire-immigration.fr/magazine/2013/3/la-couleur-du-bistouri

oui les mèdecins étrangers exerçant à l'hôpital sont moins rémunérés que les français.

un mèdecin étranger, en l'occurence u n chirurgien Lybien que je connais personnellement à dû reprendre des cours pour faire valider son diplôme et pouvoir exercer en France.

Si pour les médecins issus de la Communauté Européenne, il est facile de s’installer en France, il n’en est pas de même pour tous les autres. Il faut savoir dès le début que les subtilités de la langue française peuvent procurer de faux espoirs aux médecins étrangers : réussir certaines épreuves d’examens ne veut pas dire « autorisation d’exercer ». Quand vous aurez satisfait à toutes les épreuves de validation de votre diplôme en France, (cela peut signifier tout recommencer depuis le début….), il vous faudra encore pratiquer pendant 3 ans dans un hôpital public ou PSPH sous tutelle d’un médecin qui validera vos compétences, avant de pouvoir prétendre à un exercice libéral. Mais tous les cas sont différents et la législation évolue aussi.

Si vous êtes originaire d’un pays ayant un accord spécifique d’équivalence de diplôme avec un autre pays européen, cet accord n’est pas valable pour la France. Chaque pays a ses propres procédures de reconnaissance de diplômes, mais elles ne sont pas transposables d’un pays à l’autre.

Je vous recommande de bien vous renseigner avant d’entreprendre vos démarches de validation de diplôme. Vous devez le faire auprès du Ministère de la Santé, avec en votre possession, tous vos diplômes traduits en français et tous vos documents attestant de votre pratique médicale antérieure.

Une fiche d’information complète, relative à la procédure d’autorisation d’exercice (PAE) des praticiens à diplômes hors Communauté Européenne (PADHUE) est disponible sur : http://www.anemf.org...formation‐2.pdf

- See more at: http://www.professio...h.miRTTWy9.dpuf

voir toutes les conditions :

http://www.professio...gers-en-france/

un Algérien diplôme mèdecin en France ne peut exercer en Algérie, ce diplôme n'étant pas reconnu. il doit repasser un concours et est astreint à repasser une année supplémentaire de validation.

La création du DIS, en 1986, a permis aux étudiants algériens d'accomplir comme internes leurs quatre ans de spécialité en France. Beaucoup y ont même été encouragés par des bourses de coopération. « Ils n'avaient pas l'intention de travailler en France, mais ils ont été découragés par les obstacles administratifs dressés par les autorités algériennes, explique un des bénéficiaires du programme. L'interruption du processus électoral et le début de la guerre civile ont achevé de convaincre les indécis de rester. Les assassinats de médecins perpétrés par les GIA ont provoqué des départs massifs. Des praticiens installés ont tout plaqué pour se réfugier en France. Pour avoir droit à une carte de séjour, ils ont dû reprendre de zéro leur spécialité, dans le cadre du DIS. »

http://www.jeuneafri...-algeriens.html

vous devriez lire ce livre

http://www.histoire-...eur-du-bistouri

Votre démonstration ne prouve qu''une chose

- que certains diplôme français ne sont pas reconnu universellement - ce n'est pas un scoop.

- que certains médecins en milieux hospitaliers n'ont pas les mêmes salaires que d'autres ce n'est pas un scoop.

Mais elle ne vaut rien en ce qui concerne les médecins libéraux, c'est la plus grosse part des médecins étrangers résidant et exerçant en France, or nous avons le plus grand mal à les faire venir s'installer ..... bizarre quand même non ?

au bout de quelques années ils partent aux USA ou au Canada.

et comme les français ils ne sont pas interessés par le monde rural ou les campagnes si vous préférez.

Qu'on donne a nos étudiants français la possibilité de poursuivre des études de médecine . Ceux qui ont une vraie vocation , etc etc

On dirait que les français sont nuls et qu'on a besoin des médecins étrangers .

Bref le chiffre fait plus que peur ..... mais bon les naïfs vont encore trouver ça normal

puée c'est vrai que «Parmi ces médecins étrangers, 22% sont algériens, soit 1,4%.» ça fout les jetons, de qui on se moque vraiment !

surtout que parmi ceux là, beaucoup sont bi nationaux

Sur les 8341 medecins etrangers inscrits a l'ordre des medecins, soit 3,5%, 2253 medecins, soit 2253 hommes et 919 femmes, sont des algeriens.

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Sur les 8341 medecins etrangers inscrits a l'ordre des medecins, soit 3,5%, 2253 medecins, soit 2253 hommes et 919 femmes, sont des algeriens.

Et cela vous gênerait d'être soignez par eux ?

Il me semble que c'était aux infos de France 2 y'a pas longtemps, un truc assez édifiant, grâce au numérus clausus en vigueur en ce moment nos étudiants en médecine partent étudier en Belgique notamment où le niveau est d'ailleurs plus bas qu'ici et on se trouve obligé de recruter des médecins d'un peu partout.

Près d’un médecin sur dix en France a un diplôme étranger (Les Echos).

Les médecins retraités et étrangers de plus en plus nombreux (Le Monde).

Qu'on donne a nos étudiants français la possibilité de poursuivre des études de médecine . Ceux qui ont une vraie vocation , etc etc

On dirait que les français sont nuls et qu'on a besoin des médecins étrangers .

Bref le chiffre fait plus que peur ..... mais bon les naïfs vont encore trouver ça normal

C'est aussi la formation de nos médecins qui est à mettre en cause. Récemment sur la 5, une émission parlant des "déserts médicaux" a pointée du doigt, témoignages à l'appui, la façon de former nos futurs médecins. Fini la vocation au service des malades, on ne fait que privilégier une hygiène de vie "normale" consistant à vivre comme tout le monde, loisirs, vacances, la ville pour avoir le confort...Pire, une jeune médecin qui avait choisit la campagne, a dit que c'était un cas d'exeption, car même en formation, la menace de finir au fin fond du Cantal ou de la Creuse est brandit si on travail mal.

Ce n'est donc plus le serment d'Hypocrate mais "d'hypocrite"...

@'charles

Et cela vous gênerait d'être soignez par eux ?

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Ce qui me gène c'est que l'année dernière j'ai dû emmener quelqu'un aux urgences de l'hôpital de garde ... déjà l'attente interminable car certains pour ne pas payer viennent directement aux urgences pour un simple rhume....mais bon passons cela ! .... ce qui me gène c'est que le médecin parlait tout juste français , j'avais du mal à comprendre ce qu'il racontait ....

Il y a un peu plus d'un an j'ai subit un quintuple pontage coronarien - le chirurgien qui s'est occupé de moi - un des bras droit du ponte - ne parlait que peu le français mais plutôt une langue du moyen orient- un américain partageait ma chambre et lui ne parlait que peu le français et fut pris en charge par le ponte - plus féru d'allemand que d'anglais apparemment - nous avons pourtant tout les deux parfaitement traités où donc est le problème ?

J'aurai été bien plus inquiet si celui qui me pris en charge avait été podologue

Le problème c'est qu'en France je préfère entendre parler français lol

Ah oui évidemment :D

l'usage d'une langue n'interfère en rien à la compétence évidement

Les mêmes qui chouignent d'être soignés par un médecin "qui parle mal le français" vont braire à longueur de temps sur le déficit, le trop d'impots et le trou de la sécu.

Les gestionnaires d’hôpitaux sont bien contents d'avoir cette main d’œuvre pas chère.

Quant à la sélection des médecins uniquement sur les maths telle qu'elle est pratiquée en France c'est un crime contre l'intelligence.

Pendant que d'autres braient sur le chômage , et sur plein d'autres choses

Ce petit jeu justement des gestionnaires d'hôpitaux qui , comme tu dis , sont bien contents d'avoir une main d'œuvre pas chère , tout comme d'autres à la tête de grandes boites , plus petites aussi qui pratiquent cela en accord avec ces gens qui signent un contrat hein ? donc qui acceptent les conditions de travail , salaire etc .......... eh bien tout ce petit monde , nous coule le pays .

Comme le travail au noir d'ailleurs !