Qu'est ce qu'un quartier "malfamé" ?

Qu' entend-on selon vous par "quartier (ou endroit) malfamé" ?

Pouvons-nous dire objectivement ce que ce terme signifie ?

Est-ce péjoratif ou bien plutôt réaliste ?

C'est pas les quartiers qui sont malfamés c'est les individus qui donnent une réputation à ce quartier.

Un quartier de centre ville peut être malfamé pendant 6 mois et ne plus l'être du jour au lendemain pour X ou Y raisons.

Une boîte de nuit peut être malfamée du fait d'un gérant mafieux et sans scrupule, puis devenir un endroit convivial une fois reprise.

Un café/bistrot, un parc, etc...

De la brique, du parpaing, du verre, du bois ou des tuyaux de cuivre, ça n'a jamais été agressif (sauf pour les illuminés de l'art abstrait).

Là, ou il y a des grandes barres avec des boîtes à lettres défoncées, des tags sur les murs et de la pisse dans les escaliers

des coins pas fréquentables pour deux ronds

Un quartier malfamé, c'est un quartier qui s'est acquis une mauvaise réputation d'avis général, aux yeux de la majorité donc. Ce qui sous-entend qu'une telle réputation ne lui a pas été associée du jour au lendemain, que bien des évènements s'y sont produits et avec une fréquence non négligeable, avant qu'on ne le qualifie communément de "quartier malfamé". [cf. le latin : fama = réputation, renommée ; a donné les expressions "malfamé", "remèdes de bonne femme" étymologiquement "remède de bonne fame"].

Si c'est péjoratif ou plutôt réaliste, je dirais plutôt réaliste, car si l'expression n'était que péjorative elle serait donc à prendre avec des pincettes, sous-entendant qu'on donnerait une mauvaise note à tel quartier mais uniquement par rapport à son point de vue propre. Exemple : le raciste qui taxe un quartier de malfamé seulement parce qu'une majorité d'immigrés y résident, mais pas en se basant sur des faits courants d'agressions, de délinquance, etc. Or c'est la fréquence des faits blâmables et rien d'autre, qui doit déterminer si un quartier est malfamé ou pas.

Un quartier où Harry Roselmack a tourné ?

Mal famé : qui a mauvaise réputation

Diffamé : qui a perdu sa bonne réputation

Et tant pis pour les vrais affamés. :dry:

Le quartier malfamé au Moyen Âge :

Chaque ville possède des rues mal-famées où des filles publiques exercent leur activité. On leur impose le port d’un ruban de couleur à la manche droite et d’un bonnet à pointe. L’usage de fourrure comme l’hermine leur est strictement interdit. La rue est le royaume des professionnels du crime. Gare aux crocheteurs de serrures, aux coupeurs de bourses, et autres vendeurs de « foin de la crèche de Bethléem »… Prudence dans les ruelles malfamées qui se transforment en de véritables coupe-gorge.

Le quartier malfamé dans la Rome antique :

Subure était, l’un des quartiers chauds de Rome, avec Vélabre et le Trastevere, certainement le plus connu de Rome, sa renommée provenant pour une très large part de sa mauvaise réputation due à l’amour vénal qui s’y pratiquait et qui, un temps, attira les poètes élégiaques. C’était ni plus ni moins, le quartier le plus malfamé de Rome. Le promeneur nocturne y risquait sa vie, le pauvre et les esclaves y trouvaient à bas prix toutes les joies et les réconforts qu’ils cherchaient car c’est là qu’on trouvait le plus grand nombre de prostituées, de brigands et d’esclaves en fuite.

(Wikipédia)

Au fil du temps et partout, on retombe sur les mêmes constantes du quartier malfamé : rues risquées pour le passant, présence de voleurs, de criminels, de prostitués, de trafiquants.

Là, ou il y a des grandes barres avec des boîtes à lettres défoncées, des tags sur les murs et de la pisse dans les escaliers

des coins pas fréquentables pour deux ronds

Là où il y a du fumier dans la maison, fumier non productif, il s'entend.

De belles maisons, des gens bien sous tout rapport, mais faux cul au possible, des gens qui sont "bien d'ici", mais n'hésitent pas à enterrer leur voisin avant même son décès...

Du parfum dans le cou, des bijoux aux poignets, des bagnoles dans la cour, et de la merde à l'intérieur, des coins pas fréquentables pour deux ronds.

La notion de "malfamé" est toute relative. Je préfère avoir une "cas social" (célibataire avec 6 gamins, qui bosse pour payer les études de ses gosses) comme voisine, plutôt qu'un pétasse friquée qui n'hésitera pas un instant si elle doit m'enfoncer pour asseoir sa position sociale.

Avant j'aurais répondu : malfamé = barre HLM, familles nombreuses, promiscuité, violence.

Aujourd'hui j'affirme : malfamé = petit coin perdu de montagne où la solidarité et l'entraide ont disparu, où le "chacun pour soi en crachant sur les autres" fait loi.

Il y a de plus en plus de "quartier malfamé", des endroits ou la peur, les craintes existent en permanence. Vous ne sortez plus de chez vous pour éviter de vous retrouver face à des dealers, des voyous, qui vous agressent !!!!

Voilà la réalité de ces quartiers, et ce n'est pas de la fiction !!!!!

Là ou je ne vis pas...<br>

Il y a de plus en plus de "quartier malfamé", des endroits ou la peur, les craintes existent en permanence. Vous ne sortez plus de chez vous pour éviter de vous retrouver face à des dealers, des voyous, qui vous agressent !!!!

Voilà la réalité de ces quartiers, et ce n'est pas de la fiction !!!!!

Ouais, je comprends.

Je vis ça dans mon village montagnard de 180 habitants...

Je n'ose plus sortir le matin, en pyjama pour aller à la cave chercher ma viande du midi.

Je n'ose pas non plus me promener dans le village avec mon jean's délavé et mes sabots verts (de jardin) par peur de me faire moquer ou insulter...

Les dealer de "bonne tenue" et voyous de la "bonne apparence" m'agressent.

C'est terrible de se sentir juger au sein de sa communauté.

Ouais, je comprends.

Je vis ça dans mon village montagnard de 180 habitants...

Je n'ose plus sortir le matin, en pyjama pour aller à la cave chercher ma viande du midi.

Je n'ose pas non plus me promener dans le village avec mon jean's délavé et mes sabots verts (de jardin) par peur de me faire moquer ou insulter...

Les dealer de "bonne tenue" et voyous de la "bonne apparence" m'agressent.

C'est terrible de se sentir juger au sein de sa communauté.

Terrible d'être jugé, tu es bien con ! J'ai vécu dans un village du 04, les montagnards ont leur mode de vie bien différent des quartiers des grandes villes. Que tu sois décontracté, guindé, clodo, tu vis sans faire chier les autres. Tous être humain doit vivre librement avec les autres. Sinon vas sur une ile déserte !!!!!!

Fama en latin veut dire réputation.

Mal famé, , c est un quartier qui n a pas une bonne réputation.

C'est l endroit où je ne mettrais pas un pied.

Terrible d'être jugé, tu es bien con ! J'ai vécu dans un village du 04, les montagnards ont leur mode de vie bien différent des quartiers des grandes villes. Que tu sois décontracté, guindé, clodo, tu vis sans faire chier les autres. Tous être humain doit vivre librement avec les autres. Sinon vas sur une ile déserte !!!!!!

Ouais, je te l'accorde...

J'ai marié un type bien d'ici, dont la famille est la première du village, manque de bol j'ai apporté avec moi deux gosses, issus d'un montagnard du village d'à côté, et j'ai eu l'audace de racheter la maison familiale... Grave erreur quand on est "rien qu'une rbate".

Sauf que la rbate elle cause mieux le patois d'ici qu'aucun autre villageois (qui eux sortent de loin, voir même très loin sans aucune attache), elle a repris l'utilité première de la bâtisse, à savoir une ferme (ça sert à rien d'avoir 450 m² habitables, il suffit de définir la partie vivable et le reste pour les bêtes), mais ça, ça fait des jaloux, des gens qui triment pour payer leur préfabriqué posé sur un flanc de montagne instable, quand moi j'ai la chance d'avoir payé (cher) une maison qui a déjà 200 ans, et reste dans la famille.

La tradition, la continuation, le respect des anciens, spa un truc "fun" chez nous, c'est une vraie ligne de vie.

Alors quand la "parisienne" me met au nez "ouais ta maison c'est un zoo", je lui oppose un "non, c'est une ferme, et tu sauras que d'aussi grosses maisons n'avaient pas pour but de se faire voir,mais bien de nourrir la famille, à l'époque, nous on a le respect des anciens, pas comme vous qui construisez n'importe où, n'importe comment" !

Un jour viendra où la roue tournera, une famine peut éclater demain, je suis à l'abri, moi, ma famille proche et élargie. Après je me fais moquer de brouetter du fumier? tant pis. D'avoir des pantalons craqués? nafoutre. De porter plus souvent des sabots que des talons hauts? c'est plus pratique. :)

Ce que je veux dire c'est que le terme "malfamé" est tout relatif...

Là où il y a du fumier dans la maison, fumier non productif, il s'entend.

De belles maisons, des gens bien sous tout rapport, mais faux cul au possible, des gens qui sont "bien d'ici", mais n'hésitent pas à enterrer leur voisin avant même son décès...

coin perdu de montagne où la solidarité et l'entraide ont disparu, où le "chacun pour soi en crachant sur les autres" fait loi.

je crois quand même que je pourrais aller me balader dans ton village de 180 âmes sans problème majeur, avec les tas de fumiers autour, le reste c'est ton problème, je rentre pas dans la vie des gens, je pense que les ruraux sont accueillants et que je pourrais laisser la voiture les portes non fermées, et que l'on m'inviterai à boire un coup, dis moi si je me trompe :smile2:

C'est négatif, ça veut plus ou moins dire mal peuplé etc.

Un quartier où les gens ont faim?

C'est négatif, ça veut plus ou moins dire mal peuplé etc.

Par ceux qui sont dedans oui.

Personnes non fréquentables, et si possible à contourner, pour éviter d'avoir des emmerdes à la clé

Un quartier sans femmes ?

(Celle là c'est pour le concours de jeux de mot pourri de la journée )