Aller au contenu

Messages recommandés

Membre, 40ans Posté(e)
loanh Membre 429 messages
Baby Forumeur‚ 40ans‚
Posté(e)

le problème c'est le fait d'être forcer de travailler pour survivre, mais accomplir quelque chose est plutot satisfaisant pour l'ego, être fier de faire quelque chose est agréable, c'est ce que les gens essaye de plus en plus de concilier pour facilité sa vie, vue qu'on est forcer de travailler autant le faire dans quelque chose avec lequel on est a l'aise

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Riflin avait écrit en son temps "la fin travail", essai pour le moins utopique.

Je pense de plus en plus que le travail est vital pour que l'homme perdure.

Quand je dis "travail" je ne parle pas forcément de réduction à l'état d'esclave, mais le travail opère chez celui qui l'effectue un effet positif, dont il n'est pas forcément toujours conscient.

S'accomplir en exécutant une tâche gonfle la confiance en soi, la matérialisation du sentiment d'être utile, et justifie les prises de position politique du travail dans la cité (il n 'existe aucun politique chômeur , le travail assoit la condition sociale) ..

Outre son aspect potentiellement pénible (et surtout obligatoire) , il est l'un des premières expérience de sociabilisation. C'est par le travail qu'on apprend les vertus de la hiérarchie ainsi que ses inconvénients, que l'on arrive à maturité et que l'on peut s'autoriser à remettre en question le monde de manière légitime; puisqu'on y participe.

De ce point de vue là, il n y a rien de plus aliénant qu'une trop longue et uniforme oisiveté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 497 messages
Forumeur inspiré‚ 48ans‚
Posté(e)

Il faut travailler avec energie et motivation, de façon flexible pour favoriser la croissance économique mondiale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Quand je dis "travail" je ne parle pas forcément de réduction à l'état d'esclave...

Ah bon ? Où ça ?

Je n'ai vu que des esclaves, mais c'est vrai que la plupart étaient heureux de leur situation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 497 messages
Forumeur inspiré‚ 48ans‚
Posté(e)

L'esclavage c'est comme l'art culinaire, c'est la présentation qui change. Ou au mieux comme l'égalité des sexes, qui annule la différence en contre partie de concessions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 497 messages
Forumeur inspiré‚ 48ans‚
Posté(e)

P.S. : C'est vrai que dans ce jeu égalitaire de concessions, c'est souvent l'homme qui finit devant la porte sans travail. C'est pour ça que je faisais un rapport avec le topic.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 16 659 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour Loargan,

Pour survivre, l’homme,l’animal, les plantes, les micro-organismes, partagent en commun, la nécessité impérieuse de se nourrir, de se protéger, de se reproduire.

Il n’y a rien de moral ou d’immoral dans cette observation,c’est un fait.

Comme la ressource en nourriture n’est pas disponible pour tous, en tout temps, en tout lieu, l’être vivant est contraint de s’adapter ou bien de mourir.

Dans le monde animal, cette adaptation correspond souvent à une migration périodique, c’est-à-dire a un changement de territoire pour disposer à nouveau, de nouvelles ressources alimentaires.

Cette contrainte existentielle est très risquée pour tous, notamment pour les animaux très jeunes, ou malades, ou très vieux. Cela nécessite pour eux, un effort physique dans la durée, un amoindrissement de leur réserve de graisse, la possibilité de perdre leur chemin, celle de croiser leurs prédateurs.

Cette réalité pour le monde animal sauvage est analogue à ce que l'homme désigne comme le travail. C’est-à-dire une nécessité impérieuse et vitale pour la survit de l’espèce.

Ce n’est pas parce que nous avons divisé, rationalisé les tâches du travail, que les fondamentaux perdent leur signification et leur pertinence.

Sinon celle de nous faire oublier et perdre, la notion de contrainte, indissociable du travail.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 497 messages
Forumeur inspiré‚ 48ans‚
Posté(e)

P.S. : Par "devant la porte", je voulais bien dire au-delà de la porte d'entrée, dans le sens le plus large.

smiley-mdr-ok-je-sors-clac_imagesia-com_4cr9.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)
1411670259[/url]' post='9278212']

Bonjour,

Dans son essai "Condition de l'homme moderne", la philosophe Hannah Arendt dit que l'avènement de l'automatisation, en vidant les usines, libèrera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, à savoir le travail.

Car c'est un fait que le désir d'être délivré des peines du labeur ne date pas d'hier, puisqu'il est aussi vieux que l'histoire humaine.

Le progrès pourrait donc bien nous affranchir totalement du travail grâce au progrès technique et scientifique toujours en marche, ce qui n'aura longtemps été que le privilège d'une minorité.

Alors quand je parle du travail, il s'agit bien évidemment du travail dans ce qu'il a de plus contraignant, et non pas de l'ouvrage qui mène à l'œuvre, que l'on peut faire de son plein gré, à titre de loisirs.

Certaines personnes sont heureuses et fières de travailler parce que cela leur permet de produire ce dont elles tirent quelque fierté, en plus de gagner un salaire en échange. Bon nombre de personnes aussi ne travaillent que pour gagner leur vie, mais se passeraient sans hésiter de travailler si cela leur était possible.

Viennent alors ceux qui pensent que l'oisiveté est mère de tous les vices, ce à quoi on peut objecter que tout un chacun ne se tournerait pas vers le vice pour occuper son temps libre ou par désoeuvrement en l'absence de travail, parce que le travail, en nous privant de notre temps et de nos forces, peut aussi bien être perçu comme le principal obstacle à l'épanouissement de l'homme, qui n'a plus autant les moyens de méditer, de penser, de s'instruire, de s'amuser, de produire des œuvres d'art, de faire du sport, à cause justement du travail.

D'ailleurs, lorsqu'on se penche sur l'étymologie de ce mot dans notre langue ou d'autres, on comprend bien des choses : c'est en effet le terme latin "trepalium" (ou tripalium) soit le dispositif servant à immobiliser les grands animaux pour le ferrage et les soins, et le verbe "tripaliare" = contraindre, qui sont à l'origine du mot "travail"* . Au VI° siècle le trepalium est même passé dans le langage courant en tant qu'instrument de torture destiné à empaler les suppliciés. De même en allemand, nous avons le mot "arbeit" qui prend racine dans le mot "arbaidiz" = misère, souffrance, labeur, ayant du reste sans doute une parenté avec le mot slave "rabota".

Autrement dit le travail nous fait souffrir, et nous n'y concédons que par obligation. Cependant, vous n'êtes pas obligés d'adhérer à cette idée. Peut-être que certains parmi vous ne conçoivent pas la vie autrement qu'avec un travail.

Nous savons de toute façon que nous avons besoin du travail pour manger, se loger, acheter de quoi s'habiller, et autres, mais en dehors de cela ? D'où ma question : avons-nous MORALEMENT besoin du travail ?

Je dirai oui et non:oui si on est dans un environnement de travail correct qui favorise l'épanouissement personnel (perspective d'évolution,utilité reconnue,etc...) et non si on est dans une entreprises qui applique une politique de rendement maximum au dépend du coté humain (bloquage d'évolution,le Lean management ,etc...).

Dans l'absolu je dirai que c'est gratifiant pour un individu de se sentir utile à la société mais cette utilité est remise en cause souvent par une élite (politique,chef d'entreprise,etc...)pourtant faites arrêter de travailler les éboueurs 1 semaine et vous verrez le résultat !dans une société tout le monde est utile du plus petit au plus grand(quoique...whistling1.gif).

Pour ma part je me passerai volontier de travailler car j'ai une autre utilité pour la société dans ma vie personnelle. Ne voir son utilité que par son travail c'est s'exposer à de grosses déconvenues (licenciement,etc...)car dans le monde du travail personne n'est indispensable ni remplaçable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois après...
Nouveau, Posté(e)
Murti Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour à tous

Le travail aujourd'hui est une absurdité sans non qui nous éloigne de l'essentielle.

Ce mot travail étais à l'origine l'expression verbale des bourreaux .....Je vais te travailler ...

L'être humain aujourd'hui devrais vivre sans avoir besoin de travailler.....Il se reposerais soignerais ses plaies et pourrais commencer à vivre

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Dans son essai "Condition de l'homme moderne", la philosophe Hannah Arendt dit que l'avènement de l'automatisation, en vidant les usines, libèrera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, à savoir le travail.

L'automatisation a certes vidé les usines. En revanche, elle a remplit les bureaux ! L'ouvrier de la modernité, c'est le type qui travaille toute la journée sur son ordinateur. C'est un travail qui est moins éprouvant, mais qui a aussi ses petites aliénations.

Les progrès dans les secteurs primaire et secondaire n'ont fait que multiplier les besoins dans le secteur tertiaire. Une industrie de l'automatisation (de l'informatique) est née, ainsi qu'une industrie des loisirs.

Ça n'empêche pas que la vie de l'employé de bureau d'aujourd'hui est plus facile - ou en tout cas moins éprouvante physiquement que celle de l'ouvrier. Mais en effaçant certains maux, l'homme fait surgir de nouvelles aliénations. L'homme d'autrefois était un homme qui souffrait physiquement, qui était opprimé. Mais cette oppression canalisait justement son énergie vitale. Aujourd'hui les hommes, physiquement confortables, syndiqués, soutenus par les institutions financières, ont de plus en plus besoin d'antidépresseurs car ils ne savent plus quoi faire de cette énergie. Les loisirs, de la manière que la vie moderne les a conçus, ne tiennent pas leurs promesses.

Car c'est un fait que le désir d'être délivré des peines du labeur ne date pas d'hier, puisqu'il est aussi vieux que l'histoire humaine.

Ça reste à voir. Ce n'est pas parce que notre époque est pleine de ces idées d'émancipation qu'il en allait ainsi de toutes les époques. Depuis le XVIIIe siècle, l'idée de libération des hommes, quels qu'ils soient, quel que soit leur rang social, a pénétré les esprits. Auparavant, il allait de soi que les nobles étaient des hommes supérieurs et que les hommes du peuples étaient destinés à les servir.

Le progrès pourrait donc bien nous affranchir totalement du travail grâce au progrès technique et scientifique toujours en marche, ce qui n'aura longtemps été que le privilège d'une minorité.

Alors quand je parle du travail, il s'agit bien évidemment du travail dans ce qu'il a de plus contraignant, et non pas de l'ouvrage qui mène à l'œuvre, que l'on peut faire de son plein gré, à titre de loisirs.

Je comprends parfaitement ce que tu veux signifier, mais je me demande tout de même si la distinction est si pertinente qu'il le paraît. Les hommes ne travaillent-ils pas finalement à ce qu'ils peuvent, plutôt qu'à ce qu'ils veulent ? Les hommes à qui échoit un travail ingrat sont souvent dénués d'autres talents ou aptitudes particulières. Enfin, c'était moins vrai auparavant mais l'État moderne fait en sorte d'atténuer beaucoup ces cas injustes de talents gaspillés à cause du caractère aléatoire des conditions économiques ou sociales.

Le philosophe qui aime son travail mais qui n'y consacre pas moins toute son énergie, ainsi que de longues journées, jusqu'à s'éreinter lui-même, dirait-on que sa vie est une vie de loisir ? Tout ouvrage destiné à la collectivité humaine contient sa part de contraintes puisque l'individu doit se plier aux normes de la culture. Il doit adapter ses desseins à ses semblables afin d'être adéquatement reçu.

Viennent alors ceux qui pensent que l'oisiveté est mère de tous les vices, ce à quoi on peut objecter que tout un chacun ne se tournerait pas vers le vice pour occuper son temps libre ou par désoeuvrement en l'absence de travail, parce que le travail, en nous privant de notre temps et de nos forces, peut aussi bien être perçu comme le principal obstacle à l'épanouissement de l'homme, qui n'a plus autant les moyens de méditer, de penser, de s'instruire, de s'amuser, de produire des œuvres d'art, de faire du sport, à cause justement du travail.

S'épanouir, devenir ce que l'on est, cela est quelque chose qui se fait beaucoup - sinon essentiellement - vis-à-vis les autres. Ainsi, penser devient un acte d'épanouissement dans la mesure où ce penser fait retour vers les autres, où je lui donne une forme telle qu'il puisse être saisissable par les autres, ce qui exige évidemment un travail contraignant. Même chose en ce qui concerne l'instruction. Je ne peux m'instruire dans une solitude lunaire, ou alors cela n'est pas de l'instruction mais bien de la recherche. Quant à la méditation et à l'amusement, on peut penser qu'ils sont vitaux en ce que l'homme a besoin de se détendre de temps à autres, de s'échapper parfois de son travail. Mais c'est par le travail seulement qu'il forge son individualité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Et puis ça ne permet pas de comprendre comment le travail ou disons le monde de l'entreprise parvient à un tel degré de mobilisation des subjectivités ?

As-tu lu La mobilisation infinie de Sloterdijk ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Bonjour,

Dans son essai "Condition de l'homme moderne", la philosophe Hannah Arendt dit que l'avènement de l'automatisation, en vidant les usines, libèrera l'humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, à savoir le travail.

Car c'est un fait que le désir d'être délivré des peines du labeur ne date pas d'hier, puisqu'il est aussi vieux que l'histoire humaine.

J'ai acquis la quasi-certitude que la majorité des humains sont incapables de vivre leur oisiveté sans sombrer dans la dépression. Ils ont besoin d'avoir un maître pour pouvoir le brimer et rejeter sur lui les reproches qu'ils ne sauraient s'adresser à eux-même. Ils ont besoin qu'on leur donne des ordres, des directives, ils ont besoin de voir l'ordre incarnée ne serait-ce que pour l'identifier s'ils veulent le transgresser.

Hannah Arendt a fait l'erreur de croire que toute personne peut être philosophe, ce qui n'est pas le cas. Il y aura toujours les éleveurs d'un coté et le bétail de l'autre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Heven Membre 1 045 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vivre sans travail c'est comme vivre sans manger.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×