Croire : ça change quoi concrètement dans une vie ?

Quels sont vos témoignages à ce sujet?

Ca change tout

Explique!

Croire, ça peut aider ceux qui ont peur de l'inconnu.

Je te conseille de regarder le film "l'invention du mensonge", surtout la scène où la mère du héros meurt : je trouve que cette scène explique parfaitement ce que peut apporter la croyance.

Salut.

L’espoir fait vivre. L'effet placebo, c'est pas cher et ça peut rapporter gros.

++

Croire c'est aussi une porte d'accès aux 85 ou 90% des capacités du cerveaux inexploitées ou non maîtrisées ; et qui parfois fonctionnent à notre insu .

Prémonition d'évènements, télépathie, hypnose, autoguérison, visions paranormales, réactions de protection par anticipation réflèxe, Etc etc etc....

Croire c'est aussi un accès au monde de l'Au delà , pour ceux qui ont des facultés médiumniques. NDE et OBE ( expériences aux frontières de la mort, décorporations etc largement observées à présent dans les milieu hospitaliers et médicaux .

Croire , c'est aussi s'accorder l'aide d'entités extérieures ( que certains appellent Saints, Anges, Guides, Protecteurs...)dans les moments les plus urgents mais aussi pour le quotidien .

Croire est un acte de foi qui ne concerne pas que les croyants puisque les agnostiques ( ceux qui ne croient pas ou n'ont pas de religion particulière) bénéficient eux aussi de telles aides .

Ce n'est qu'un avis, le mien ! Vous n’êtes pas obligés de le croire.... mais vous n'échappez pas aux manifestations que 'croire' engendre , que vous le vouliez ou non !

Comme Bart Sylvain ( post plus haut), je te note le titre d'un autre film . A l'approche de Noël , tu peux visionner le film pour enfants ' Le pôle Express' de Robert Zemeckis.

Cet excellent dessin animé, avec Tom Hanks, est une métaphore de ce que veut dire ' Croire'. A travers les enfants qui ne croient plus au Père Noël, l'auteur montre l'alternative de la croyance qui engendre aussi la confiance .

www.youtube.com/watch?v=cCNy5JCfaOg

çà permet certainement de relativiser les choses,

de ne pas s'arreter sur des détails ni dramatiser, prendre du recul ,s'éveiller spirituellement,s'épanouir personnellement....bref çà peut très positif à condition de rester mesuré et maitre de soi.

Je crois que je crois mais je ne sais pas ce à quoi je crois...

J'envie ceux qui ont la foi quand bien même ils se tromperaient dans leur représentation ce que je crois très probable...

Mais ma sincérité autour de ma construction intellectuelle choisit rationnellement de ne pas m'illusionner.

Trop peut être...

J'assimile ça à l'amour.

Je ne comprends pas l'amour.

On rencontre quelqun, on a envie d'être au près d'elle, la vie prend davantage de sens, on a une attirance, une attraction, une force supplémentaire...

Et si on se demande pourquoi on aime, on a que des bribes de réponses.

Parce qu'on se rend compte que ce qui attire, ce n'est pas tout ce qu'on coucherait sur un petit bout de papier, jamais.

On ne sait pas pourquoi on aime mais on sait qu'on aime...on le sait.

C'est plus clair que 2 + 2 font 4 parce que je ne sais pas aimer à moitié alors que 2 + 2 font 4 n'est qu'une froide information donc une moitié d'information.

Et bien quand je regarde le ciel, le soleil, la terre, la vie, les relations humaines, je suis remplie d'amour et de reconnaissance envers la vie.

Dans le même temps, rationnellement, c'est impossible de se dire que cela a un sens ou que cela n'en a pas.

Alors, il faut dépasser la raison et préfèrer penser avoir un libre arbitre, arrêter de réfléchir rationnellement et m'émerveiller, ressentir la compassion que je ressens.

Dans le même temps, avec l'amour, je personnifie la personne que j'aime.

Je ne sais pas pourquoi mais je sais qui.

Alors que pour le sens de ma vie, je ressens au dela de la raison un sens.

Mon intime conviction est qu'il y a un sens.

Et je m'illusionne bien entendu faut de démonstration, mais c'est mon intime conviction.

Il y a quelque chose.

Et mon problème, c'est que je ne sais pas qui ou quoi remercier de me l'avoir donnée cette vie.

Et c'est une espèce de vide parce que je construis mon sens sans savoir, juste pour être en phase avec mon ressenti, mes valeurs, mon humanité.

Qu'importe la vie après la mort puisque s'il n'y a que la vie et bien la mort n'existe même pas...

Je ne me souviens pas des 14 premiers milliards d'années...

La vie après la mort est souvent la quête des croyants.

Pas la mienne.

Et je ressens une frustration devant ce sens qui n'est pas donné.

Et une énorme reconnaissance pour je ne sais qui, je ne sais quoi, le hasard peut être.

Mais je ne crois pas au seul hasard.

Alors au delà de la frustration, j'essaye d'être digne de la vie qui m'a été donnée et de la personnalité qui fait que j'écris "je" quand bien même "je" serai un con et un pion.

La vie, c'est donner son sens à sa vie faute de sens à la vie.

Quand on aime et qu'on construit le sens de sa vie activement, on se pose moins de question sur le sens de la vie.

Il y a des phases.

C'est une quête d'amour croire en Dieu je crois.

Bonjour, :)

Croire? Oui mais en qui, en quoi?

Le culte quel qu'il soit reste quelquechose d'intime, et de sacré.

Ma propre foi me permet de faire face à la vie, en pensant à des jours meilleurs.

Ma croyance est comme un baume que l'on pourrait apposer sur les blessures de la vie.

C'est à la fois une force (on peut aller de l'avant) mais aussi une faiblesse (on ne peut pas prouver, démontrer ce en quoi l'on croit).

Je ne tente de convertir personne, parfois le simple fait de prier m'apaise, d'autres vont au cours de zumba et d'autres encore pratique un sport, une activité bénévole.

C'est un refuge...

Le temps me manque là maintenant, mais je reviendrais développer, si vous pensez que ça peut être utile. :)

Bonjour,

Je définirai l'impact de la croyance a contrario:

ne croire en rien, c'est être hyper pessimiste, et la vie doit être bien triste dans ce cas.

Par contre ça ne veut pas dire qu'il faut croire forcément en une religion: mais je pense qu'il faut avoir foi en certaines institutions ou personnes, s'en remettre à quelque chose ou quelqu'un qui nous servira de guide.

Ca peut être un élève qui croit sa maitresse,

Un chercheur qui croit qu'il y a de la vie sur Neptune,

Un pélerin qui croit qu'en marchant 2 heures il sera lavé de tous ses péchés,

un électeur qui croit que le changement c'est maintenant,

une gamine qui croit en son pouvoir de séduction

Un amant qui croit sa maitresse

Bref il y a toujours quelque chose en quoi on doit croire, et les religions permettent de se fixer une ligne de conduite, d'inculquer des valeurs (après comme pour tout ce sont les abus qui ne sont pas bon, mais dans le principe ça peut apporter de bonnes choses).

Je ne me souviens pas si j'ai déjà cru à ma religion autrement que comme à une histoire de princesse et de dragon, mais je sais qu'aujourd'hui encore j'ai une sorte de fidélité à cette culture, à des valeurs qui ont permis de bâtir cette espèce de machine mal huilée qui me sert de conscience.

Chacun a ses besoins, et si croire permet de se rassurer, de se donner un but, alors ça peut apporter beaucoup.

Quand je vais chez mon médecin, je crois qu'il a bien son diplôme de médecin...

Tant qu'il te soigne et te réconforte....tu crois surtout ses paroles ...

Bonjour,

...

Par contre ça ne veut pas dire qu'il faut croire forcément en une religion:...

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Juste on est ici en section "Religion et Culte", donc on peut croire en l'institution Pôle Emploi, ou en la médecine mais c'est hors sujet.

Juste on est ici en section "Religion et Culte", donc on peut croire en l'institution Pôle Emploi, ou en la médecine mais c'est hors sujet.

Oui je sais bien, mais ce que j'essayais de montrer maladroitement, c'est que peu importe en quoi on croit, on a besoin de croire: pour beaucoup ça passera par la religion, mais chacun sa façon de procéder.

Je considère la religion comme un guide de la même façon qu'un élève va le faire avec son professeur.

Donc croire en quelque chose, même si ça n'est pas une croyance religieuse, pour moi ça tient du même principe.

Pour la médecine ça peut passer, pour pôle emploi c'est moins vrai (mais surtout parce que je n'y crois pas beaucoup).

Et je veux bien croire que j'ai raison ^^' (ça c'est pour la boutade, pas la peine de citer cette phrase pour me la recoler dans le dentier :) )

@ Atia : en section "religion et culte", on cause de "ça", aps des "croyances" en général...

Après que vous approchiez la religion à la manière d'un élève face à un professeur, maladroitement, je le comprends.

Cependant, discutons de nos croyances, de nos approches, des choses qui font que nous continuons de croire.

Si le rapport "dominé dominant" (qui est très bien reflété par votre analogie par l'élève et le professeur) constitue une des approches de la foi, il n'est pas le seul aspect.

En ce qui me concerne, je reste soumise à certains principes, appris dans la foi (je ne développerais pas ici, ce n'est pas le lieu adéquat), cependant je conserve un certain libre arbitre. Et je tente de tirer le meilleur de mes croyances pour en jouir pleinement et en faire profiter les autres.

Par exemple, la foi catholique prône le pardon, ce n'est pas une situation sociale toujours aisée, cependant je pense vraiment que quand on pardonne, alors on peut avancer.

C'est un vrai travail sur soi même que le pardon. Ce n'est jamais simple, ni aisé, et c'est souvent douloureux. Cependant, de part mon expérience personnelle, oui le pardon est ma planche de salut. Sans avoir pardonné à un moment donné, j'en serais morte. Sans pardon pour ces personnes qui m'ont causé du tort, alors je n'avais plus aucune raison de vivre, et la foi, m'a aidée en ce sens. :)

Ensuite on peut discuter des exemples personnels, qui ne seront jamais des arguments, juste des témoignages, et c'est une manière d'expliquer le "pourquoi de la foi".

Je travaille actuellement avec prêtres et diacres, nos avis ne sont jamais exactement similaires et même, diffèrent régulièrement. C'est ça aussi la foi, savoir entendre ce que l'on n'écoute pas. Tolérer, sans juger. Discuter, dialoguer, s'exprimer...

Très important pour moi (je suis toujours * malgré moi* au premier rang des "parents volontaires" pour la catéchèse et ses diverses réunions, pourtant je suis divorcée, mariée avec un autre homme, et j'ai une grande éducation citoyenne) savoir qu'une communauté est prête à me soutenir, parce que je sais disposer les mots, faire des comparaisons, parler publiquement, sans jamais être jugée, ni critiquée, c'est plutôt valorisant.

Et Dieu sait que je suis régulièrement en opposition avec les représentants de mon culte, mais "ils" n'ont pas pouvoir de m'exclure de cette "société" là, seul celui en lequel nous croyions, pourrait se le permettre.

Une fois, j'ai fait croire à une amie que j'étais franc-maçon, pendant plus d'une heure et demi au téléphone. Ensuite, je lui ai révélé la supercherie et je crois que depuis elle voit la croyance comme une superstition (ce qui la conduit à se travestir en père-noël par exemple)

Bon Jouououourrrr ! :)

Je crois que je suis née et qu'un jour (ou une nuit) , je mourrai, mais là je ne suis pas très pressée. :p

Je définirai l'impact de la croyance a contrario:

ne croire en rien, c'est être hyper pessimiste, et la vie doit être bien triste dans ce cas.

Nous dit Atia.

Je suis agnostique et pas du tout pessimiste !

Je trouve la vie globalement très bien malgré les inégalités entre les vivants.

Pourquoi la vie serait triste sans croyance en un au-delà ?

Observer la Vie dans sa complexité jusqu'à la mort est un spectacle passionnant.

Par ailleurs puisque la finalité de la vie est de se prolonger dans une descendance, en observant mes enfants et petits enfants, je vois que j'ai satisfait à cette dictature de l'ADN !

Oui il y a des moments de bonheur et d'autres de malheur mais la croyance ne change rien à leur survenue et à leur disparition.