Aller au contenu

L'Inde et le Mahabharata

Noter ce sujet


Maroudiji

Messages recommandés

Membre, SaXo, 104ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
104ans‚ SaXo,
Posté(e)
Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

1 Non.

La parole, le son de la voix, l'écrit, le code couleur, la structure grammaticale...c'est le formalisme.

Le fond, c'est la sémantique, le sens.

Donc le sujet de fond est de savoir ce qu'il convient de faire à propos d'un quiproquo de forme.

Je suis bien certain que ta vision est bien plus réaliste, juste, que la mienne. Pourtant je ne peux m'empêcher de ressentir que le fond concerne le résultat: tenir oui ne pas tenir la parole donnée. ( en langue des signes ou autre..)

Je ne comprends pas non plus cette notion de quiproquo. Une femme est offerte ou gagnée. ( fait exceptionnel selon les mots de @Maroudiji

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

Faut il être conditionné par la forme ou par le sens ?

...oui, évidement par le sens. À moins que le sens soit anodin, la forme utilisant des apparats rédhibitoires. ( grossièreté etc...)

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

.2 oui. Sachant que l'expérience pose justement les mécanismes de respect à l'autorité et la manière dont les gens s'y enferrent

Hmmmm...cette expérience est tres discutable pour certaines raisons:

- Sa durée.  

un ordre unique donné est suivit de l'éloignement du "receveur" afin qu'il accomplisse " sa tâche" conformément à la rigueur militaire. Il n'y a pas la possibilité de revenir sur ses pas pour " négocier" l'ordre en question. 

- Les sujets sont totalement hors contexte, je veux dire par là qu'ils n'ont aucune formation militaire. Pas la moindre habitude d'évoluer au milieu des " blouses blanches", ils sont dans un état de sédation ( pardon, il, car 1 seul sujet), état de désorientation propice à la suggestion. 

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

Etre enfermé par le "respect de la parole" fût elle irrefléchie au fonds, c'est justifier n'importe quelle action

Oui cela peut être vrai, dans d'autres circonstances selon moi. 

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

3 non. Mais un élément fondamental t'échappe.

4 Non. Tenir sa parole dans n'importe quel contexte, c'est respecter pour soi même un engagement ou au nom des autres si on est mandaté par eux

Ici, ce n'est pas le sujet

Le "respect de la parole" est kidnappé par "le respect du sacré" puisque personne dans cette affaire ne voulait de cette solution

...hormis le coté humain(e) de la solution, comment justifier l'annulation de l'engagement? 

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

 

5 parce que si le risque etait vital, ils ne sont plus tenus par le "respect de la parole" ? Tu projettes tes rêves là..

il me semble mais sans aucune certitude qu'une mise en danger peut être un argument valide afin de déplacer ou modifier la soirée. 

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

 

6 Non

Les civilisations ont des rites différents, des religions différentes et des coutumes.

Elles sont respectables.

Tu penses sincèrement que les hindous sont privés de laius, d'actes manqués et de rêves éveillés et que chaque parole est d'or stricto sensu au pied de la lettre ?

Tu es bien naïf...

Non, sincèrement je n'en sais rien. 

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

L'idée ici n'est rien d'autre que de glorifier le "sacré" au dela des valeurs humaines

...décidément je suis perdu.  La maman souscrit à un engagement , son intervention!

Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

Respecte aveuglement les rites...

Comme cette femme de roi qui se bande les yeux...

Dans aucune coutume ni religion je ne substitue la sottise du fanatique au recul du sage au nom de l'interprétation du sacré

Y compris dans ma propre vie, le respect nécessaire des regles nécessite l'accord à certaines valeurs fondamentales 

Je constate avec satisfaction que je ne suis pas le seul à penser ( et agir) ainsi. 

Quand à l'accord aux valeurs fondamentales......je devrais bien trouver cela sur le net.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 21 682 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Penseur singulier, le philosophe rêve d'universalité comme si sa manière de penser s'imposerait aux autres

Qu'est-ce que l'homme ? Qu'est ce que l'humanité ?

Une suite discontinue de penseurs qu'isole leur subjectivité...

La terrible responsabilité de l'homme sous le regard des Dieux ou l'humanité en nous comme mesure de toute valeur ?

Les valeurs fondamentales ne se trouvent pas sur le net.

Elles sont le plus petit commun dénominateur à cultiver pour le pessimiste ou la moelle épinière de la dignité humaine pour l'optimiste.

En tout cas, la parole a de la valeur pour l'entendement humain qu'elle formalise, on ne pense qu'en mots qui délimitent la cage de son esprit.

Leur donner sens, préserver le sens qu'ils véhiculent, c'est écarter la novlangue du prêt à panser les maux.

Modifié par zenalpha
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, SaXo, 104ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
104ans‚ SaXo,
Posté(e)
il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

Penseur singulier, le philosophe rêve d'universalité comme si sa manière de penser s'imposerait aux autres

....et posant des questions générales en y apportant des réponses limitées.

il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

Qu'est-ce que l'homme ? Qu'est ce que l'humanité ?

Une suite discontinue de penseurs qu'isole leur subjectivité...

.....qualité essentielle au bon déroulement de la pensée humaine.

il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

La terrible responsabilité de l'homme sous le regard des Dieux ou l'humanité en nous comme mesure de toute valeur ?

Je ne comprends pas. Ou plutôt je pense comprendre que la responsabilité (qui engagerait dieu ou l'humanité etc..) n'est pas un signe de valeur. Est cela?

Si oui, je suis tout à fait dac avec toi. La valeur est une qualité permanente, intrinsèque ou absente de l'homme. Aucun facteur environnant n'y participe. 

il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

Elles sont le plus petit commun dénominateur à cultiver pour le pessimiste ou la moelle épinière de la dignité humaine pour l'optimiste.

En tout cas, la parole a de la valeur pour l'entendement humain qu'elle formalise, on ne pense qu'en mots qui délimitent la cage de son esprit.

Oui mais il a deux approches : la pensée sans langage ( les animaux).  mais surtout la surprenante influence de nos langages sur nos modes de pensées. 

J'ai lu que les langues et leurs syntaxes étaient incroyablement formatrices de nos différents modes de pensée. 

il y a 12 minutes, zenalpha a dit :

Leur donner sens, préserver le sens qu'ils véhiculent, c'est écarter la novlangue du prêt à panser les maux.

Tu es incroyablement instruit. J'adore!!     oui oui bien sur . 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir,

Encore merci pour tes réponses qui me font beaucoup réfléchir.

Le 22/05/2018 à 20:33, Maroudiji a dit :

Quand un guerrier tire une flèche chargé d'un pouvoir, c'est une science ;
quand un prêtre dirige un sacrifice du feu c'est une science ;
quand une femme cuisine, c'est une science (ce qui ne l'est pas chez nous);
Cette science leur appartient. Non ?

Pas certain de comprendre ce que tu appelles une science, pourra-t-on revenir dessus ? 

Dans ces lignes que j'ai retenues, tu emploies toujours l'expression "une science" : tirer une flèche, diriger un sacrifice, cuisiner : ce sont des actions particulières, et comme tu qualifies chacune de science, me vient l'idée d'actions dont la réalisation est parfaite, donne l'image d'une maîtrise totale, supposant une science, un savoir. Mais je remarque que lorsque ça arrive, de réaliser une action "parfaite" ou "pleine", intérieurement nous sommes plutôt dans une forme de détachement et de fluidité. Quand elle touche à l'excellence la danseuse est "appelée par", quelque chose "s'exprime" à travers elle, et dans l'excellence pure seule tient l'image de l'oeuvre vers quoi tout concorde. Être emporté de cette manière, voir et se voir réaliser une action parfaite, ce genre d'expérience, peut-il correspondre à ce que tu voulais dire en disant du guerrier, du prêtre et de la femme qu'ils possèdent une science lorsqu'ils réalisent ces actions ? La cuisine par exemple. Il y a une manière d'être emporté, en quelque sorte de se laisser absorber dans les ingrédients, on "suit" quelque chose de l'ordre de la mémoire ou de l'intuition en explorant leurs formes, leurs combinaisons, les odeurs, les textures, leurs chaleurs, et on s'observe graduellement faire quelque chose qui atteste d'une science que peut-être on ne se soupçonnait pas - qui n'existant pas ? l'intelligence et le faire sont une seule et même expérience dans ces moments. J'aimerais savoir ce que tu en penses parce que vu sous cet angle certains passages de la BG prennent un nouveau sens. Mais ta culture de ces textes permettra de dire si je fais fausse route.

 

Le 22/05/2018 à 20:33, Maroudiji a dit :

Nous sommes tous des marionnettes qui nous débattons comme on le peut avec les conséquences de notre passé.

Je comprends que je n'arrive pas encore à comprendre ça correctement. Mais pour être sûr : parles-tu du passé dont nous nous souvenons ? Il est vrai que je vis les conséquences du passé, mais il doit s'agir aussi des réincarnations de l'âme, de ses vies antérieures. A ce sujet je me suis demandé comment des âmes supérieures ont pu donner naissance à des êtres humains inférieurs ? Comment s'introduit la perversion ? Tu disais que nous sommes maintenant à une époque moins riche que les précédentes, décadente. Et on en revient à l'ignorance et au mensonge. Tu disais que le mal c'est l'ignorance. Pourquoi le savoir a-t-il commencé à se perdre ?

 

Le 22/05/2018 à 23:57, Maroudiji a dit :

Le repos ne peut être que dans l'action qui est en accord avec la volonté de Dieu, en l'occurrence Krishna. Alors
l'action devient inaction (repos, comme tu dis), parce qu'elle n'engendre pas de karma, bon ou mauvais.

Voilà je trouve que ceci s'éclaire en ayant en tête les expériences que je décrivais plus haut et peut produire un nouveau sens si je relis la BG.

Le 22/05/2018 à 23:57, Maroudiji a dit :

La mère, paradoxalement, n'est qu'une des volontés à l'oeuvre. Mais elle ne peut être outrepassée. Surtout dans la tradition védique, la mère est comme la prunelle des yeux des enfants.

Quelque chose m'échappe. Si la mère n'est pas, quand elle prononce ces mots, l'instrument dans la réalisation de quelque chose qui dépasse sa volonté (car elle ignore en disant, sa volonté n'est pas là), et si elle ne peut pas être outrepassée, pourquoi alors ne peut-elle pas simplement revenir sur ses paroles, les compléter, bref, appliquer encore sa volonté ?

Et tu disais que les sages ont dû débattre pour savoir s'il fallait appliquer ces paroles ou non. Sait-on de quoi ils ont débattu ? 

Modifié par Invité
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)

Bonsoir

Quand tu liras le Mahabharata tu comprendras ce que signifie tirer une flèche incantée par un mantra.
Les prêtres, durant un sacrifice, n'allument pas le feu comme les Néandertaliens, en frappant deux pierres ensemble. :) Ils l'allument grâce à un mantra.
Pour la cuisine, le plus facile, c'est que tu jettes un coup d'oeil sur ce qu'est l'Ayur-Véda. Mais la Bhagavad-gita au XVII chapitre laisse entrevoir ce que cela signifie :

"Les aliments chers à chacun se divisent aussi en trois ordres, qui correspondent aux trois gunas.
De même pour le sacrifice, l'austérité, la charité. Écoute, et Je t'enseignerai ce qui les distingue."

Les aliments de la vertu purifient l'existence et en prolongent la durée; ils procurent force, santé, joie
et satisfaction. Ces aliments substantiels sont doux, juteux, gras et pleins de saveur.

Les aliments trop amers, acides, salés, piquants, secs ou chauds, sont aimés de ceux que domine
la Passion. Ils engendrent souffrance, malheur et maladie.

Et chers aux hommes qu'enveloppe l'ignorance, les aliments cuits plus de trois heures avant d'être
consommés, les aliments privés de goût, de fraîcheur, malodorants, décomposés ou impurs, voire les restes."
(verset 7 à 10)

La danse n'est pas une science, elle est un art.
Je t'ai répondu vite, mais tu as déjà là qqch qui te permet de mieux comprendre. N'hésite pas à revenir là-dessus. Depuis deux ans que je suis ici tu es le seul qui comprend qu'il y a un truc avec ma conception de la science. :first:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a une heure, ArLeKiN a dit :

Ca, je comprends que je n'arrive pas encore à le penser correctement.

Je laisse tout ce paragraphe pour plus tard. J'aurai du plaisir à y répondre. Les questions sont excellentes.

il y a une heure, ArLeKiN a dit :

Voilà il me semble que ceci s'éclaire en ayant en tête les expériences que je décrivais plus haut et pourra produire un nouveau sens si je relis la BG.

J'aurai dû te préciser que ne pas agir, par désir égoïste par exemple, parce que le sujet voudrait atteindre à quelque but personnel, indépendamment de Dieu, c'est créer du karma, donc causer malgré tout une action, même si elle est passive. (je crois que tu me comprends maintenant.)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a une heure, ArLeKiN a dit :

Quelque chose m'échappe. Si la mère n'est pas, quand elle prononce ces mots, l'instrument dans la réalisation de quelque chose qui dépasse sa volonté (car elle ignore en disant, sa volonté n'est pas là),

Ce n'est pas ça ; elle est un vecteur (je n'aime pas ce vocable, instrument) et le résultat d'une œuvre antérieure et plus grande, qui l'a dépasse. (Mais il faut aussi comprendre que ces personnages ne sont pas des humains ordinaires, ce sont des dieux en quelque sorte qui ont pris naissance pour accomplir la geste divine, la lila. Et cela pour que nous puissions nous inspirer de leur exemple, mais surtout de leur enseignement.)

Voici ce que j'ai dit et que tu as cité : "La mère, paradoxalement, n'est qu'une des volontés à l’œuvre." Quelqu'un dans le passé à voulu que cela se produise ainsi. Et peut-être a-t-elle, Kunti, participée à ce plan....

Citation

et si elle ne peut pas être outrepassée, pourquoi alors ne peut-elle pas simplement revenir sur ses paroles, les compléter, bref, appliquer encore sa volonté ?

Une fois que l'on a dit une parole, on ne revient pas dessus. C'est comme si on se trompe et que l'on donne quelque chose par mégarde à la mauvaise personne, on ne peut pas revenir et lui réclamer son dû. Donner c'est donner. Je te raconterai une autre histoire, avec son fils Yudhistir, qui ne ment jamais. Il est renommé pour cette vertu. Cependant, tu ne dois pas t'en faire avec tous ces détails outre mesure. Il y a des tonnes de choses que tu ne comprends pas et que tu ne peux pas comprendre en si peu de temps. Familiarise-toi avec ces écrits et cela deviendra plus clair. dadami buddhi-yogam tam,  Krishna assure que si on cherche vraiment à le comprendre, il nous donnera la vraie intelligence pour cela, qu'il nomme le buddhi-yoga. (X-10) Mais, encore une fois, ne te gêne pas pour poser d'autres questions.
 

Citation

Et tu disais que les sages ont dû débattre pour savoir s'il fallait appliquer ces paroles ou non. Sait-on de quoi ils ont débattu ? 

En gros, ils donnaient l'exemple d'une tribu dans le passé lointain qui pratiquaient cette coutume; les femmes possédaient plusieurs hommes. Je ne m'en souviens plus très bien... Quand je tomberai dessus je t'en reparlerai. Le Mbh est gigantesque et ma mémoire me fait de plus en plus défaut.:(

A+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 21 682 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

"La mère n'est qu'une des volontés à l'oeuvre"

On comprend mieux le "respect de la parole" quand une mère engage la vie des autres sans rien avoir compris d'une situation.

Ce n'est aucunement le respect de la parole mais le respect du sacré de la parole pour ce qu'elle est sensée exprimer une volonté sacrée plus importante que la volonté des hommes.

L'homme devient un jouet d'une volonté divine non pas à son insu et sur le fond car après tout...pourquoi pas ?

Mais en toute conscience et sur la forme car il s'agit dès lors de s'effacer devant n'importe quel signe formel de la divinité

Tout celà serait parfait si d'autres hommes n'avaient pas interfacé cette relation au divin, ce n'est pas comme si le divin exprimait directement ses codes...

Et c'est ainsi que des hommes prennent le contrôle d'autres hommes au nom du divin en leur imposant l'obéissance à des codes qu'ils ont écrit et dont ils sont les meilleurs interprètes....

Suite au prochain épisode 

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)

J'ai écrit : " Nous sommes tous des marionnettes qui nous débattons comme on le peut avec les conséquences de notre passé." Et tu as répondu : 

Il y a 10 heures, ArLeKiN a dit :

Je comprends que je n'arrive pas encore à comprendre ça correctement. Mais pour être sûr : parles-tu du passé dont nous nous souvenons ?   

Je parle bien du passé, mais nous nous souvenons de rien. Le commun des mortels ne se souvient de rien.

Citation

A ce sujet je me suis demandé comment des âmes supérieures ont pu donner naissance à des êtres humains inférieurs ? Comment s'introduit la perversion ?

Il n'y a pas de perversion. Une âme ne donne pas naissance... Une âme ne meure pas et ne naît pas. Il n'y a pas d'âmes supérieures et d'âmes inférieures. Une âme, c'est une âme, elle est spirituelle. Les âmes sont égales entre elles. Une âme de fourmi ou une âme d'homme ont la même valeur qualitative. Seuls les corps qu'elles empruntent sont différents, selon notre condition, notre karma, selon la gravité du péché. Nous sommes tous des dieux quand nous quittons le monde spirituel originel pour tomber en ce monde matériel. Je ne sais pas vraiment pourquoi cela arrive et comment, c'est un domaine ésotérique que je n'ai pas exploré, que je ne peut pas pénétrer avec mes sens et mon intellect, cela prend un yoga exigeant pour arriver là, un état avancé spirituellement. Bref, je ne sais pas. Mais à l'origine de notre chute nous sommes tous des dieux. Si nous réalisons tout de suite la situation déchue dans laquelle nous nous trouvons, même en tant que dieu, alors, à la mort, nous retournons chez nous, dans le monde de Dieu et regagnions notre place, comme si de rien n'était. Mais si, en tant que dieu, nous nous plaisons dans cette condition, il y a de grandes chances pour que nous nous dégradons encore et encore jusqu'à devenir des humains et plus encore, des arbres, des oiseaux ou des vers de terre. Et si ce n'est pas suffisant, il y a les enfers.:crazy:

Citation

Tu disais que nous sommes maintenant à une époque moins riche que les précédentes, décadente. Et on en revient à l'ignorance et au mensonge. Tu disais que le mal c'est l'ignorance. Pourquoi le savoir a-t-il commencé à se perdre ? 

C'est le temps qui en est la cause, le temps qui détruit tout, explique la Bhagavad-gita. Dans le monde matériel tout finit par se dégrader. Quand un enfant vient au monde, on dit qu'il va grandir, mais on ne voit pas que chaque jour qui passe le rapproche de sa mort. C'est ainsi pour tout le vivant (tout est vivant). Un jour l'univers était jeune, fort et beau, mais comme l'organisme d'un être humain, par exemple, son destin lui-aussi et de vieillir. Et de mourir. Les univers naissent et meurent. Les univers sont compris dans une enveloppe matériel. Cette enveloppe finit également par être détruite. Le monde total, matériel, s'entend, devient alors non manifesté. Puis, tout recommence. Le processus est éternel.

Tu me dis... À+

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 21 682 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a une heure, Maroudiji a dit :

J'ai écrit : " Nous sommes tous des marionnettes qui nous débattons comme on le peut avec les conséquences de notre passé." Et tu as répondu : 

Je parle bien du passé, mais nous nous souvenons de rien. Le commun des mortels ne se souvient de rien.

Il n'y a pas de perversion. Une âme ne donne pas naissance... Une âme ne meure pas et ne naît pas. Il n'y a pas d'âmes supérieures et d'âmes inférieures. Une âme, c'est une âme, elle est spirituelle. Les âmes sont égales entre elles. Une âme de fourmi ou une âme d'homme ont la même valeur qualitative. Seuls les corps qu'elles empruntent sont différents, selon notre condition, notre karma, selon la gravité du péché. Nous sommes tous des dieux quand nous quittons le monde spirituel originel pour tomber en ce monde matériel. Je ne sais pas vraiment pourquoi cela arrive et comment, c'est un domaine ésotérique que je n'ai pas exploré, que je ne peut pas pénétrer avec mes sens et mon intellect, cela prend un yoga exigeant pour arriver là, un état avancé spirituellement. Bref, je ne sais pas. Mais à l'origine de notre chute nous sommes tous des dieux. Si nous réalisons tout de suite la situation déchue dans laquelle nous nous trouvons, même en tant que dieu, alors, à la mort, nous retournons chez nous, dans le monde de Dieu et regagnions notre place, comme si de rien n'était. Mais si, en tant que dieu, nous nous plaisons dans cette condition, il y a de grandes chances pour que nous nous dégradons encore et encore jusqu'à devenir des humains et plus encore, des arbres, des oiseaux ou des vers de terre. Et si ce n'est pas suffisant, il y a les enfers.:crazy:

C'est le temps qui en est la cause, le temps qui détruit tout, explique la Bhagavad-gita. Dans le monde matériel tout finit par se dégrader. Quand un enfant vient au monde, on dit qu'il va grandir, mais on ne voit pas que chaque jour qui passe le rapproche de sa mort. C'est ainsi pour tout le vivant (tout est vivant). Un jour l'univers était jeune, fort et beau, mais comme l'organisme d'un être humain, par exemple, son destin lui-aussi et de vieillir. Et de mourir. Les univers naissent et meurent. Les univers sont compris dans une enveloppe matériel. Cette enveloppe finit également par être détruite. Le monde total, matériel, s'entend, devient alors non manifesté. Puis, tout recommence. Le processus est éternel.

Tu me dis... À+

La condition humaine est somme toute une condition élevée au regard du nombre de vers de terre, fourmis, végétaux...

On estime à dix milliards de milliards d'insectes environ dont 1% de fourmis

La probabilité de descendre est élevée 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)

Aperçu : la science védique des armes

Alors que je relisais un de mes articles sur mon blog concernant une autobiographie de Jean-Claude Guillebaud, je suis tombé sur ce passage concernant la manière dont les guerriers du type d'Arjuna manipulaient les armes.

Reste la question sur l’origine de ces créations subjectives. Il est facile et fréquent de répondre que le mental en est sa propre source, qu’il les génère d’une façon ou d’une autre. La psychologie et la philosophie occidentales sont plutôt limitées à ce sujet, n’en déplaise à monsieur Guillebaud qui ne jurent que par elles ; limités, surtout lorsqu’elles sont d’inspiration idéaliste ou qu’elles reposent sur une conception judéo-chrétienne, avec toutes les œillères que cela entend. Mais, ailleurs, on sait bien que l’esprit peut être manipulé de l’extérieur par la magie. Chamanes et sorciers de tout acabit exploitent depuis la nuit des temps cette dimension métaphysique, même si de nos jours la pratique experte, pour ne pas dire scientifique, s’est beaucoup perdue. Dans le Mahabharata cependant, ce phénomène est fréquemment mentionné. Voici un exemple.

ob_0a2c3d_illusion-arme-mahabharata.jpg

Durant la bataille relatée dans cette œuvre, reconnue à l’égal d’un Véda, l’auteur, Vyasa, explique que les guerriers experts en arts martiaux utilisent des armes d’une puissance d’illusion extraordinaire, capables d’hypnotiser des milliers d’individus à la fois, de créer la nuit, le froid ou, comme le montre l’image ci-dessous, des animaux sauvages. Arjuna est debout sur son char, conduit par Krishna, alors qu’un ennemi vient de lancer contre eux une puissante charge, provoquant artificiellement l’apparition d’entités féroces. Si Arjuna ne fait rien pour les dissiper, il sera détruit, illusion ou pas. Mais comme c’est un guerrier maîtrisant parfaitement les armes les plus sophistiquées*, il en vient à bout aisément, prouesse qui n’est pas à la portée des soldats ordinaires.

* Arjuna se sert d’une flèche redoutable du nom de jioti-astra, l’arme de la lumière ; elle répand la clarté à giorno tout en anéantissant les ennemis.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 21 682 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Il y a la métaphore et la lecture au premier degré....

Moi je pense que superman ou spider man ont plus de pouvoirs

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

C'est quand le premier degré devient métaphore que c'est hallucinant.

L'inverse c'est exactement la même chose, selon ce qu'on perçoit de la réalité

Modifié par Vintage
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 21 682 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Par rapport à superman suis méta fort

J'ai juste un U en moins mais le reste est incomparable

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

J'ai le reflex Sion, je ne crois pas au MAHABARATIN.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

Le baratin n'est toujours pas scientifiquement prouvé

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 21 682 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Mon esprit a réussi l'oral en creusant les annales mais mon corps est un champ expérimental.

Déjà embryon, le praticien n'était pas certain que je serais viable coincé entre deux bourdes derrière la bite 

J'adore cette lubrique astique...euh...cette rubrique mystique 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

 Joke air !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 25/05/2018 à 12:41, Maroudiji a dit :

(...)

Il n'y a pas de perversion. Une âme ne donne pas naissance... Une âme ne meure pas et ne naît pas. Il n'y a pas d'âmes supérieures et d'âmes inférieures. Une âme, c'est une âme, elle est spirituelle. Les âmes sont égales entre elles. Une âme de fourmi ou une âme d'homme ont la même valeur qualitative. Seuls les corps qu'elles empruntent sont différents, selon notre condition, notre karma, selon la gravité du péché. Nous sommes tous des dieux quand nous quittons le monde spirituel originel pour tomber en ce monde matériel. Je ne sais pas vraiment pourquoi cela arrive et comment, c'est un domaine ésotérique que je n'ai pas exploré, que je ne peut pas pénétrer avec mes sens et mon intellect, cela prend un yoga exigeant pour arriver là, un état avancé spirituellement. Bref, je ne sais pas. Mais à l'origine de notre chute nous sommes tous des dieux. Si nous réalisons tout de suite la situation déchue dans laquelle nous nous trouvons, même en tant que dieu, alors, à la mort, nous retournons chez nous, dans le monde de Dieu et regagnions notre place, comme si de rien n'était. (Non ! A la mort, c'est juste le contraire ! Quelque chose a été (nous) mais rien n'est plus.) Mais si, en tant que dieu, nous nous plaisons dans cette condition, il y a de grandes chances pour que nous nous dégradions encore et encore jusqu'à devenir des humains ( blablabla ) et plus encore, des arbres (1), des oiseaux (cui ! cui !)  ou des vers de terre (greum ! greum !). Et si ce n'est pas suffisant, il y a les enfers.:crazy:

(...)

(1) sorry, je ne connais pas le cri de l'arbre... Craaac quand il tombe ? Timber !

"Je ne sais pas vraiment pourquoi cela arrive et comment, c'est un domaine ésotérique que je n'ai pas exploré, que je ne peut pas pénétrer avec mes sens et mon intellect, cela prend un yoga exigeant pour arriver là, un état avancé spirituellement."

Tu me rassures ! Et si tout simplement cela n'arrivait pas ?...

Finalement toutes les religions se ressemblent qui nous invitent à nous mépriser en tant qu'hommes.

La question que je me pose est : pour quelle raison faudrait-il se mépriser ? Quel bien peut nous apporter la culpabilité de se sentir déchu ? Quelle est sa fonction ?

Je pense qu'il n'y a pas de spiritualité en dehors de notre esprit d'hommes.

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×