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Invité Magus

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Vivons-nous encore dans une société de classes ?





    "Fracture sociale", "France d'en bas"... évoquent les inégalités sociales croissantes sans discontinuer depuis les années 80. Paradoxalement, les revendications sociales demeurent atones dans une sinistrose civique. Y raisonne de plus en plus d'éléments de langage comme "méritocratie" diffusé par les catégories supérieures, au point que les classes moyennes rechignent aux politiques visant les plus pauvres.

    Dans cet individualisme galopant et une certaine léthargie civique, peut-on encore parler de société de classes en France, ou d'une "société en miettes" ?

Une analyse du sociologue Olivier Schwartz...

forum Source: laviedesidees.fr
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Oui, clairement, nous vivons encore dans une société de classes. L'asenceur social ayant une fâcheuse tendance à tomber en panne, les enfants d'ouvriers restent majoritairement des ouvriers, tandis que les enfants de cadres finissent généralement cadres. Idem chez les aristocrates.

L'islam, dont les divergences idéologiques profondes sont impardonnables et incompatibles avec une démocratie moderne et laïque sert de prétexte (du pain béni!) à ceux qui aimeraient faire penser le contraire, ainsi on déplace le problème réel qui est pauvre/riche vers le problème non-républicain/républicain.

Par contre je trouve l'article un peu injuste vis-à-vis des classes moyennes, qui n'ont pas l'impression qu'elles paient pour tout le monde mais qui paient effectivement pour tout le monde (les très riches ayant les moyens de mettre leur fortune à l'abri, voir menacent d'aller dans d'autres pays, et les très pauvres n'ayant pas les moyens suffisants pour qu'on leur prélève l'argent).

Une vidéo intéressante et courte qui montre bien le problème :

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Membre, Brise-noix devant l'éternel, 30ans Posté(e)
Ninouschkaya Membre 3 047 messages
30ans‚ Brise-noix devant l'éternel,
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Récemment j'ai lu les classes moyennes à la dérives de Louis Chauvel...pas mal pour y comprendre beaucoup de choses.

C'est comme si l'apparition des classes moyennes nous avaient fait toucher du doigt l'idée d'un mode de vie standard pour tous (petites vacances pas cher mais à la mer, 1 bonne renault par foyer, les enfants qui pourront aller à la fac si ils veulent...)...ça a peut être bien pris dans les années 90, mais depuis 10/15 ans ça se casse la gueule, et on redécouvre avec amertume que non, la vie n'est vraiment pas la même chez tout le monde, y a ceux qui mangent des pates, et ceux qui chouinent après une plus grosses télé...et pire que tout : la refonte dans la société dans le moule "classes moyennes" a un peu cassé les vieilles solidarité de classes...et même les pauvres se chient dessus entre eux.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
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Olivier schwatz s'il a une admiration sans borne pour la classe supérieure ,semble ignorer la classe moyenne limitée aux conducteurs de bus de la RATP

Cet aspect, c’est l’importance qu’a prise, dans ces catégories, la culture de l’excellence, de la performance, de la compétence. Au coeur de cette culture, il y a une idée qui concerne la gouvernance des entreprises et des organisations. C’est l’idée qu’il faut aller vers une gouvernance qui, beaucoup plus qu’elle ne l’a fait jusqu’ici, valorisera la performance et l’excellence, individualisera les carrières offertes aux uns et aux autres, et ceci en fonction des performances, des compétences, des résultats obtenus par les uns et par les autres

.................

Je descends maintenant, ce sera ma troisième observation, à des niveaux intermédiaires de l’espace social. Je ferai brièvement référence à une enquête que je mène depuis longtemps, pour m’arrêter sur l’un des constats auxquels elle m’a conduit. Je travaille depuis plusieurs années sur les conducteurs des bus de la RATP en région parisienne......

c'est une bien curieuse perception de notre société

1 la classe supérieure dirigeante ,avec des critères d'excellence ,et une position sociale méritée

2 la classe ouvrière qui souffre ,qui est victime du chômage ,de conditions de travail peu enviables

3 les conducteurs RATP avec des réflexions de beaufs "cénousquonpayepourtoulemonde" même s'ils précise qu'ils sont à la frontière ,et qu'ils ont une vision binaire de la société .

Il parle de la "France des petits moyens " et il ignore la France des petits entrepreneurs ,des catégories a et B de la fonction publique ,des techniciens,des commerciaux ,enfin de ceux qui représentent selon les définitions entre 30 et 50 % de la population ...

il est évident que les inégalités se creusent ..la classe supérieure se démarque du reste du pays en s'autoproclamant "élite" et réclamant des revenus dignes de leur rang social ,

la classe moyenne qui pour moi représente une bonne moitié de la population ,même si elle est divisée en sous catégories

et enfin les classes défavorisées ,avec des salariés peu ou mal payés ,des travailleurs pauvres ,des chômeurs ,bref ce "groupe désavantagé" qu'Olivier Schwartz décrit en première partie de son exposé ...

Il parle d'ampleur du phénomène ,et il a raison on peut estimer ce groupe de 30 à 40% de la population ....

pour résumer en trois catégories sociales il vaut mieux encore un bon schéma ...

classes_moyennes_centre_obs4.jpg

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