L'âme

L'homme assis sur le rocher regarde la mer, il regarde l'immensité, il regarde cette surface lisse qui donne le vertige, bleue sous l'influence du ciel sans doute grise demain sous celle des nuages, il désespère sans doute de n'en voir pas plus, il sait combien  ce qu'il voit est superficiel.

Il sait que les bateaux qui sillonnent ne sont que de passages, les couleurs vont disparaître, il aimerait sonder ce qu'il y a en dessous, ce que cette peau lisse masque , mais il sait aussi que quitter son rocher lui qui ne sait pas nager, ne lui permettra de ne voir finalement pas grand chose de plus, il mettra sans doute la main, peut être le reste, il pourrait peut être faire la planche, se laisser porter, se laisser aller vers le large, mais revenir, comment revenir, alors il imagine descendre, il sait que l'on peut descendre sous l'eau il sait que l'on peut plonger mais il n'ose, pourtant il imagine les coraux et les poissons multicolores, il sait les dauphins et leurs balais , il sait aussi l'aileron du requin qui rode , garder son sang froid, ne plus bouger et le laisser continuer sa route, il sait ou il imagine qu'il sait.

Il pense à ce qui se cache encore plus profond, là ou on ne va jamais, là ou l'inconnu lui fait peur, là ou il n'ose imaginer s'aventurer, il pense aux lames de fond, aux courants qui peuvent remonter, aux monstres tapis dans un coin, il pense qu'il regarde son âme, il regarde son âme sans bouger de son rocher.

Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

L'homme assis sur le rocher regarde la mer, il regarde l'immensité, il regarde cette surface lisse qui donne le vertige, bleue sous l'influence du ciel sans doute grise demain sous celle des nuages, il désespère sans doute de n'en voir pas plus, il sait combien  ce qu'il voit est superficiel.

Il sait que les bateaux qui sillonnent ne sont que de passages, les couleurs vont disparaître, il aimerait sonder ce qu'il y a en dessous, ce que cette peau lisse masque , mais il sait aussi que quitter son rocher lui qui ne sait pas nager, ne lui permettra de ne voir finalement pas grand chose de plus, il mettra sans doute la main, peut être le reste, il pourrait peut être faire la planche, se laisser porter, se laisser aller vers le large, mais revenir, comment revenir, alors il imagine descendre, il sait que l'on peut descendre sous l'eau il sait que l'on peut plonger mais il n'ose, pourtant il imagine les coraux et les poissons multicolores, il sait les dauphins et leurs balais , il sait aussi l'aileron du requin qui rode , garder son sang froid, ne plus bouger et le laisser continuer sa route, il sait ou il imagine qu'il sait.

Il pense à ce qui se cache encore plus profond, là ou on ne va jamais, là ou l'inconnu lui fait peur, là ou il n'ose imaginer s'aventurer, il pense aux lames de fond, aux courants qui peuvent remonter, aux monstres tapis dans un coin, il pense qu'il regarde son âme, il regarde son âme sans bouger de son rocher.

Magnifique texte. ^^

il y a 4 minutes, Naluue a dit :

Magnifique texte. ^^

C'est surtout votre réponse qui est magnifique!