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La voïthisophobie (dianémophobie), ou haine des "assistés"

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Doïna

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Doïna Membre+ 18 580 messages
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Il y a 5 heures, Scrongneugneu a dit :

Le revenu universel, n'aurait de sens que si, par exemple, un bénéficiaire du RSA aurait un regroupement des aides, et à lui à gérer. Cela va du RSA, plus APL, et aides diverses estimés pour un total d'environ 900 euros. Possible, grâce aux économies de gestion...ben, oui, des fonctionnaires en moins dans certains organismes. Mais cela engendrerait automatiquement des abuseurs du système au détriment de ceux qui sont dans le réel besoin.

Non parce qu'il faudrait néanmoins prouver le besoin avant d'avoir droit à l'aide concernée. Il y aurait toujours des méthodes antifraudes. En outre, si on commence à s'inquiéter des fraudes potentielles on n'avance plus, parce que des fraudeurs, voleurs, malhonnêtes, il y en aura toujours et partout, tant que l'humanité sera. Les pires fraudeurs demeurant ceux du haut de l'échelle qui s'approprient de grosses sommes au réel détriment de la société, c'est sans comparaison avec le petit fraudeur qui resquille quelques miettes par-ci, par-là.

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Doïna Membre+ 18 580 messages
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Il y a 5 heures, Scrongneugneu a dit :

Pire, aujourd'hui, une femme seule, avec enfant a tout intérêt à ne pas bosser, car la réalité fait qu'au SMIC, elle ne gagnerait que 200 euros de plus par mois. Y a de quoi réfléchir à bosser plus de 150h par mois pour 200 euros. Où est l'incitation ?

On peut prendre le problème autrement. On peut reconnaître que les élus en place ont tout intérêt à ce qu'un parent isolé ne bosse pas parce que ça obligerait à débloquer des fonds supplémentaires pour ouvrir des crèches, garderies, centres aérés, plus le personnel à embaucher, les charges à payer, etc. Ce qui fait qu'au bout du compte, le parent isolé qui ne travaille pas coûte moins cher à la société que celui qui veut à tout prix le faire, à moins que ça se passe comme dans certains pays : pendant que le parent isolé bosse, le gamin traine dans la rue sans surveillance, à ses risques et périls.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 18 580 messages
Maitre des forums‚
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Je me suis intéressée à la biographie de Marcel Dassault, grand patron et milliardaire : élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur -plus haute distinction française- en 1956, il n'a cessé de créer de l'emploi, a aidé des artistes qu'il admirait (Chantal Goya, Le Luron), a distribué ses bienfaits au pays. Des rues, des lycées, un parc, une promotion portent son nom... Sans commun avec les grands patrons actuels, qui ne pensent qu'à leur gueule, sont grossiers, ingrats, ne font rien pour leur pays, pire : se fichent de leur pays où ils sont prêts à foutre des employés à la rue pour délocaliser dans un seul et vil but de profit, eux qui profitent déjà tellement. Aucun apport à la culture avec cela, fini les mécènes bienveillants. Le sport peut-être, surtout le foot qui rend plus bête. J'imagine mal un lycée ou un parc portant le nom de Pierre Gattaz ou un autre du même acabit. 

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Membre, 76ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 056 messages
Forumeur vétéran‚ 76ans‚
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Il y a 3 heures, Loargan a dit :

Ce ne sont pas tous les entrepreneurs qui sont dans le viseur. Les patrons de petites ou moyennes entreprises ne sont pas concernés, ce sont les grands patrons du cac40 qui sont visés parce qu'ils mangent trop mais en réclament toujours plus. Quand Hollande a été élu ils ont réclamé -c'est la période où Gattaz s'affichait avec le badge 1 millions d'emplois- mais il n'y a pas eu de contrepartie, promesses non tenues donc. Ce sont encore ces grands patrons du cac40 qui délocalisent des entreprises non pas parce qu'elles ne rapportent pas, mais pour faire plaisir à leurs actionnaires ou tout simplement pour aller se gaver un peu plus ailleurs. C'est le grand patronat qui enfume, au départ. Et ce sont surtout des politiques de droite qui se rangent de leur côté, question d'intérêts, d'où des discours présentant les "assistés" comme responsables d'une crise dont ils sont les premières victimes en réalité. Les autres -salariés et patrons de petites ou moyennes entreprises- subissent aussi le poids de l'avidité du grand patronat. Pas la peine, donc, d'accabler les "assistés" : ils n'y sont pour rien, ce n'est pas de leur faute si le système dépend trop du grand patronat et de l'actionnariat qui va de pair. Ou alors, si on veut à tout prix ignorer la faute du grand patronat tout en trouvant des boucs émissaires, eh bien pendant qu'on y est on a qu'à pointer du doigt le secteur tertiaire tout entier, qui ne produit rien hormis des services. On a qu'à dire "ils produisent du vent alors ils sont responsables". On n'a qu'à pointer du doigt aussi les retraités en décidant qu'ils vivent trop longtemps, et puis les fonctionnaires, et ainsi de suite. C'est facile de trouver des coupables !

 

Toujours les mots qui vont bien. Le grand patronat et le CAC 40. Mais une fois dit cela, que faire ? Les virer et supprimer la bourse ! Le fric ira quelques part, donc ailleurs. Les retraités sont comme dans le reste de la population. Il y a les pauvres et les plus aisés. La moyenne des retraites est supérieure à la moyenne des salariés de 5%, avec une CSG inférieure aux actifs. Et les retraites à minima sont exempt de toute cotisation. Ce sont les actifs qui paient les anciens grâce à la fameuse répartition. Ensuite, les plus de 62 ans "consomment" 60% de la sécurité sociale et le patrimoine moyen est à faire pâlir un smicard. C'est le résultat de la génération "papy boum" qui ne s'est pas du tout préoccupée de l'avenir de ses enfants. Que faire ? Ben, laisser en l'état bien sûr, et augmenter les cotisations retraite des actifs. 

Les fonctionnaires sont 30% de plus que dans la moyenne Européenne, coûte plus cher, pour un résultat qui n'est pas à la hauteur des attentes. Que faire ? Augmenter les impôts des actifs pour en avoir davantage, car, pas touche !

Les régimes spéciaux qui partent entre 5 et 10 ans plus tôt en retraite que les autres. Que faire ? Augmenter les cotisations des autres actifs, bien sûr. Etc....

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holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
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Moi aussi comme les copains dans les années 70 quant j'ai commencé dans la vie ,j'était pauvre comme on pourrait le dire maintenant .

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holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 16 heures, holdman a dit :

Moi aussi comme les copains dans les années 70 quant j'ai commencé dans la vie ,j'était pauvre comme on pourrait le dire maintenant .

Ce n'est pas dans le sens que tous le monde doit être logé a la même enseigne ,mais on a eu du mal aussi .et puis c'est bizarre a l'époque il y avait peu de chômeurs les gens travaillaient plus longtemps il avait beaucoup moins de retraités et la vie était difficile quant même .

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Doïna Membre+ 18 580 messages
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il y a une heure, holdman a dit :

Ce n'est pas dans le sens que tous le monde doit être logé a la même enseigne ,mais on a eu du mal aussi .et puis c'est bizarre a l'époque il y avait peu de chômeurs les gens travaillaient plus longtemps il avait beaucoup moins de retraités et la vie était difficile quant même .

Personnellement, j'ai toujours entendu mes aînés dire qu'en leur temps, quand ils en avaient marre de leur patron, ils pouvaient lui dire d'aller se faire cuire un œuf et trouver un autre boulot ailleurs avant la fin de la journée. Ils n'avaient même pas besoin d'agence comme pôle emploi puisque pouvant trouver assez vite en faisant du porte-à-porte ou par le bouche à oreille. Jusqu'au choc pétrolier des 70's ils n'avaient pas cette pression de craindre leur emploi à tout moment et cette crainte du chômage. Maintenant cela a bien changé : on ne se fait plus vraiment d'amis sur son lieu de travail, chacun étant prêt à bouffer l'autre pour conserver sa place.

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Doïna Membre+ 18 580 messages
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Il y a 18 heures, Scrongneugneu a dit :

Toujours les mots qui vont bien. Le grand patronat et le CAC 40. Mais une fois dit cela, que faire ? Les virer et supprimer la bourse !

La bourse on pourrait difficilement passer à côté, mais quand des grands patrons exigent trop, qu'ils menacent de délocaliser une boîte juste pour faire plaisir à des actionnaires alors qu'elle se porte bien, il faudrait que l'Etat s'autorise à la nationaliser. Aussi, ne pas remettre en cause l'isf : après tout, quand on gagne quinze millions ou plus par an et qu'on possède des milliards en placements, ce n'est pas cet impôt qui va vous mettre sur la paille. Et puis continuer à lutter contre les placements off-shore de type Panama papers.

Exemple : un type comme Bernard Arnault qui fout à la porte ses employés du site Ecce de Poix-du-Nord pour délocaliser dans un pays de l'Est, ce serait normal que l'Etat intervienne et lui dise "Non, non, tu délocalises rien du tout ou alors c'est l'appropriation".

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Membre, 76ans Posté(e)
hybridex Membre 9 523 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Le 29/09/2017 à 06:29, Scrongneugneu a dit :

......... au SMIC, elle ne gagnerait que 200 euros de plus par mois. Y a de quoi réfléchir à bosser plus de 150h par mois pour 200 euros. Où est l'incitation ?

......... qu'est-ce 3 ou 4 milliards de cadeaux ( aux yeux des assistés ) au regard des 520 milliards de prestations sociales, hors sécurité sociale et retraite.

 

Tes chiffres sont abusifs. J'ai déjà montré que tes 200€ étaient faux. Ce genre de situation existe mais concerne des salariés à temps partiel; Dans ces situations l'allocation universelle avec des salaires qui viendrait en sus serait une solution.

Les 520 milliards de prestations sociales, hors retraite ou sécurité sociale, dont tu parles, je me demande vraiment ce qu'ils représentent  et comment tu les justifies. Distribués à ceux que tu appelles "assistés", ils feraient d'eux de vrais nababs.

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holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
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@Loargan ce n'était pas aussi facile que ça de changer de patron ,étant a la campagne les entreprises qui correspondaient a mon métier étaient rares ,en plus pour passer d'une entreprise a l'autre les patrons se connaissaient  et ils se faisaient le mot pour que le salarié ne soit pas repris,il fallait passer par une autre entreprise entre les deux qui n'avaient pas de rapport . 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 18 580 messages
Maitre des forums‚
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il y a 25 minutes, holdman a dit :

@Loargan ce n'était pas aussi facile que ça de changer de patron ,étant a la campagne les entreprises qui correspondaient a mon métier étaient rares ,en plus pour passer d'une entreprise a l'autre les patrons se connaissaient  et ils se faisaient le mot pour que le salarié ne soit pas repris,il fallait passer par une autre entreprise entre les deux qui n'avaient pas de rapport . 

Il est vrai que mes aînés vivaient dans une zone à forte concentration industrielle, avec de nombreuses fabriques (auto, électro-ménager, raffinerie de pétrole, etc.) donc du travail, ils pouvaient en trouver sans tomber sur des patrons trop regardants. Cela dit, c'est indéniable qu'il y avait plus de travail avant les années 70.

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Membre, 76ans Posté(e)
hybridex Membre 9 523 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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il y a une heure, Loargan a dit :

Personnellement, j'ai toujours entendu mes aînés dire qu'en leur temps, quand ils en avaient marre de leur patron, ils pouvaient lui dire d'aller se faire cuire un œuf et trouver un autre boulot ailleurs avant la fin de la journée. Ils n'avaient même pas besoin d'agence comme pôle emploi puisque pouvant trouver assez vite en faisant du porte-à-porte ou par le bouche à oreille. Jusqu'au choc pétrolier des 70's ils n'avaient pas cette pression de craindre leur emploi à tout moment et cette crainte du chômage. Maintenant cela a bien changé : on ne se fait plus vraiment d'amis sur son lieu de travail, chacun étant prêt à bouffer l'autre pour conserver sa place.

Les comparaisons d'époque à époque sont difficilement significatives. un travailleur au SMIG en 1967 était payé 2,15 francs de l'heure soit 2,69€ en équivalent 2016 sources:

http://www.cpgestion.fr/salaires/salaires/lesevolutionsdusmic.html

https://www.insee.fr/fr/information/2417794

Soit environ 430€ pour 160 h mensuelles, moins que le RSA aujourd'hui. Mon beau père smicard s'en sortait en faisant double boulot pour nourrir sa famille.

Le mal logement était général. Logements petits, le plus souvent sans salle d'eau (70% non équipés en 1970), une seule pièce chauffée et par la même occasion enfumée ou polluée par les vapeurs de fuel, bon nombre sans WC.

Je pourrais multiplier les exemples, mais ce serait tomber dans un misérabilisme infondé.

La plupart des retraités actuels ont fait une grande partie de leur carrière  après le 1er choc pétrolier (1973, du vécu je venais d'acheter ma première bagnole quand le prix du carburant a augmenté brutalement de 50%). Le coup du "On en a rien à foutre que vous soyez obligés de bosser jour et nuit, si vous n'êtes pas contents y en à 300 qui attendent à la porte" on me l'a fait en 1992.

Il se trouve qu'en cette circonstance on a su et pu résister. Je voudrais ne pas être donneur de leçons, on me dit que le monde a changé, que cette résistance ne serait plus possible aujourd'hui. Moi  je reste étonné des discours de soumission actuels et de l’anti syndicalisme généralisé que je comprends mal.

Modifié par hybridex
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 61 342 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 26 minutes, hybridex a dit :

Les comparaisons d'époque à époque sont difficilement significatives. un travailleur au SMIG en 1967 était payé 2,15 francs de l'heure soit 2,69€ en équivalent 2016 sources:

http://www.cpgestion.fr/salaires/salaires/lesevolutionsdusmic.html

https://www.insee.fr/fr/information/2417794

Soit environ 430€ pour 160 h mensuelles, moins que le RSA aujourd'hui. Mon beau père smicard s'en sortait en faisant double boulot pour nourrir sa famille.

Le mal logement était général. Logements petits, le plus souvent sans salle d'eau (70% non équipés en 1970), une seule pièce chauffée et par la même occasion enfumée ou polluée par les vapeurs de fuel, bon nombre sans WC.

Je pourrais multiplier les exemples, mais ce serait tomber dans un misérabilisme infondé.

La plupart des retraités actuels ont fait une grande partie de leur carrière  après le 1er choc pétrolier (1973, du vécu je venais d'acheter ma première bagnole quand le prix du carburant a augmenté brutalement de 50%). Le coup du "On en a rien à foutre que vous soyez obligés de bosser jour et nuit, si vous n'êtes pas contents y en à 300 qui attendent à la porte" on me l'a fait en 1992.

Il se trouve qu'en cette circonstance on a su et pu résister. Je voudrais ne pas être donneur de leçons, on me dit que le monde a changé, que cette résistance ne serait plus possible aujourd'hui. Moi  je reste étonné des discours de soumission actuels et de l’anti syndicalisme généralisé que je comprends mal.

J'ai commencé en 67 à 1,62frc de l'heure...les femmes avaient encore plus d'écart de salaire avec les hommes qu'aujourd'hui....avec salaire mensuel, peu ou prou de 550frc grâce au rendement et heures sup à 25 et 50% pour 55h/semaine! autrement dit, du lundi matin au samedi 13h!

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 18 580 messages
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Il y a 1 heure, hybridex a dit :

Les comparaisons d'époque à époque sont difficilement significatives. un travailleur au SMIG en 1967 était payé 2,15 francs de l'heure soit 2,69€

Mais la vie était quand même moins chère que maintenant, ne serait-ce que le prix de l'essence. En plus, à l'époque, il n'y avait pas de tva je crois ?

Enfin, moi j'ai gardé le souvenir d'un couple dans les années 70 : lui ouvrier, elle couturière. Ils ne manquaient de rien, avaient la voiture, partaient en vacances. Je connais un couple aujourd'hui : les deux travaillent, lui manutentionnaire à la sncf, elle femme de ménage. Ils ont la voiture aussi mais rognent sur tout et ne peuvent partir en vacances.

De nos jours, les moyens de communication courante : mobile, internet, génèrent des factures en plus, cela dit. On n'avait pas ce problème-là dans les années 70.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 61 342 messages
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à l’instant, Loargan a dit :

Mais la vie était quand même moins chère que maintenant, ne serait-ce que le prix de l'essence. En plus, à l'époque, il n'y avait pas de tva je crois ?

Enfin, moi j'ai gardé le souvenir d'un couple dans les années 70 : lui ouvrier, elle couturière. Ils ne manquaient de rien, avaient la voiture, partaient en vacances. Je connais un couple aujourd'hui : les deux travaillent, lui manutentionnaire à la sncf, elle femme de ménage. Ils ont la voiture aussi mais rognent sur tout et ne peuvent partir en vacances.

De nos jours, les moyens de communication courante : mobile, internet, génèrent des factures en plus, cela dit. On n'avait pas ce problème-là dans les années 70.

Vous vous trompez, la vie était chère...la nourriture et les vêtements, les assurances!

Par contre les loyers ne dépassaient pas le cinquième du salaire..et contrairement à ce que vous affirmez, l'essence était chère, vu les moteurs qui se gavaient..mon père possédait une traction, ça lui coûtait 5 frc d'essence par jour pour aller/venir pour le boulot!

N'oubliez pas que nous achetions et vivions français en ces époques...

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Membre, 76ans Posté(e)
hybridex Membre 9 523 messages
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Il y a 2 heures, Loargan a dit :

Mais la vie était quand même moins chère que maintenant, ne serait-ce que le prix de l'essence. En plus, à l'époque, il n'y avait pas de tva je crois ?

Enfin, moi j'ai gardé le souvenir d'un couple dans les années 70 : lui ouvrier, elle couturière. Ils ne manquaient de rien, avaient la voiture, partaient en vacances. Je connais un couple aujourd'hui : les deux travaillent, lui manutentionnaire à la sncf, elle femme de ménage. Ils ont la voiture aussi mais rognent sur tout et ne peuvent partir en vacances.

De nos jours, les moyens de communication courante : mobile, internet, génèrent des factures en plus, cela dit. On n'avait pas ce problème-là dans les années 70.

Vie moins chère, plus chère? Ce que j'essaie de faire comprendre c'est que les comparaisons n'ont pas trop de sens. Le convertisseur INSEE tient compte tant bien que mal des évolutions de prix mais c'est très imparfait. Le "panier de la ménagère" d'aujourd'hui n'est pas celui d'il y a 50 ans, d'ailleurs il arrive heureusement que ce soit l'homme qui le remplisse ce qui était rarement le cas à l'époque. Le logement était moins cher mais une gazinière ou une machine à laver coutaient 3 mois de salaire.

Dans mes souvenirs, les fruits et les légumes étaient moins couteux mais les vêtements beaucoup plus.

La nostalgie a repeint les "30 glorieuses en rose", plongée dedans la jeunesse d'aujourd'hui la trouveraient probablement très rude.

Dans les années 70 je partais en vacances, en camping rustique, sous tente, des vacances frugales mais heureuses pendant lesquelles je faisais des économies en vivant pour moins cher que le reste de l'année.

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Membre, 76ans Posté(e)
hybridex Membre 9 523 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Le 29/09/2017 à 12:19, Loargan a dit :

Je me suis intéressée à la biographie de Marcel Dassault, grand patron et milliardaire : élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur -plus haute distinction française- en 1956, il n'a cessé de créer de l'emploi, a aidé des artistes qu'il admirait (Chantal Goya, Le Luron), a distribué ses bienfaits au pays. Des rues, des lycées, un parc, une promotion portent son nom... Sans commun avec les grands patrons actuels, qui ne pensent qu'à leur gueule, sont grossiers, ingrats, ne font rien pour leur pays, pire : se fichent de leur pays où ils sont prêts à foutre des employés à la rue pour délocaliser dans un seul et vil but de profit, eux qui profitent déjà tellement. Aucun apport à la culture avec cela, fini les mécènes bienveillants. Le sport peut-être, surtout le foot qui rend plus bête. J'imagine mal un lycée ou un parc portant le nom de Pierre Gattaz ou un autre du même acabit. 

Dassault est connu pour ses largesses. Grand industriel qui a su distribuer, mais qui doit une grande part de sa fortune au contribuable français qui a acheté ses avions et beaucoup aidé à la vente d'avions militaires , pas toujours bien utiles à des régimes pas forcement démocratiques. Les largesses d'un industriel peuvent être inspirées par son intérêt personnel.

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Membre, 76ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 056 messages
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Il y a 22 heures, Loargan a dit :

La bourse on pourrait difficilement passer à côté, mais quand des grands patrons exigent trop, qu'ils menacent de délocaliser une boîte juste pour faire plaisir à des actionnaires alors qu'elle se porte bien, il faudrait que l'Etat s'autorise à la nationaliser. Aussi, ne pas remettre en cause l'isf : après tout, quand on gagne quinze millions ou plus par an et qu'on possède des milliards en placements, ce n'est pas cet impôt qui va vous mettre sur la paille. Et puis continuer à lutter contre les placements off-shore de type Panama papers.

Exemple : un type comme Bernard Arnault qui fout à la porte ses employés du site Ecce de Poix-du-Nord pour délocaliser dans un pays de l'Est, ce serait normal que l'Etat intervienne et lui dise "Non, non, tu délocalises rien du tout ou alors c'est l'appropriation".

Si les patrons étaient moins taxés ( 1000 euros de salaires versé à un employé=1440 euros...uniquement sur les salaires, parlons pas du reste ) en France, ils ne délocaliseraient pas. La nationalisation ? Regarde la gestion du publique. Gabegie complète ! Et qu'on fait nos chers politiciens ( à part s'en mettre plein les fouilles ) pour une égalité de droits en Europe.

Dernier point, le droit de propriété est aussi dans la constitution, sinon, pourquoi ne pas se servir de tes propres biens pour les donner aux plus démunis que toi.

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Doïna Membre+ 18 580 messages
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il y a 36 minutes, Scrongneugneu a dit :

Dernier point, le droit de propriété est aussi dans la constitution, sinon, pourquoi ne pas se servir de tes propres biens pour les donner aux plus démunis que toi.

D'accord pour le droit à la propriété : on a le droit d'avoir sa maison, d'avoir son jardin, d'avoir sa voiture, etc. pour soi tout seul, mais quand avec la propriété, on a le destin de plusieurs personnes -les employés- en main, cela change tout : délocaliser, cela revient à jeter toutes ces vies qui dépendent de votre entreprise comme des mouchoirs en papier. C'est cela qui devrait être interdit.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 18 580 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 10 heures, Scrongneugneu a dit :

Si les patrons étaient moins taxés ( 1000 euros de salaires versé à un employé=1440 euros...uniquement sur les salaires, parlons pas du reste ) en France, ils ne délocaliseraient pas.

Il y a de grosses entreprises que ces taxes n'empêchent pas de faire du profit (j'ai cité plus haut Bernard Arnault de LVMH, un exemple parmi tant d'autres) mais qui délocalisent malgré tout pour profiter encore plus, pour complaire aux actionnaires que seul le profit intéresse, sans égard pour les employés qui vont se retrouver sur la paille. C'est surtout la prédominance de la cupidité sur l'humanité qui pousse à délocaliser. Or, quand un patron prend la décision de délocaliser non pas parce que son entreprise rame, mais par cupidité, pour se gaver encore plus alors qu'il ne sait déjà plus quoi faire de tous ses millions (ou milliards), c'est pathologique c'est de la folie obsessionnelle. Il faudrait à la rigueur l'interner pendant quelques temps pour qu'il soit aux bons soins d'un psychiatre qui le ramènera à la raison avec un traitement approprié.

Modifié par Loargan
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