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Posté(e)

 

Après la défaite de 1940, beaucoup d'hommes de gauche se fourvoient dans la collaboration par pacifisme et anticommunisme. Les plus modérés soutiennent la politique de collaboration de Vichy, comme l'ancien ministre du Front populaire Charles Spinasse. Mais c'est à Paris que se regroupent les partisans les plus durs de l'Allemagne. Deux grands partis à la solde des Allemands émergent : le premier est le PPF de l'ex-communiste Jacques Doriot, le second celui du néo-socialiste Marcel Déat. A la Libération, les collabos sont traqués et jugés. Ou se font oublier. Pascal Ory, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olivier Wieviorka, historien et enseignant-chercheur à l'Ecole Normale supérieure de Cachan et Simon Epstein, professeur et chercheur à l'université hébraïque de Jérusalem, évoquent la question.
vous aimerez aussi

https://www.france.tv/documentaires/histoire/344097-quand-la-gauche-collaborait-1939-1945.html

 

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 37 319 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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J'ai vu ça hier soir sur France 3. Intéressant, mais rien de bien nouveau (enfin pour moi, qui suis familier du sujet).

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Slobodan a dit :

 

Après la défaite de 1940, beaucoup d'hommes de gauche se fourvoient dans la collaboration par pacifisme et anticommunisme. Les plus modérés soutiennent la politique de collaboration de Vichy, comme l'ancien ministre du Front populaire Charles Spinasse. Mais c'est à Paris que se regroupent les partisans les plus durs de l'Allemagne. Deux grands partis à la solde des Allemands émergent : le premier est le PPF de l'ex-communiste Jacques Doriot, le second celui du néo-socialiste Marcel Déat. A la Libération, les collabos sont traqués et jugés. Ou se font oublier. Pascal Ory, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olivier Wieviorka, historien et enseignant-chercheur à l'Ecole Normale supérieure de Cachan et Simon Epstein, professeur et chercheur à l'université hébraïque de Jérusalem, évoquent la question.
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https://www.france.tv/documentaires/histoire/344097-quand-la-gauche-collaborait-1939-1945.html

 

Intéressant  .

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 16 947 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Slobodan a dit :

 

 

Après la défaite de 1940, beaucoup d'hommes de gauche se fourvoient dans la collaboration par pacifisme et anticommunisme. Les plus modérés soutiennent la politique de collaboration de Vichy, comme l'ancien ministre du Front populaire Charles Spinasse. Mais c'est à Paris que se regroupent les partisans les plus durs de l'Allemagne. Deux grands partis à la solde des Allemands émergent : le premier est le PPF de l'ex-communiste Jacques Doriot, le second celui du néo-socialiste Marcel Déat. A la Libération, les collabos sont traqués et jugés. Ou se font oublier. Pascal Ory, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Olivier Wieviorka, historien et enseignant-chercheur à l'Ecole Normale supérieure de Cachan et Simon Epstein, professeur et chercheur à l'université hébraïque de Jérusalem, évoquent la question.
vous aimerez aussi

https://www.france.tv/documentaires/histoire/344097-quand-la-gauche-collaborait-1939-1945.html

 

Sauf que Doriot n'avait plus rien de "de gauche" au début de la collaboration (juillet 1940), pas plus que Déat avant son entrée au gouvernement de Vichy (mars 1944).

JACQUES DORIOT:
Évoluant après 1934 vers un anticommunisme violent, Doriot fonde en juin 1936 le parti populaire français (PPF), d'idéologie fasciste.
Il combat le Front populaire et, au lendemain de la défaite de 1940, engage son parti dans une collaboration étroite avec l'Allemagne, participant notamment à la répression contre la Résistance.
Fondateur avec Marcel Déat de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) en 1941, Doriot s'engage sur le front de l'Est, où il se bat sous l'uniforme allemand.

MARCEL DEAT
En 1933, Déat appartient au groupe des néo-socialistes qui font scission avec la SFIO, pour créer le Parti socialiste de France (PSDF). Leur devise est « ordre, autorité, nation ». 
Déat ne rentrera pas dans le Front Populaire, car il était anticommuniste. 
En 1941, il fonde le Rassemblement National Populaire, destiné à « protéger la race » et à collaborer avec l’Allemagne nazie et est le cofondateur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF)
En 1944, il entre à Vichy comme ministre de la guerre et de la solidarité nationale et appuie les revendications de l’Allemagne.

Après, que des "girouettes" passent, entre autre par pur arrivisme, de partis modérés (de gauche ou de droite) à l'extrême droite radicale, il suffit de jeter un œil à l'historique du FN (entre autres, Philippot) pour constater que cette "habitude" ne s'est pas limitée à l'occupation française.

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Membre, je mords, 59ans Posté(e)
chupa-chupi Membre 2 726 messages
59ans‚ je mords,
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quand la gauche est de retour sur fr3, les sentinelles y prêtent l’œil.

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 146 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, frunobulax a dit :

Sauf que Doriot n'avait plus rien de "de gauche" au début de la collaboration (juillet 1940), pas plus que Déat avant son entrée au gouvernement de Vichy (mars 1944).

JACQUES DORIOT:
Évoluant après 1934 vers un anticommunisme violent, Doriot fonde en juin 1936 le parti populaire français (PPF), d'idéologie fasciste.
Il combat le Front populaire et, au lendemain de la défaite de 1940, engage son parti dans une collaboration étroite avec l'Allemagne, participant notamment à la répression contre la Résistance.
Fondateur avec Marcel Déat de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) en 1941, Doriot s'engage sur le front de l'Est, où il se bat sous l'uniforme allemand.

MARCEL DEAT
En 1933, Déat appartient au groupe des néo-socialistes qui font scission avec la SFIO, pour créer le Parti socialiste de France (PSDF). Leur devise est « ordre, autorité, nation ». 
Déat ne rentrera pas dans le Front Populaire, car il était anticommuniste. 
En 1941, il fonde le Rassemblement National Populaire, destiné à « protéger la race » et à collaborer avec l’Allemagne nazie et est le cofondateur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF)
En 1944, il entre à Vichy comme ministre de la guerre et de la solidarité nationale et appuie les revendications de l’Allemagne.

Après, que des "girouettes" passent, entre autre par pur arrivisme, de partis modérés (de gauche ou de droite) à l'extrême droite radicale, il suffit de jeter un œil à l'historique du FN (entre autres, Philippot) pour constater que cette "habitude" ne s'est pas limitée à l'occupation française.

Pour la Collaboration, il ne s'agissait pas d'un phénomène de "girouettes". Comme le démontre l'historien Simon Epstein dans ses travaux, non seulement les principaux cadres du régime étaient de gauche mais aussi les hauts fonctionnaires... c'est une lame de fond. Non pas parce que la gauche a été subitement touchée par le "génie du mal" mais tout simplement que le pacifisme qui nait légitimement dans les tranchées de 14/18 pouvait amener aussi sans sourciller à un autre pacifisme celui du pétainisme/défaitiste de 1940.

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Membre, 72ans Posté(e)
Caravage Membre 5 998 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
Posté(e)

Documentaire sympa mais bien timide par certains côtés.

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 16 947 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Garlaban a dit :

Pour la Collaboration, il ne s'agissait pas d'un phénomène de "girouettes". Comme le démontre l'historien Simon Epstein dans ses travaux, non seulement les principaux cadres du régime étaient de gauche mais aussi les hauts fonctionnaires... c'est une lame de fond. Non pas parce que la gauche a été subitement touchée par le "génie du mal" mais tout simplement que le pacifisme qui nait légitimement dans les tranchées de 14/18 pouvait amener aussi sans sourciller à un autre pacifisme celui du pétainisme/défaitiste de 1940.

Doriot n'était plus de gauche depuis 1934 et Déat quasiment plus depuis 1933 (trouvez moi un parti de gauche dont la devise est "ordre, autorité, nation" ?? :-).

Les trois principaux partis collaborationnistes:

Parti Populaire Français - Jacques DORIOT
Le Parti populaire français ou PPF, fondé en 1936 et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français.

Rassemblement National Populaire - Marcel Déat
Sur le plan idéologique, le RNP est favorable à un régime à parti unique et d'inspiration fasciste dans une Europe unifiée et socialiste.
A noter qu'à sa création en 1941, le MSR, mouvement d'extrême droite fasciste, faisait partie du RNP.

Parti Franciste - Marcel Bucard
Parti fasciste, antisémite et anticommuniste.

On est quand même assez loin de ce que l'on considère habituellement comme "la gauche" ...
Et avec un poil de logique, on peut d'ailleurs se demander par quel bizarre hasard Pétain, qui avait une franche aversion pour la gauche, se mettrait tout à coup à s'entourer de "gauchistes" ?

Ceci dit, oui, on ne peut pas non plus nier que certains hommes de gauche, par "excès" de pacifisme ou/et par pur arrivisme aient rejoint Pétain.
 

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 146 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, frunobulax a dit :

Doriot n'était plus de gauche depuis 1934 et Déat quasiment plus depuis 1933 (trouvez moi un parti de gauche dont la devise est "ordre, autorité, nation" ?? :-).

Les trois principaux partis collaborationnistes:

Parti Populaire Français - Jacques DORIOT
Le Parti populaire français ou PPF, fondé en 1936 et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français.

Rassemblement National Populaire - Marcel Déat
Sur le plan idéologique, le RNP est favorable à un régime à parti unique et d'inspiration fasciste dans une Europe unifiée et socialiste.
A noter qu'à sa création en 1941, le MSR, mouvement d'extrême droite fasciste, faisait partie du RNP.

Parti Franciste - Marcel Bucard
Parti fasciste, antisémite et anticommuniste.

On est quand même assez loin de ce que l'on considère habituellement comme "la gauche" ...
Et avec un poil de logique, on peut d'ailleurs se demander par quel bizarre hasard Pétain, qui avait une franche aversion pour la gauche, se mettrait tout à coup à s'entourer de "gauchistes" ?

Ceci dit, oui, on ne peut pas non plus nier que certains hommes de gauche, par "excès" de pacifisme ou/et par pur arrivisme aient rejoint Pétain.
 

Je crois que tu n'a pas saisi la nuance car tu te sens incriminé en tant qu'homme de gauche subitement renvoyé "au camp du mal" ... mais ce n'est pas cela qui est important.

Des pacifistes légitimes "de 1914" se sont retrouvés dans la Collaboration car celle-ci représentait à leurs yeux la paix, "plus jamais la guerre"! ...   Tout comme un  Georges Albertini socialiste collaborationniste bon teint qui après-guerre poursuit sa carrière jusque au PS et sous Pompidou, devient l'éminence grise de la nouvelle extrême-droite qui forma des Longuet ou Madelin ... ou encore aujourd'hui un Philippot qui va du chevènementisme vers la droite nationale... Il existe des passerelles entre les idéologies, il suffit que le contexte change, se durcit pour que le patriotisme prenne le dessus sur les idéaux d'émancipation universaliste et inversement.

Simon Epstein donne dans ses travaux des listes de noms interminables de socialistes, pacifistes, dreyfusards devenus collaborationnistes. Toute la haute fonction publique était concernée par ce phénomène.

Dans l'autre bord, des jeunes de l'Action Française se retrouvent les premiers à rejoindre le Général de Gaulle en 1940 tout simplement parce que leur patriotisme qui confinait au chauvinisme avant guerre devient un vrai rempart héroïque en période de guerre.

etc etc ... rien n'est figé ... il serait savoureux de voir aujourd'hui qui défendrait le pays? qui deviendrait quoi? qui collaborerait avec qui? si la France était en guerre frontale ou si la France devait être envahie... Surprise, surprise!

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 16 947 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Garlaban a dit :

Je crois que tu n'a pas saisi la nuance car tu te sens incriminé en tant qu'homme de gauche subitement renvoyé "au camp du mal" ... mais ce n'est pas cela qui est important.

:smile2:

"Des militants de la droite nationale populiste ont pu réactualiser ces derniers temps l’apologie de Simon Epstein, utilisant, comme ce dernier l’avait pressenti, la charge iconoclaste de sa critique. On ne trouverait rien à redire à cet intérêt pour la complexité historique s’il ne débordait pas d’arrière-pensées politiques.

Car Simon Epstein dit vrai. 
Oui, la posture antifasciste de nombreux hommes et femmes de gauche ne les a pas empêchés de cautionner par la suite l’antisémitisme du régime de Vichy ou de plonger dans le collaborationnisme ; oui, l’affichage de convictions antiracistes ne vaccine pas, dans la durée, contre une potentielle dérive raciste. 

Ces constats sont au cœur d’un ouvrage qui souligne la complexité de trajectoires militantes ne cadrant pas avec le schéma vertueux d’un engagement linéaire, irréprochable et insensible aux aléas de la conjoncture.
Comme toutes les analyses historiques, celles de Simon Epstein ne furent pas épargnées par la critique de ceux qui leur opposèrent certaines nuances de méthodologie et de typologie. 

Il faut toutefois discerner le débat contradictoire honnête, qui peut, certes, être traversé d’arrière-pensées militantes, du procès idéologique instruit par ceux dont la lecture sélective ne sert qu’à promouvoir des vues politiques. 

Les listes de parcours « paradoxaux » que l’historien a pu établir ne sont pas « interminables », comme a pu le dire Éric Zemmour, et Epstein n’a pas conclu son ouvrage sur l’idée d’une faillite générale de la gauche.

L’historien israélien a voulu donner à réfléchir, questionner et établir les limites de certains mythes, quand d’autres transforment abusivement une vraie démarche intellectuelle en arme de combat."
Emmanuel DEBONO.
Historien - Docteur en histoire (IEP Paris)

On notera au passage que le livre d'Epstein est loin d'être "la révélation d'une vérité cachée par la doxa gauchiste" puisque de très nombreux historiens, bien avant Epstein, l'ont déjà très largement évoqué.
Comme, par exemple, René Rémond et Robert Paxton qui s’inscrivent en faux contre l’assimilation abusive de Vichy à la droite extrême ou même à la droite moyenne d’avant-guerre, Paxton montrant que les hommes de Vichy se recrutent parmi les notables de la IIIe République et dépeint un régime éclectique dans ses fondements idéologiques et multiples dans ses zones de recrutement.
De même, entre autres, pour Claude Lévy, Pascal Ory, Marc Sadoun, Michel Bilis, Michèle Cointet, etc.

LISTE DE SIMON EPSTEIN DES COLLABORATEURS ISSUS DE LA GAUCHE

MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET HAUTS FONCTIONNAIRES : 14
AMBASSADEURS: 3
DEPUTES: 19
SYNDICALISTE: 3
UNIVERSITAIRES: 10
ECRIVAINS: 16
COLLABORATEURS: 5
POPF: 4
RNP: 10
PPF: 10
LICA: 3

On constate qu'on est effectivement loin d'une liste supposément "interminable".
D'autant que de nombreux historiens contestent la présence dans cette liste de personnalités:

  • au nom "d'une attitude ambiguë", leur supposée collaboration ayant consisté à ne pas prendre position ou à avoir simplement signé une pétition pacifiste.
  • alors que leur engagement à gauche est très hypothétique.
  • alors que leur revirement idéologique date d'avant l'occupation.
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Quelques infos que donne le documentaire pour les fainéants :

-La majorité des ministres de Pétain venaient de la gauche antiraciste. « Il y a plus de dreyfusards que d'anti-dreyfusard. Il y a plus d'anciens philosémites que d'anciens antisémites. » Simon Epstein (38:47)

-La gauche a une grande responsabilité dans la défaite militaire face à l'Allemagne. Léon Blum œuvrait pour que la France se désarme militairement alors que Hitler réarmait l'Allemagne. Par pacifisme et par lâcheté, "la gauche ne veut pas dénoncer le danger pour la France d'une Allemagne qui se réarme."

-C'est ce même pacifisme lâche qui mène cette gauche antiraciste dans la collaboration antisémite. « Il y a une gauche modérée qui essaye de présenter la collaboration comme une nécessité. Ils sont contre la guerre et donc contre la résistance qui est une façon de continuer la guerre. »

-En zone occupée, l'Allemagne autorise une multitude de journaux de gauche qui vitupèrent contre Vichy jugé réactionnaire et pas assez engagé dans la collaboration. C'est d'ailleurs un gauchiste, Jean Luchaire, qui supervise la presse collaborationniste en présidant la Corporation nationale de la presse française.

- Le gouvernement de Vichy se revendiquait du socialisme en 1942 : « Dans la nouvelle Europe, c'est le socialisme qui s'instaurera partout, tenant compte du caractère et des aspirations nationales de chaque peuple. » Pierre Laval, chef du gouvernement et ancien député socialiste.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le ‎13‎/‎12‎/‎2017 à 14:21, Slobodan a dit :

Quelques infos que donne le documentaire pour les fainéants :

-La majorité des ministres de Pétain venaient de la gauche antiraciste. « Il y a plus de dreyfusards que d'anti-dreyfusard. Il y a plus d'anciens philosémites que d'anciens antisémites. » Simon Epstein (38:47)

-La gauche a une grande responsabilité dans la défaite militaire face à l'Allemagne. Léon Blum œuvrait pour que la France se désarme militairement alors que Hitler réarmait l'Allemagne. Par pacifisme et par lâcheté, "la gauche ne veut pas dénoncer le danger pour la France d'une Allemagne qui se réarme."

-C'est ce même pacifisme lâche qui mène cette gauche antiraciste dans la collaboration antisémite. « Il y a une gauche modérée qui essaye de présenter la collaboration comme une nécessité. Ils sont contre la guerre et donc contre la résistance qui est une façon de continuer la guerre. »

-En zone occupée, l'Allemagne autorise une multitude de journaux de gauche qui vitupèrent contre Vichy jugé réactionnaire et pas assez engagé dans la collaboration. C'est d'ailleurs un gauchiste, Jean Luchaire, qui supervise la presse collaborationniste en présidant la Corporation nationale de la presse française.

- Le gouvernement de Vichy se revendiquait du socialisme en 1942 : « Dans la nouvelle Europe, c'est le socialisme qui s'instaurera partout, tenant compte du caractère et des aspirations nationales de chaque peuple. » Pierre Laval, chef du gouvernement et ancien député socialiste.

https://collectiflieuxcommuns.fr/898-le-pacifisme-vecteur-principal-de-collaboration

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Membre, Ite missa est..., 77ans Posté(e)
l'abbe resina Membre 7 730 messages
77ans‚ Ite missa est...,
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Les gauches du forum vont avoir la scarlatine...:smile2:

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 50 minutes, l'abbe resina a dit :

Les gauches du forum vont avoir la scarlatine...:smile2:

Et je ne fais pas de parallèle avec aujourd'hui!

Le devrais je?:hehe:

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