Une étudiante meurt à Dijon après une soirée alcoolisée : "un choc terrible pour nous tous"

Le 27 septembre, une étudiante de l'école de kiné de Dijon (Côte-d'Or) décédait après plusieurs jours en état de mort cérébrale. La jeune femme de 20 ans avait participé à une soirée privée très alcoolisée. Un drame qui rappelle aux établissements de l'enseignement supérieur leur responsabilité quant à la prévention sur les dangers de l'alcool.

Ils portent le deuil même sur les réseaux sociaux. Depuis ce vendredi 30 septembre, l’association dijonnaise des étudiants en kinésithérapie arbore une photo de profil noire sur son compte Facebook et Instagram. Un hommage à l’une de leur camarade décédée mardi dernier, conséquence d’une soirée d’excès passée en compagnie d’autres membres de l’Institut de formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) de Dijon.

La jeune femme de 20 ans venait de faire son entrée à l’école après une première année d’études de santé. "C’était une jeune fille en première année. C’était une étudiante extrêmement sérieuse et brillante. Elle était impliquée. Je l’avais eue en cours, elle était motivée. Quelqu’un de vraiment exceptionnel", se remémore Cyprien Guillot, directeur de l’école où Camille* venait de faire sa rentrée.

Une soirée privée pendant la période d'intégration

Le mercredi 21 septembre, en pleine période d’intégration des étudiants de première année, la jeune femme participe alors à une soirée privée en compagnie de plusieurs camarades. Elle consomme massivement de l’alcool. "Il n’y avait pas de stupéfiants, c’est sûr !", garantit Cyprien Guillot. Après s’être sentie mal une première fois, Camille est prise en charge aux urgences de Dijon aux alentours de 5 heures du matin en état d’arrêt cardiaque.

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Une responsabilité plus morale que juridique pour les soirées privées ?

La rentrée universitaire est généralement synonyme d’intégration des étudiants de première année par les promotions supérieures. Des soirs de fête avec très souvent de l’alcool à disposition. C’est dans cette période d’intégration que Camille a trouvé la mort. Après le drame, le week-end d’intégration, prévu les 24 et 25 septembre et qui devait ponctuer la période, a été annulé.

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L’alcool est aujourd’hui la substance la plus diffusée chez les étudiants. 90,9 % d’entre eux en ont consommé au moins une fois en France. Le décès d’une personne durant une soirée peut être considéré comme un homicide involontaire et entraîner 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Suite

La faute à qui ?

Encore une victime du bizutage - qui, rappelons-le, est totalement illégal, même si on le rebaptise "soirées d'intégration".

Le coma alcoolique , ça peut arriver très vite ;  dommage de boire outre mesure , on n'apprécie plus rien  !

Ce sont les bizutages qui sont barbants.

Depuis le temps que cela blesse et tue....

Y'en a un comme ça, à Brest, il avait fait le pari de boire je ne sais plus combien de cognac. C'était dans un bistro. Au 23ème, il était mort.

il y a 6 minutes, Plouj a dit :

Ce sont les bizutages qui sont barbants.

Depuis le temps que cela blesse et tue....

Plus barbares que barbants.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Plus barbares que barbants.

Tous ne sont pas dangereux, les abus sont une catastrophe, on le dit on le répète mais les traditions ont la peau dure

il y a une heure, Gouderien a dit :

Encore une victime du bizutage - qui, rappelons-le, est totalement illégal, même si on le rebaptise "soirées d'intégration".

j' avais noté le mot " intégration " !!

il ne faut surtout pas parler de bizutage !

la pauvre fille en est morte à 20 ans !

à cause d' imbéciles !!

et le chef d' établissement , la main sur le coeur affirme que tout va bien !

il y a une heure, Plouj a dit :

La faute à qui ?

On peut dire que c'est une faute collective. Même si c'est difficile de réfléchir quand on commence à être chaud à cause de l'alcool la victime aurait pu d'elle même s'arrêter quand elle commençait à fortement ressentir les effets de l'alcool. Ses camarades également à condition qu'ils ne soient pas tous dans le même état auraient pu l'empêcher elle ou quelqu'un d'autre de remplir son verre.  Maintenant si on tient compte du nombre de fêtes alcoolisées qu'il y a en France à longueur d'années, une issue aussi tragique est quand même très rare et on peut aussi dire que c'est la faute à pas de chance !!

il y a une heure, Plouj a dit :

Le 27 septembre, une étudiante de l'école de kiné de Dijon (Côte-d'Or) décédait après plusieurs jours en état de mort cérébrale. La jeune femme de 20 ans avait participé à une soirée privée très alcoolisée. Un drame qui rappelle aux établissements de l'enseignement supérieur leur responsabilité quant à la prévention sur les dangers de l'alcool.

Ils portent le deuil même sur les réseaux sociaux. Depuis ce vendredi 30 septembre, l’association dijonnaise des étudiants en kinésithérapie arbore une photo de profil noire sur son compte Facebook et Instagram. Un hommage à l’une de leur camarade décédée mardi dernier, conséquence d’une soirée d’excès passée en compagnie d’autres membres de l’Institut de formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) de Dijon.

 

La jeune femme de 20 ans venait de faire son entrée à l’école après une première année d’études de santé. "C’était une jeune fille en première année. C’était une étudiante extrêmement sérieuse et brillante. Elle était impliquée. Je l’avais eue en cours, elle était motivée. Quelqu’un de vraiment exceptionnel", se remémore Cyprien Guillot, directeur de l’école où Camille* venait de faire sa rentrée.

Une soirée privée pendant la période d'intégration

Le mercredi 21 septembre, en pleine période d’intégration des étudiants de première année, la jeune femme participe alors à une soirée privée en compagnie de plusieurs camarades. Elle consomme massivement de l’alcool. "Il n’y avait pas de stupéfiants, c’est sûr !", garantit Cyprien Guillot. Après s’être sentie mal une première fois, Camille est prise en charge aux urgences de Dijon aux alentours de 5 heures du matin en état d’arrêt cardiaque.

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Une responsabilité plus morale que juridique pour les soirées privées ?

La rentrée universitaire est généralement synonyme d’intégration des étudiants de première année par les promotions supérieures. Des soirs de fête avec très souvent de l’alcool à disposition. C’est dans cette période d’intégration que Camille a trouvé la mort. Après le drame, le week-end d’intégration, prévu les 24 et 25 septembre et qui devait ponctuer la période, a été annulé.

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L’alcool est aujourd’hui la substance la plus diffusée chez les étudiants. 90,9 % d’entre eux en ont consommé au moins une fois en France. Le décès d’une personne durant une soirée peut être considéré comme un homicide involontaire et entraîner 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Suite

La faute à qui ?

 

tous des abrutis! c'est encore une soirée à la con où les anciens encouragent les "bleus" à se souler à mort... le mort était au rendez-vous, point. 

il y a 9 minutes, LAKLAS a dit :

Maintenant si on tient compte du nombre de fêtes alcoolisées qu'il y a en France à longueur d'années, une issue aussi tragique est quand même très rare et on peut aussi dire que c'est la faute à pas de chance !!

Voilà, c'est toujours terrible un décès mais le bizutage est une tradition et n'est pas à l'abri d'un accident malheureusement.

il y a 6 minutes, jacky29 a dit :

tous des abrutis! c'est encore une soirée à la con où les anciens encouragent les "bleus" à se souler à mort... le mort était au rendez-vous, point. 

ces soirées " d'intégration " sont toutes sponsorisées par les marques d'alcool , j'en sais quelque chose , mes 3 enfants , abstèmes comme moi , en ont souffert et peuvent témoigner : Hennessy , Heineken , Pernod Ricard ......ne lésinent pas sur la marchandise !

il y a 13 minutes, LAKLAS a dit :

On peut dire que c'est une faute collective. Même si c'est difficile de réfléchir quand on commence à être chaud à cause de l'alcool la victime aurait pu d'elle même s'arrêter quand elle commençait à fortement ressentir les effets de l'alcool. Ses camarades également à condition qu'ils ne soient pas tous dans le même état auraient pu l'empêcher elle ou quelqu'un d'autre de remplir son verre.  Maintenant si on tient compte du nombre de fêtes alcoolisées qu'il y a en France à longueur d'années, une issue aussi tragique est quand même très rare et on peut aussi dire que c'est la faute à pas de chance !!

pas si rare que ça , ma belle-fille a failli y passer parce qu'on l'a forcée à boire , alors qu'elle a prévenu qu'elle était allergique , mais une bière ce n'est pas de l'alcool , n'est-ce pas ? aux urgences on l'a cataloguée comme sous emprise de l'alcool et ils l'ont mise dans une salle de dégrisement pendant plus d'une heure alors qu'elle faisait un choc anaphylactique !

il y a 18 minutes, jacky29 a dit :

tous des abrutis! c'est encore une soirée à la con où les anciens encouragent les "bleus" à se souler à mort... le mort était au rendez-vous, point. 

encouragent ou pire , les forcent physiquement !

il y a 5 minutes, Ximène a dit :

ma belle-fille a failli y passer parce qu'on l'a forcée à boire

Après c'est sûr que si on force quelqu'un qui ne veut plus boire à le faire c'est autre chose, ce n'est plus une fête mais de la malveillance !!

il y a 9 minutes, Ximène a dit :

aux urgences on l'a cataloguée comme sous emprise de l'alcool et ils l'ont mise dans une salle de dégrisement pendant plus d'une heure alors qu'elle faisait un choc anaphylactique !

Elle a porté plainte ??

il y a 1 minute, LAKLAS a dit :

ce n'est plus une fête mais de la malveillance !!

même pas , c'est des coutumes de bizutage , et c'est loin d'être rare !

Il y a 1 heure, Plouj a dit :

Le 27 septembre, une étudiante de l'école de kiné de Dijon (Côte-d'Or) décédait après plusieurs jours en état de mort cérébrale. La jeune femme de 20 ans avait participé à une soirée privée très alcoolisée. Un drame qui rappelle aux établissements de l'enseignement supérieur leur responsabilité quant à la prévention sur les dangers de l'alcool.

Ils portent le deuil même sur les réseaux sociaux. Depuis ce vendredi 30 septembre, l’association dijonnaise des étudiants en kinésithérapie arbore une photo de profil noire sur son compte Facebook et Instagram. Un hommage à l’une de leur camarade décédée mardi dernier, conséquence d’une soirée d’excès passée en compagnie d’autres membres de l’Institut de formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) de Dijon.

 

La jeune femme de 20 ans venait de faire son entrée à l’école après une première année d’études de santé. "C’était une jeune fille en première année. C’était une étudiante extrêmement sérieuse et brillante. Elle était impliquée. Je l’avais eue en cours, elle était motivée. Quelqu’un de vraiment exceptionnel", se remémore Cyprien Guillot, directeur de l’école où Camille* venait de faire sa rentrée.

Une soirée privée pendant la période d'intégration

Le mercredi 21 septembre, en pleine période d’intégration des étudiants de première année, la jeune femme participe alors à une soirée privée en compagnie de plusieurs camarades. Elle consomme massivement de l’alcool. "Il n’y avait pas de stupéfiants, c’est sûr !", garantit Cyprien Guillot. Après s’être sentie mal une première fois, Camille est prise en charge aux urgences de Dijon aux alentours de 5 heures du matin en état d’arrêt cardiaque.

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Une responsabilité plus morale que juridique pour les soirées privées ?

La rentrée universitaire est généralement synonyme d’intégration des étudiants de première année par les promotions supérieures. Des soirs de fête avec très souvent de l’alcool à disposition. C’est dans cette période d’intégration que Camille a trouvé la mort. Après le drame, le week-end d’intégration, prévu les 24 et 25 septembre et qui devait ponctuer la période, a été annulé.

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L’alcool est aujourd’hui la substance la plus diffusée chez les étudiants. 90,9 % d’entre eux en ont consommé au moins une fois en France. Le décès d’une personne durant une soirée peut être considéré comme un homicide involontaire et entraîner 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Suite

La faute à qui ?

 

je ne sais pas... J'ai remarqué que ce genre de soirées de bizutage on va dire, se faisait beaucoup en médecine et dans les grandes écoles... Sinon dans les facs normales où déjà les gens ne se connaissent pas quand ils arrivent et où les autres étudiants n'en ont rien à foutre... Ca n'arrive pas. J'ai étudié dans une fac, ma fille aussi... Mais c'était des facs lambda.

Désolée pour les parents qui ont perdu leur fille et paix à l'âme de cette jeune fille qui avait la vie devant elle

il y a 17 minutes, LAKLAS a dit :

Elle a porté plainte ??

non , quand tu intègres une école prestigieuse tu fais pas de vagues ou tu le regrettes toute ta scolarité !

il y a 21 minutes, LAKLAS a dit :

Après c'est sûr que si on force quelqu'un qui ne veut plus boire à le faire c'est autre chose, ce n'est plus une fête mais de la malveillance !!

Elle a porté plainte ??

coma éthylique ou choc anaphylactique ? Ce n'est pas la même chose. Par contre elle est tombée dans un hôpital de merde. J'ai passé la soirée et la nuit du 31 décembre dans un hôpital aux urgences avec mon compagnon (pas pour un problème d'alcool), de 17 H à 4 H du matin. A partir de minuit, il y a eut des arrivées de jeunes comateux alcoolisés et de plus vieux. Le personnel s'en occupait et allait voir régulièrement leur état.

il faudrait surtout porter plainte contre l'hôpital...

il y a 59 minutes, boeingue a dit :

j' avais noté le mot " intégration " !!

il ne faut surtout pas parler de bizutage !

 

Appelons un chat un chat.

il y a une heure, Plouj a dit :

Tous ne sont pas dangereux, les abus sont une catastrophe, on le dit on le répète mais les traditions ont la peau dure

La connerie et le sadisme, surtout.

il y a 54 minutes, Plouj a dit :

Voilà, c'est toujours terrible un décès mais le bizutage est une tradition et n'est pas à l'abri d'un accident malheureusement.

 

Il n’y a pas de tradition qui tienne… 

on peut aussi appeler ça « soirée d’intégration » pour être dans les clous, il n’en demeure pas moins que le bizutage est un délit :

Acte interdit par la loi et puni d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement inférieure à 10 ans qui consiste à amener une personne à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants.

Par exemple, faire consommer de l'alcool de façon excessive à une personne même si elle est consentante.

Les faits doivent avoir lieu au cours d'une manifestation ou d'une réunion liée au milieu scolaire, sportif ou socio-éducatif.

À savoir  

Le bizutage est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende. Ces peines sont doublées si la victime est une personne vulnérable.

ICI