Le dernier survivant du massacre d'ORADOUR sur GLANE   vient de nous  quitter  ;   condoléances ....

Il y a 1 heure, soisig a dit :

Quatre ouvrages permettent de mieux comprendre les motivations de ceux qui se sont fait les relais de la propagande nazie dans les années 1940.

 

Le collaborationniste français Jacques Doriot, fondateur du Parti populaire français (PPF), porte l'uniforme allemand et pose devant des affiches de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme

 

Régulièrement, le thème de la collaboration revient à la une de l'actualité. Depuis la campagne électorale, les travaux des chercheurs –dont le rythme est, précisons-le, indépendant des évolutions politiques– permettent d'en approfondir certaines dimensions.

«Ils l'appelaient Monsieur Hitler», récits de fascisations

La collaboration est d'abord un système d'adhésion: des hommes et des femmes ont, par choix idéologique, soutenu le régime de Vichy et, pour certains, admiré Adolf Hitler depuis le début des années 1920. C'est ce que rappelle l'écrivain et historien Christophe Bourseiller dans son ouvrage sur les nazis français, Ils l'appelaient Monsieur Hitler–L'histoire méconnue des nazis français (1920-1945).

Une partie des intellectuels se sont très tôt ralliés à Hitler. Dès que la nouvelle de la tentative de putsch dans la brasserie munichoise du 8 novembre 1923 se répand, quelques ténors de l'extrême droite trouvent cette tentative digne d'intérêt. Tout aussi antisémites que leur voisin, ils trouvent également la lecture de Mein Kampf passionnante et traduisent le texte en français.

À LIRE AUSSI
«Traduire Hitler»: dix ans dans la tête du dictateur

Mais les premiers fascistes français viennent pour partie de la gauche de l'échiquier politique. Plusieurs sont passés par l'admiration du fascisme italien, à l'image de Georges Valois, qui fonde le parti politique Le Faisceau en 1925, à Paris. Très vite, il est supplanté par Marcel Bucard et François Coty, qui affirment une fascination plus marquée pour l'Allemagne.

suite de l'article ...

Quand on voit tous ces gens (y compris sur ce forum) qui soutiennent Poutine, on comprend mieux la fascination pour Hitler. C'est la séduction du mal.

Il y a 2 heures, soisig a dit :

Quatre ouvrages permettent de mieux comprendre les motivations de ceux qui se sont fait les relais de la propagande nazie dans les années 1940.

 

Le collaborationniste français Jacques Doriot, fondateur du Parti populaire français (PPF), porte l'uniforme allemand et pose devant des affiches de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme

 

Régulièrement, le thème de la collaboration revient à la une de l'actualité. Depuis la campagne électorale, les travaux des chercheurs –dont le rythme est, précisons-le, indépendant des évolutions politiques– permettent d'en approfondir certaines dimensions.

«Ils l'appelaient Monsieur Hitler», récits de fascisations

La collaboration est d'abord un système d'adhésion: des hommes et des femmes ont, par choix idéologique, soutenu le régime de Vichy et, pour certains, admiré Adolf Hitler depuis le début des années 1920. C'est ce que rappelle l'écrivain et historien Christophe Bourseiller dans son ouvrage sur les nazis français, Ils l'appelaient Monsieur Hitler–L'histoire méconnue des nazis français (1920-1945).

Une partie des intellectuels se sont très tôt ralliés à Hitler. Dès que la nouvelle de la tentative de putsch dans la brasserie munichoise du 8 novembre 1923 se répand, quelques ténors de l'extrême droite trouvent cette tentative digne d'intérêt. Tout aussi antisémites que leur voisin, ils trouvent également la lecture de Mein Kampf passionnante et traduisent le texte en français.

À LIRE AUSSI
«Traduire Hitler»: dix ans dans la tête du dictateur

Mais les premiers fascistes français viennent pour partie de la gauche de l'échiquier politique. Plusieurs sont passés par l'admiration du fascisme italien, à l'image de Georges Valois, qui fonde le parti politique Le Faisceau en 1925, à Paris. Très vite, il est supplanté par Marcel Bucard et François Coty, qui affirment une fascination plus marquée pour l'Allemagne.

suite de l'article ...

Le titre prête un peu à confusion. Si Déat et Doriot  ont été des acteurs majeurs de la collaboration viennent effectivement d'une ultra gauche les autres "intellectuels" cités Valois, Bucard, Coty viennent bel et bien de la droite ou de l'extrême droite et si on fouille dans les liens fournis on trouve essentiellement des gens orientés très à droite.

La collaboration a été massivement très à droite de même que ceux qui se sont obstinés à défendre le Pétainisme après la guerre, comme Zemmour

A côté de ça on a eu aussi de grands patriotes, très à droite, maurrassiens ou royalistes, qui ont combattu dans la résistance

Il y a 10 heures, G2LLOQ a dit :

Le dernier survivant du massacre d'ORADOUR sur GLANE   vient de nous  quitter  ;   condoléances ....

 

Oui en effet, je vais ouvrir un sujet, car ça peut intéresser d'autres personnes. 

Quand le PCF négociait avec les nazis

En juin 1940, dans Paris occupé, les dirigeants communistes proposent aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de "L'Humanité". Leur argumentaire a été retrouvé.

Quand le PCF négociait avec les nazis (lemonde.fr)

Le Nazisme semble toujours faire recette à la TV si l'on en juge la fréquence hebdomadaire à laquelle nous sont resucées les mêmes images depuis des lustres et dont un ''type'' doit être chargé d'inventer de nouveaux titres .

Adolf   fait  fureur !!!

vu le niveau des films modernes , il vaut mieux regarder les documents de 1940  !!!

Le 11/02/2023 à 21:24, Gouderien a dit :

Quand on voit tous ces gens (y compris sur ce forum) qui soutiennent Poutine, on comprend mieux la fascination pour Hitler. C'est la séduction du mal.

Une parenthèse dans ce débat. En bon français daans la déroute qu'auriez vous fait, de la délation, de la collaboration? Tous vous allez me dire résistant. Mais dans la réalité? Le 6 juin les alliès débarquaient en Normandie  et au même instant Pétain remplissait la place Jaude  et tous chantaient: Maréchal nous voilà!

Alors en toute honneteté de quel côté seriez vous allé avant ce débarquement.? Moi je ne sais pas! Vraiment pas. Je sais mes espérances mais en réalité qu'aurais je fait?

Le 12/02/2023 à 06:56, soisig a dit :

Oui en effet, je vais ouvrir un sujet, car ça peut intéresser d'autres personnes. 

Perso j'y suis allé trois fois et les trois fois ce fut l'horreur , le seul mot qui me revient.

Le 11/02/2023 à 19:47, soisig a dit :

Quatre ouvrages permettent de mieux comprendre les motivations de ceux qui se sont fait les relais de la propagande nazie dans les années 1940.

 

Le collaborationniste français Jacques Doriot, fondateur du Parti populaire français (PPF), porte l'uniforme allemand et pose devant des affiches de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme

Régulièrement, le thème de la collaboration revient à la une de l'actualité. Depuis la campagne électorale, les travaux des chercheurs –dont le rythme est, précisons-le, indépendant des évolutions politiques– permettent d'en approfondir certaines dimensions.

«Ils l'appelaient Monsieur Hitler», récits de fascisations

La collaboration est d'abord un système d'adhésion: des hommes et des femmes ont, par choix idéologique, soutenu le régime de Vichy et, pour certains, admiré Adolf Hitler depuis le début des années 1920. C'est ce que rappelle l'écrivain et historien Christophe Bourseiller dans son ouvrage sur les nazis français, Ils l'appelaient Monsieur Hitler–L'histoire méconnue des nazis français (1920-1945).

Une partie des intellectuels se sont très tôt ralliés à Hitler. Dès que la nouvelle de la tentative de putsch dans la brasserie munichoise du 8 novembre 1923 se répand, quelques ténors de l'extrême droite trouvent cette tentative digne d'intérêt. Tout aussi antisémites que leur voisin, ils trouvent également la lecture de Mein Kampf passionnante et traduisent le texte en français.

Mais les premiers fascistes français viennent pour partie de la gauche de l'échiquier politique. Plusieurs sont passés par l'admiration du fascisme italien, à l'image de Georges Valois, qui fonde le parti politique Le Faisceau en 1925, à Paris. Très vite, il est supplanté par Marcel Bucard et François Coty, qui affirment une fascination plus marquée pour l'Allemagne.

suite de l'article ...

Un peu gros ce Doriot il n'avait sans doute pas les mêmes tickets de rationnement.

il y a 15 minutes, bidonnage a dit :

Une parenthèse dans ce débat. En bon français daans la déroute qu'auriez vous fait, de la délation, de la collaboration? Tous vous allez me dire résistant. Mais dans la réalité? Le 6 juin les alliès débarquaient en Normandie  et au même instant Pétain remplissait la place Jaude  et tous chantaient: Maréchal nous voilà!

Alors en toute honneteté de quel côté seriez vous allé avant ce débarquement.? Moi je ne sais pas! Vraiment pas. Je sais mes espérances mais en réalité qu'aurais je fait?

 

Je ne sais pas ce que j'aurais fait. J'en ai déjà parlé sur ce forum.

Il y a 14 heures, Gouderien a dit :

Je ne sais pas ce que j'aurais fait. J'en ai déjà parlé sur ce forum.

Pour s'amuser demandez autour de vous combien on entendu le message d'un général sur radio Londres dans votre parentèle?

il y a 10 minutes, bidonnage a dit :

Pour s'amuser demandez autour de vous combien on entendu le message d'un général sur radio Londres dans votre parentèle?

Ben faut déja en trouver des vivants vu le temps passé!

il y a 3 minutes, new caravage a dit :

Ben faut déja en trouver des vivants vu le temps passé!

Oui, ça commence à dater un peu.

En fait très peu de gens ont entendu l'appel du 18 juin 1940.

il y a 17 minutes, new caravage a dit :

Ben faut déja en trouver des vivants vu le temps passé!

Bah ce sont des gamins de 88ans pour entendre ça mais leurs enfants ont surement entendus leurs parents en parler et tous vous dirons la même chose. Bien sur ils en parlaient et l'avaient tous entendu. Je m'égare du sujet de Soisig mais je ne pense pas qu'elle m'en veuille.

Le 11/02/2023 à 22:54, hybridex a dit :

Le titre prête un peu à confusion. Si Déat et Doriot  ont été des acteurs majeurs de la collaboration viennent effectivement d'une ultra gauche les autres "intellectuels" cités Valois, Bucard, Coty viennent bel et bien de la droite ou de l'extrême droite et si on fouille dans les liens fournis on trouve essentiellement des gens orientés très à droite.

La collaboration a été massivement très à droite de même que ceux qui se sont obstinés à défendre le Pétainisme après la guerre, comme Zemmour

A côté de ça on a eu aussi de grands patriotes, très à droite, maurrassiens ou royalistes, qui ont combattu dans la résistance

Sans trop vouloir polémiquer  nous avons un général d'active qui part et surtour RESTE à Londres quand d'autres se battent en France. Encore général mais surtout déjà politique.

Le 06/04/2023 à 18:39, paulau a dit :

Quand le PCF négociait avec les nazis

En juin 1940, dans Paris occupé, les dirigeants communistes proposent aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de "L'Humanité". Leur argumentaire a été retrouvé.

Quand le PCF négociait avec les nazis (lemonde.fr)

Tu bosses au '' Monde '' ?

Avec ces deux documentaires sur la collaboration 1939-1945, on apprend que:
-des politiciens de gauche devinrent collaborateurs du régime de Vichy
-des politiciens d'extrême droite entrèrent très tôt dans la Résistance

https://lcp.fr/programmes/les-paradoxes-francais/quand-la-gauche-collaborait-1939-1945-120283

! disponible jusqu'au 25 avril 2024 !

https://lcp.fr/programmes/les-paradoxes-francais/quand-l-extreme-droite-resistait-1939-1945-117038

! disponible jusqu'au 24 avril 2024 !

Le 11/02/2023 à 21:24, Gouderien a dit :

Quand on voit tous ces gens (y compris sur ce forum) qui soutiennent Poutine, on comprend mieux la fascination pour Hitler. C'est la séduction du mal.

Oui c'est certain.

La collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale est l'engagement de certains Ukrainiens aux côtés des nazis, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1930, qui se manifeste sous diverses formes, comme l'assistance et la coopération dans la lutte contre les communistes et les Polonais et dans la persécution des Juifs.

La deuxième cause, liée à la première, est le rejet du pouvoir soviétique par la partie occidentale de l'Ukraine, qui n'a jamais été gouvernée par l'URSS³. La collectivisation forcée et violente des terres, la répression, le Holodomor (famine, intentionnelle pour certains) firent que les occupants allemands furent accueillis comme des libérateurs⁴.

Je continue où ca va aller ? 

il y a une heure, sam f a dit :

Oui c'est certain.

La collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale est l'engagement de certains Ukrainiens aux côtés des nazis, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1930, qui se manifeste sous diverses formes, comme l'assistance et la coopération dans la lutte contre les communistes et les Polonais et dans la persécution des Juifs.

 

La deuxième cause, liée à la première, est le rejet du pouvoir soviétique par la partie occidentale de l'Ukraine, qui n'a jamais été gouvernée par l'URSS³. La collectivisation forcée et violente des terres, la répression, le Holodomor (famine, intentionnelle pour certains) firent que les occupants allemands furent accueillis comme des libérateurs⁴.

 

Les Allemands furent accueillis comme des libérateurs en Ukraine... mais en retour ils traitèrent les Ukrainiens comme des chiens, ce qui explique que le nombre des collaborateurs fut bien inférieur à ce que prétendent Poutine et ses partisans, qui eux sont de vrais nazis.

Malgré toutes les horreurs dont cet homme est à l'origine, ne serait-ce que par son parcours, l'on ne peut être que  fasciné.