Les 12 sièges de sénateurs qui sont renouvelés pour les six prochaines années.

Dimanche, les 2 881 grands électeurs parisiens sont appelés à voter pour renouveler au scrutin indirect les sénateurs de Paris. Huit listes sont en lice pour les 12 sièges de la capitale à pourvoir. La gauche dispose de 7 sénateurs sortants. Les macronistes, 1. Et la droite, 4. Cette répartition sera-t-elle reconduite au soir de l’élection ? Rien n’est moins sûr.

La gauche part unie, avec le PS, EELV, le PCF et Génération. s mais… sans la LFI, qui présente sa propre liste. Le député européen EELV Yannick Jadot, en troisième position, fait une arrivée remarquée dans la capitale. Le sénateur socialiste sortant Rémi Féraud, tête de liste du rassemblement de gauche espère profiter de cette union face « à une droite parisienne profondément déchirée » pour conforter son poids à l’assemblée. Enjeu pour la gauche parisienne : décrocher un huitième siège au profit de l’adjointe écologiste chargée de la santé à la mairie de Paris, Anne Souyris,

La droite remportera-t-elle tous les sièges espérés malgré ses divisions ?

Face à la gauche unie, la droite part donc au contraire en ordre dispersé et risque de perdre un siège. Les grands électeurs de droite auront le choix entre la liste officielle emmenée par la sénatrice Catherine Dumas, celle menée par la présidente de la fédération LR de Paris, l’élue du XVe Agnès Evren, et celle du sénateur sortant proche de Nicolas Sarkozy, Pierre Charon.

« Depuis les dernières élections de juin 2022, nous n’avons plus de députés et il est donc crucial de préserver notre poids au Parlement pour porter les sujets parisiens et se mettre en ordre de bataille derrière Rachida Dati pour les prochaines municipales », insiste la sortante Catherine Dumas, qui conduit la liste les Républicains.

Si Agnès Evren se dit confiante sur son entrée au Sénat, une incertitude demeure sur le nombre de sièges qu’obtiendra la liste LR. « Les voix de Pierre Charon pourraient nous manquer. J’appelle donc les grands électeurs à voter utile », avertit Catherine Dumas, qui espère toutefois que ce siège n’ira pas dans le camp Hidalgo. Si la droite venait à le perdre, cet épisode pourrait laisser des traces au sein du groupe Changer Paris.

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Sénatoriales à Paris : la gauche espère arracher un siège à la droite - Le Parisien

Remaniement de l’exécutif municipal après les sénatoriales

Les élections sénatoriales seront, sauf énorme surprise, suivies d’un remaniement de l’exécutif. Car Anne Hidalgo devrait perdre, dimanche soir, deux voire trois piliers historiques de sa majorité : Ian Brossat, son adjoint communiste au logement ; Colombes Brossel, son adjointe socialiste à la propreté ; et si la gauche unie réussie à remporter un huitième siège, Anne Souyris, son adjointe écologiste à la santé. Un véritable casse-tête pour la maire de Paris, qui devrait annoncer les changements au sein de son exécutif au prochain Conseil de Paris des 3, 4, 5 et 6 octobre prochains.

En coulisses, les couteaux s’aiguisent entre communistes et écologistes pour obtenir de nouveaux postes. Selon nos informations, le logement devrait échoir au communiste Jacques Baudrier, qui perdrait sa délégation aux travaux. Antoine Guillou, adjoint chargé des ressources humaines, du dialogue social et de la qualité du service public, devrait reprendre la propreté. Et l’actuelle adjointe PS au commerce, Olivia Polski, devrait le remplacer. Le communiste Nicolas Bonnet, actuel président du groupe communiste au Conseil de Paris, serait sur les rangs pour prendre le portefeuille du commerce.

Quant aux écologistes, ils réclament une partie de la délégation du logement. Dan Lert voudrait en effet récupérer les dossiers autour de la rénovation du bâti tandis que David Belliard se chargerait du suivi des chantiers et de la coordination des travaux sur l’espace public. Alice Coffin se serait par ailleurs portée candidate pour devenir adjointe à l’égalité Femme/Homme. « Mais cette délégation détenue par les communistes n’est pas à prendre », observe-t-on dans les couloirs de l’Hôtel de Ville.

La délégation des travaux devrait échoir à un élu du groupe Paris en Commun d’Anne Hidalgo. Enfin, dans l’hypothèse où Anne Souyris rentrerait elle aussi au palais du Luxembourg, Anne-Claire Boux, actuelle adjointe chargée de la politique de la ville, est favorite pour la remplacer.

il y a 7 minutes, menon a dit :

 Les 12 sièges de sénateurs qui sont renouvelés pour les six prochaines années.

Dimanche, les 2 881 grands électeurs parisiens sont appelés à voter pour renouveler au scrutin indirect les sénateurs de Paris. Huit listes sont en lice pour les 12 sièges de la capitale à pourvoir. La gauche dispose de 7 sénateurs sortants. Les macronistes, 1. Et la droite, 4. Cette répartition sera-t-elle reconduite au soir de l’élection ? Rien n’est moins sûr.

La gauche part unie, avec le PS, EELV, le PCF et Génération. s mais… sans la LFI, qui présente sa propre liste. Le député européen EELV Yannick Jadot, en troisième position, fait une arrivée remarquée dans la capitale. Le sénateur socialiste sortant Rémi Féraud, tête de liste du rassemblement de gauche espère profiter de cette union face « à une droite parisienne profondément déchirée » pour conforter son poids à l’assemblée. Enjeu pour la gauche parisienne : décrocher un huitième siège au profit de l’adjointe écologiste chargée de la santé à la mairie de Paris, Anne Souyris,

La droite remportera-t-elle tous les sièges espérés malgré ses divisions ?

Face à la gauche unie, la droite part donc au contraire en ordre dispersé et risque de perdre un siège. Les grands électeurs de droite auront le choix entre la liste officielle emmenée par la sénatrice Catherine Dumas, celle menée par la présidente de la fédération LR de Paris, l’élue du XVe Agnès Evren, et celle du sénateur sortant proche de Nicolas Sarkozy, Pierre Charon.

« Depuis les dernières élections de juin 2022, nous n’avons plus de députés et il est donc crucial de préserver notre poids au Parlement pour porter les sujets parisiens et se mettre en ordre de bataille derrière Rachida Dati pour les prochaines municipales », insiste la sortante Catherine Dumas, qui conduit la liste les Républicains.

Si Agnès Evren se dit confiante sur son entrée au Sénat, une incertitude demeure sur le nombre de sièges qu’obtiendra la liste LR. « Les voix de Pierre Charon pourraient nous manquer. J’appelle donc les grands électeurs à voter utile », avertit Catherine Dumas, qui espère toutefois que ce siège n’ira pas dans le camp Hidalgo. Si la droite venait à le perdre, cet épisode pourrait laisser des traces au sein du groupe Changer Paris.

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Sénatoriales à Paris : la gauche espère arracher un siège à la droite - Le Parisien

ce ont les grands électeurs qui auront le dernier mot.

fin du 1er tour, suivez tous les résultats et les réactions politiques

https://www.publicsenat.fr/actualites/institutions/elections-senatoriales-2023-suivez-en-direct-tous-les-resultats-et-analyses-sur-public-senat

Comme tous les trois ans, la moitié du Sénat est renouvelée. 170 sièges sur 348 sont en jeu dans 45 circonscriptions, de l’Indre-et-Loire (37) aux Pyrénées-Orientales (66), ainsi que toute l’Île-de-France, 4 départements d’Outre-Mer, Saint-Pierre-et-Miquelon, La Nouvelle-Calédonie et 6 sièges des sénateurs représentant les Français établis hors de France.

Les groupes politiques s’attendent globalement à une stabilité. La majorité sénatoriale LR-Union centriste ne devrait pas changer de main. Mais l’évolution des rapports de forces, les gains et les pertes, ne seront pas sans effet. Publicsenat.fr vous fait vivre cette élection, tout au long de la journée, avec tous les résultats, les analyses et notre carte interactive. Editions spéciales de 12h30 à14h30 et de 17h30 à 22h30.

il y a une heure, menon a dit :

fin du 1er tour, suivez tous les résultats et les réactions politiques

https://www.publicsenat.fr/actualites/institutions/elections-senatoriales-2023-suivez-en-direct-tous-les-resultats-et-analyses-sur-public-senat

Comme tous les trois ans, la moitié du Sénat est renouvelée. 170 sièges sur 348 sont en jeu dans 45 circonscriptions, de l’Indre-et-Loire (37) aux Pyrénées-Orientales (66), ainsi que toute l’Île-de-France, 4 départements d’Outre-Mer, Saint-Pierre-et-Miquelon, La Nouvelle-Calédonie et 6 sièges des sénateurs représentant les Français établis hors de France.

Les groupes politiques s’attendent globalement à une stabilité. La majorité sénatoriale LR-Union centriste ne devrait pas changer de main. Mais l’évolution des rapports de forces, les gains et les pertes, ne seront pas sans effet. Publicsenat.fr vous fait vivre cette élection, tout au long de la journée, avec tous les résultats, les analyses et notre carte interactive. Editions spéciales de 12h30 à14h30 et de 17h30 à 22h30.

 

je n'en suis pas surprise... rires! 

droite et centre conservent la majorité, le RN de retour... les principaux enseignements du scrutin

Renaissance en ressort affaibli, la conséquence de son manque d’implantation locale.

Dès ce dimanche 24 septembre dans la soirée, le président du groupe LR, Bruno Retailleau, a salué une « majorité sénatoriale confortée » avec le groupe UDI d’Hervé Marseille et la victoire du groupe Les Républicains qui « reste très largement le premier groupe du Sénat ». Si la droite avait 145 sièges avant l’élection, elle s’attendait dimanche soir à n’en avoir plus que 143 ou 144.

S’il y a eu quelques défaites dans le Maine-et-Loire, la Seine-et-Marne par exemple (au profit du RN), ou encore à Paris, où le sénateur Pierre Charon (liste dissidente) a été battu, la liste LR fait un gros score dans la capitale et les Républicains remportent deux sièges dans les Pyrénées-Orientales. De quoi conforter un peu plus Gérard Larcher, réélu dimanche soir dans les Yvelines, dont la réélection pour un nouveau mandat comme président du Sénat, fait peu de doute, le 2 octobre. Hervé Marseille, largement réélu, avec deux sièges dans les Hauts-de-Seine, voit aussi son groupe d’une soixantaine de sénateurs conforter son implantation.

À gauche, Yannick Jadot et Ian Brossat deviennent sénateurs

À gauche, le PS (62 sièges avant les résultats définitifs) conserve le deuxième groupe du Sénat. « Symboliquement, c’est important », se félicite le chef de file socialiste – et candidat dans le Nord – Patrick Kanner, satisfait d’avoir signé « un accord gagnant-gagnant » avec les communistes et les écologistes dans une quinzaine de départements. Comme à Paris où la liste de gauche rafle les huit sièges.

Ainsi, l’ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot ou l’adjoint communiste d’Anne Hidalgo, Ian Brossat, font leur entrée au Sénat. L’ancienne ministre de François Hollande, Laurence Rossignol, réussit à être élue malgré son changement de département, de l’Oise au Val-de-Marne.

La sénatrice écologiste des Français de l’étranger, Mathilde Ollivier, devient la benjamine de la Chambre après son élection, dimanche, à 29 ans. Autre enseignement, les Insoumis, faute d’élus locaux, et écartés de l’accord entre les socialistes, les écologistes et les communistes, sortent perdants du scrutin même s’ils obtiennent un siège à La Réunion.

La défaite de Renaissance, la secrétaire d’État Sonia Backès battue

Quant au parti Renaissance, il paie son manque d’implantation territoriale et ses mauvais résultats aux dernières municipales. Avec une défaite emblématique, celle de la secrétaire d’État à la citoyenneté Sonia Backès, seule membre du gouvernement en lice à l’échelle nationale, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie. Une surprise de l’élection.

Autre échec, à Paris, où la majorité présidentielle disparaît après la défaite du sénateur Julien Bargeton. Le parti Horizons d’Édouard Philippe s’en sort mieux après ses victoires municipales à Reims ou à Angers, synonymes de sièges dimanche soir.

Trois sièges pour le Rassemblement national

Ce dimanche, c’est surtout le RN qui se réjouissait en faisant son grand retour à la chambre haute. Le parti de Jordan Bardella n’avait plus de sénateur depuis le transfert de Stéphane Ravier chez Reconquête, la formation d’Éric Zemmour. Désormais, le RN compte trois sièges dans ses rangs, après l’élection de Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais, Joshua Hochart dans le Nord et Aymeric Durox en Seine-et-Marne.

Néanmoins, les élus RN ne seront pas en mesure de constituer un groupe — il faut 10 élus — ce qui limitera leur influence dans l’hémicycle. Le sénateur Reconquête Sébastien Meurant a, lui, été battu.

https://www.leparisien.fr/politique/senatoriales-droite-et-centre-conservent-la-majorite-le-rn-de-retour-24-09-2023-RVAZFJGCJRGQVLJAFKU4XCT7MM.php

Les résultats des élections sénatoriales montrent un grande stabilité avec un renforcement de la droite et du centre, un recule des marconistes mal implantées (en particulier la ministre en Nouvelle Calédonie remplacée par un indépendantistes FLNK), l'arrivée de 3 sénateurs RN ...

Ces sénateurs représentent les territoires avec un mode d'élection assez complexe et ils siègent pendant 6 ans (au lieu de 9 précédemment).