"Le système médical est au sol" : après dix coups de fil, ce médecin n'a jamais pu hospitaliser sa patiente

Il y a 21 heures, Doïna a dit :

Les urgences sont débordées, c'est tout notre système de santé qui est au sol.

bonjour,

pour les urgences cela ne date pas d'hier et c'est seulement maintenant que certains s'en rendent compte ?

il y a plus de 20 ans, c'était déjà pas simple de trouver un lit pour hospitaliser quelqu'un ( surtout les week-end ) !

je me souvient d'une anecdote il y a des années et des années ( c'est dans les années 80 ) un soir ...il n'y avait plus 1 seul lit disponible , quelque soit le service , de libre dans le CHR, plus 1 seul ( même en comptant ce qui était appelé pudiquement les canapés ( des lits mobiles )  et qui étaient réservés aux accompagnants , même ceux-là avaient été "réquisitionnés" pour accueillir des patients !

un VP de plus ...et c'était la cata ! ( il me semble me souvenir que même le HIA était lui aussi complet ... ) restait sans doute les cliniques privées ( nombreuses à cette époque ) mais là , je ne sais pas s'il y avait encore quelque chose de disponible sans oublier qu'à cette époque la coopération public/privé était plus que limitée .

la santé n'a pas de prix ... mais elle a un coût .

bonne journée.

il y a 8 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

pour les urgences cela ne date pas d'hier et c'est seulement maintenant que certains s'en rendent compte ?

il y a plus de 20 ans, c'était déjà pas simple de trouver un lit pour hospitaliser quelqu'un ( surtout les week-end ) !

je me souvient d'une anecdote il y a des années et des années ( c'est dans les années 80 ) un soir ...il n'y avait plus 1 seul lit disponible , quelque soit le service , de libre dans le CHR, plus 1 seul ( même en comptant ce qui était appelé pudiquement les canapés ( des lits mobiles )  et qui étaient réservés aux accompagnants , même ceux-là avaient été "réquisitionnés" pour accueillir des patients !

un VP de plus ...et c'était la cata ! ( il me semble me souvenir que même le HIA était lui aussi complet ... ) restait sans doute les cliniques privées ( nombreuses à cette époque ) mais là , je ne sais pas s'il y avait encore quelque chose de disponible sans oublier qu'à cette époque la coopération public/privé était plus que limitée .

la santé n'a pas de prix ... mais elle a un coût .

bonne journée.

ne m'en parle pas, Pic! nous étions à la fin de la décennie 70 que déjà mon père cherchait des "lits" en psychiatrie pour certains de ses patients... je me souviens d'une soirée aux urgences de Nice qui a tourné au cauchemar suite à un accident monstre de véhicules... j'étais là pour venir chercher des amies laborantines... elles sont restées car déclarées d'astreinte et en plus, elles étaient sur les lieux... bref, cela remonte à pas mal d'années tout cela! et ma foi, ça ne s'arrange pas.  

il y a 59 minutes, jacky29 a dit :

ne m'en parle pas, Pic! nous étions à la fin de la décennie 70 que déjà mon père cherchait des "lits" en psychiatrie pour certains de ses patients... je me souviens d'une soirée aux urgences de Nice qui a tourné au cauchemar suite à un accident monstre de véhicules... j'étais là pour venir chercher des amies laborantines... elles sont restées car déclarées d'astreinte et en plus, elles étaient sur les lieux... bref, cela remonte à pas mal d'années tout cela! et ma foi, ça ne s'arrange pas.  

Déja dit .... la psychiatrie a toujours été soit le lieu "honteux" soit le plus mal aimé et surtout mal aidé de la Santé en général ! ...

Les années 70 sont les années des grands changements   (les séjours courts commencent avec les médicaments  dont tous ceux en "trope" .... et les malades soignés a domicile ou en famille ! Donc fermetures de lits voire d'établissements ... fermeture des "internements" a vie de la vie en autarcie (leur ferme, buanderie etc .... qui finalement occupait souvent certains malades )

https://www.epsm-vdla.fr/de-1970-1990-la-mise-en-place-de-la-sectorisation

Il y a 17 heures, Passiflore a dit :

 

Je doute fort qu'une personne de l'entourage de Macron agonise des heures dans un couloir des urgences... 

En effet, et cela concerne l'entourage de l'ensemble des personnes connues, en dehors de ce président. Comme l'explique Pic et Repic, le problème n'est pas nouveau, et nous nous doutons fort que l'entourage de Hollande, Sarkozy, Chirac ... n'auraient pas plus agoni dans un couloir des urgences, qu'un Macron, Mélenchon ou Le Pen. 

il y a une heure, pic et repic a dit :

bonjour,

pour les urgences cela ne date pas d'hier et c'est seulement maintenant que certains s'en rendent compte ?

il y a plus de 20 ans, c'était déjà pas simple de trouver un lit pour hospitaliser quelqu'un ( surtout les week-end ) !

je me souvient d'une anecdote il y a des années et des années ( c'est dans les années 80 ) un soir ...il n'y avait plus 1 seul lit disponible , quelque soit le service , de libre dans le CHR, plus 1 seul ( même en comptant ce qui était appelé pudiquement les canapés ( des lits mobiles )  et qui étaient réservés aux accompagnants , même ceux-là avaient été "réquisitionnés" pour accueillir des patients !

un VP de plus ...et c'était la cata ! ( il me semble me souvenir que même le HIA était lui aussi complet ... ) restait sans doute les cliniques privées ( nombreuses à cette époque ) mais là , je ne sais pas s'il y avait encore quelque chose de disponible sans oublier qu'à cette époque la coopération public/privé était plus que limitée .

la santé n'a pas de prix ... mais elle a un coût .

bonne journée.

Je suis d'accord avec vous, il est donc grand temps de faire évoluer les choses. 

il y a 10 minutes, wakanda59 a dit :

Je suis d'accord avec vous, il est donc grand temps de faire évoluer les choses. 

mais cela aura un coût ou il faudra faire des révisons quelques fois complexes dans la façon d'y aller aux urgences !

les urgences doivent redevenir des urgences , pas traiter de la bobologie et/ou un lieu d’accueil pour les vieux en maison de retraite le week-end car leurs structures ne peuvent plus les garder faute de médecins sans oublier ceux qui s'y rendent faute de médecins accessibles ou disponibles .

SOS médecin devrait être présent sur l'ensemble du territoire et ce sont eux qui pourraient faire un premier"tri" ...ou alors remplacer l'infirmière actuellement destinée au tri par un médecin qui orienterait vers le service ou vers une consultation externe ( pas d'urgence ) .

il faut les désengorger sinon ce sera la croissance exponentielle quelques soient les moyens mis en œuvre ( le fuite en avant ) .

les urgences doivent traiter l'urgence ....

bonne journée.

il y a 7 minutes, pic et repic a dit :

mais cela aura un coût ou il faudra faire des révisons quelques fois complexes dans la façon d'y aller aux urgences !

les urgences doivent redevenir des urgences , pas traiter de la bobologie et/ou un lieu d’accueil pour les vieux en maison de retraite le week-end car leurs structures ne peuvent plus les garder faute de médecins sans oublier ceux qui s'y rendent faute de médecins accessibles ou disponibles .

SOS médecin devrait être présent sur l'ensemble du territoire et ce sont eux qui pourraient faire un premier"tri" ...ou alors remplacer l'infirmière actuellement destinée au tri par un médecin qui orienterait vers le service ou vers une consultation externe ( pas d'urgence ) .

il faut les désengorger sinon ce sera la croissance exponentielle quelques soient les moyens mis en œuvre ( le fuite en avant ) .

les urgences doivent traiter l'urgence ....

bonne journée.

Je suis entièrement d'accord avec tout ça.

Il y a 13 heures, dbm27 a dit :

Quand tu dis "les médecins formés" tu parles des spécialistes qui donc s'installeraient en libéraux? Mais il y a des délais d'attente de plus en plus longs dans la plupart des spécialités pour obtenir un rendez-vous en dehors de l'hôpital. Et les généralistes ne me semblent ni suffisamment nombreux en libéral, ni à l'hôpital.  Cela veut-il dire que beaucoup renoncent à leur profession de medecin ?

Je connais des collègues médecins ou chirurgiens partis à la retraite avant l'âge normal car dégoûtés par les tracasseries administratives (sécurité sociale, fonctionnement des hôpitaux ...), par les diktats des 'autorités' de type Agence Régionale de Santé (ARS) et par bien d'autres problèmes qui font qu'un métier jadis reconnu et dont on pouvait être fier, est de moins en moins attirant. Même la mentalité du corps médical a changé sous l'impulsion des changements de notre société et, ce, aussi bien pour la médecine hospitalière que la médecine libérale. Les études médicales sont tellement différentes de ce qu'elles étaient (il est vrai que la médecine évolue constamment sur le plan des connaissances) qu'on forme actuellement des étudiants qui auront de bonnes notions de santé publique, à qui on aura appris à déployer systématiquement le parapluie des responsabilités ('passer la main' dès que possible etc), qui ne connaissent pratiquement plus l'anatomie, de moins en moins la sémiologie clinique etc ... On a modifié la profession de médecin, il ne faut pas s'étonner qu'on ne retrouve plus l'ambiance et la compétence de la médecine française d'avant (sans dire que tout était bien avant !). En fait, la médecine française qui, historiquement était l'une des meilleures parmi les pays développés, est devenue par la faute de la société française et de sa mentalité une médecine administrative, tatillonne et bridée par les multiples réglementations souvent inutiles et contraignantes. Et on pourrait aussi parler du métier d'infirmière (ou d'infirmier) dans les hôpitaux qui a tellement changé qu'avant elles s'occupaient des malades et étaient les vraies intermédiaires entre le médecin et  les malades, maintenant, on les oblige à faire des tâches administratives informatiques et procédurales et tout ceci, pourquoi ? Pour une amélioration des conditions d'hospitalisation et de soins ? Non, uniquement pour satisfaire aux obligations de fonctionnements administratifs édictées par les ARS entre autres ...

Mais vous avez raison, la médecine en France qu'elle soit hospitalière ou libérale ne va pas bien et coûte cher.

il y a 51 minutes, ouest35 a dit :

Déja dit .... la psychiatrie a toujours été soit le lieu "honteux" soit le plus mal aimé et surtout mal aidé de la Santé en général ! ...

Les années 70 sont les années des grands changements   (les séjours courts commencent avec les médicaments  dont tous ceux en "trope" .... et les malades soignés a domicile ou en famille ! Donc fermetures de lits voire d'établissements ... fermeture des "internements" a vie de la vie en autarcie (leur ferme, buanderie etc .... qui finalement occupait souvent certains malades )

https://www.epsm-vdla.fr/de-1970-1990-la-mise-en-place-de-la-sectorisation

tout cela, on le sait, ouest! par contre, pour ton appellation de "lieu honteux" je ne suis pas d'accord... quand tu as un schizo en pleine crise, tu as intérêt de trouver un lit dans un établissement psychiatrique adéquat... surtout que le cas était son neveu qui venait d'agresser ses parents! il avait été obligé de se rabattre sur une clinique psychiatrique... 

il y a 3 minutes, Saturne06 a dit :

Je connais des collègues médecins ou chirurgiens partis à la retraite avant l'âge normal car dégoûtés par les tracasseries administratives (sécurité sociale, fonctionnement des hôpitaux ...), par les diktats des 'autorités' de type Agence Régionale de Santé (ARS) et par bien d'autres problèmes qui font qu'un métier jadis reconnu et dont on pouvait être fier, est de moins en moins attirant. Même la mentalité du corps médical a changé sous l'impulsion des changements de notre société et, ce, aussi bien pour la médecine hospitalière que la médecine libérale. Les études médicales sont tellement différentes de ce qu'elles étaient (il est vrai que la médecine évolue constamment sur le plan des connaissances) qu'on forme actuellement des étudiants qui auront de bonnes notions de santé publique, à qui on aura appris à déployer systématiquement le parapluie des responsabilités ('passer la main' dès que possible etc), qui ne connaissent pratiquement plus l'anatomie, de moins en moins la sémiologie clinique etc ... On a modifié la profession de médecin, il ne faut pas s'étonner qu'on ne retrouve plus l'ambiance et la compétence de la médecine française d'avant (sans dire que tout était bien avant !). En fait, la médecine française qui, historiquement était l'une des meilleures parmi les pays développés, est devenue par la faute de la société française et de sa mentalité une médecine administrative, tatillonne et bridée par les multiples réglementations souvent inutiles et contraignantes. Et on pourrait aussi parler du métier d'infirmière (ou d'infirmier) dans les hôpitaux qui a tellement changé qu'avant elles s'occupaient des malades et étaient les vraies intermédiaires entre le médecin et  les malades, maintenant, on les oblige à faire des tâches administratives informatiques et procédurales et tout ceci, pourquoi ? Pour une amélioration des conditions d'hospitalisation et de soins ? Non, uniquement pour satisfaire aux obligations de fonctionnements administratifs édictées par les ARS entre autres ...

Mais vous avez raison, la médecine en France qu'elle soit hospitalière ou libérale ne va pas bien et coûte cher.

comme tu as raison, Saturne! cette gangrène nommée administration en arrive à figer et à défigurer ce que doit être la médecine aussi bien en fac qu'ensuite en internat pour les jeunes, en médecine libérale, en gynécologie, et même en chirurgie dentaire! bref partout,  un merdier sans nom! 

il y a 34 minutes, chanou 34 a dit :

Je suis entièrement d'accord avec tout ça.

tout est venu pour les urgences de la suppression des dispensaires : il y avait des toubibs vacataires et toujours des infirmières et souvent une assistante sociale !

Pour mes enfants les vaccinations et petits bobos étaient faits ou soignés au dispensaire ...

il y a 26 minutes, jacky29 a dit :

tout cela, on le sait, ouest! par contre, pour ton appellation de "lieu honteux" je ne suis pas d'accord... quand tu as un schizo en pleine crise, tu as intérêt de trouver un lit dans un établissement psychiatrique adéquat... surtout que le cas était son neveu qui venait d'agresser ses parents! il avait été obligé de se rabattre sur une clinique psychiatrique... 

comme tu as raison, Saturne! cette gangrène nommée administration en arrive à figer et à défigurer ce que doit être la médecine aussi bien en fac qu'ensuite en internat pour les jeunes, en médecine libérale, en gynécologie, et même en chirurgie dentaire! bref partout,  un merdier sans nom! 

Pour le "honteux" c'était le sentiment des gens de l'époque ... Lisez dans texte svpl !!! Ce n'est pas le mien .

Economie ...  économie on radine sur tout ... sauf sur les cols blancs qui ne conaissent rien a la médecine mais qui font la loi budgétaire !!!

Le soin n'a d'importance que par rapport à son coût !

Fin août 2022 j'ai fait 17 heures aux urgences plus 1 semaine suivie sur un ordinateur .... l'hopital je refuse ce sera dans le coma peut-être mais pas avec ma connaissance .... les conséquences je les tais !

Malgré tous ces disfonctionnements nous ne sommes pas les plus mal lotis de l'Europe ... dixit une albanaise  chez eux on doit amener ses draps si l'on est hospitalisé !!!!

Il y a 14 heures, dbm27 a dit :

Quand tu dis "les médecins formés" tu parles des spécialistes qui donc s'installeraient en libéraux? Mais il y a des délais d'attente de plus en plus longs dans la plupart des spécialités pour obtenir un rendez-vous en dehors de l'hôpital. Et les généralistes ne me semblent ni suffisamment nombreux en libéral, ni à l'hôpital.  Cela veut-il dire que beaucoup renoncent à leur profession de medecin ?

Non "médecins formés", ca veut dire des internes qui après 3 ou 5 ans a travailler a l'hopital pour être "formés" , alors qu'ils font le travail d'un "vrai" médecin pour un salaire de misère et des horaires de fous, en on marre d'être exploiter et sont déjà usés par les conditions de travail déplorables et 50h par semaine plus les gardes.

il y a beaucoup d'autres solution pour un médecin que l'hopital public ou le libéral : clinique privé, remplacements, administration, collectivité territorial, laboratoire, assurance...... 

Le 03/02/2024 à 10:58, Bidonville a dit :

Le système de soins est ko depuis très longtemps et nous pouvons tous crever dans les couloirs aux urgences, ce sont des économies pour la nation. Salauds de pauvres toujours malades qui coute un bras à ce fier pays si soucieux de sa population.Un salarié mange un yaourt périmé sur son lieu de travail, il est licencié pour faute lourde. Juppé vole 5 milliards, il siège au conseil constitutionnel . Avec sa retraite et autre il doit bien toucher dans les 20 000 euros mois. Elle est pas belle la république ?...

Et bizarrement, quand un citoyen lambda apprend qu'il a un cancer du poumon, il peut s'attendre à mourir bientôt, disons qu'il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre, mais quand c'est une célébrité, elle a de l'espoir. Exemple le drogué notoire qui a plongé tant de fans dans le shit : Florent Pagny, ça fait deux ans qu'il a annoncé avoir le cancer du poumon mais il est toujours en vie, et assure même se porter mieux, ce qu'on peut attribuer aux soins qu'il a pu s'offrir.

Le 03/02/2024 à 11:03, Yann Begervil a dit :

Il faut créer un choc d'attractivité pour l'hopital public en revalorisant les salaires des soignants, et pour la médecine libérale en revalorisant le prix de la consulte a 50€

C'est juste une question de moyens .

Ou plutôt une question de priorité de moyens, car en France il y a des moyens, mais encore faudrait-il favoriser la santé pour qu'elle se porte mieux.

Il y a 3 heures, ouest35 a dit :

tout est venu pour les urgences de la suppression des dispensaires : il y avait des toubibs vacataires et toujours des infirmières et souvent une assistante sociale !

Pour mes enfants les vaccinations et petits bobos étaient faits ou soignés au dispensaire ...

Pour le "honteux" c'était le sentiment des gens de l'époque ... Lisez dans texte svpl !!! Ce n'est pas le mien .

Economie ...  économie on radine sur tout ... sauf sur les cols blancs qui ne conaissent rien a la médecine mais qui font la loi budgétaire !!!

Le soin n'a d'importance que par rapport à son coût !

Fin août 2022 j'ai fait 17 heures aux urgences plus 1 semaine suivie sur un ordinateur .... l'hopital je refuse ce sera dans le coma peut-être mais pas avec ma connaissance .... les conséquences je les tais !

Malgré tous ces disfonctionnements nous ne sommes pas les plus mal lotis de l'Europe ... dixit une albanaise  chez eux on doit amener ses draps si l'on est hospitalisé !!!!

je suis d'accord mais il est honteux de voir des urgences qui servent à de la médecine générale sans urgence du tout pour la moitié des cas... un panaris pouvant se faire traiter chez un généraliste et qui était avec nous, ma mère et moi, ma mère ayant fait une mauvaise chute qui entrainait une fracture double de la tête humérale, nous avions les radios et il a fallu les refaire car l'hosto avait une préférence pour ses propres radios... si ce n'est pas du temps perdu et de l'argent perdu, j'en perds mon français!  

Il y a 5 heures, pic et repic a dit :

mais cela aura un coût ou il faudra faire des révisons quelques fois complexes dans la façon d'y aller aux urgences !

les urgences doivent redevenir des urgences , pas traiter de la bobologie et/ou un lieu d’accueil pour les vieux en maison de retraite le week-end car leurs structures ne peuvent plus les garder faute de médecins sans oublier ceux qui s'y rendent faute de médecins accessibles ou disponibles .

SOS médecin devrait être présent sur l'ensemble du territoire et ce sont eux qui pourraient faire un premier"tri" ...ou alors remplacer l'infirmière actuellement destinée au tri par un médecin qui orienterait vers le service ou vers une consultation externe ( pas d'urgence ) .

il faut les désengorger sinon ce sera la croissance exponentielle quelques soient les moyens mis en œuvre ( le fuite en avant ) .

les urgences doivent traiter l'urgence ....

bonne journée.

Je suis tout à fait d'accord avec vos arguments. 

Il y a 6 heures, pic et repic a dit :

mais cela aura un coût ou il faudra faire des révisons quelques fois complexes dans la façon d'y aller aux urgences !

les urgences doivent redevenir des urgences , pas traiter de la bobologie et/ou un lieu d’accueil pour les vieux en maison de retraite le week-end car leurs structures ne peuvent plus les garder faute de médecins sans oublier ceux qui s'y rendent faute de médecins accessibles ou disponibles .

SOS médecin devrait être présent sur l'ensemble du territoire et ce sont eux qui pourraient faire un premier"tri" ...ou alors remplacer l'infirmière actuellement destinée au tri par un médecin qui orienterait vers le service ou vers une consultation externe ( pas d'urgence ) .

il faut les désengorger sinon ce sera la croissance exponentielle quelques soient les moyens mis en œuvre ( le fuite en avant ) .

les urgences doivent traiter l'urgence ....

bonne journée.

Oui mais il faut relativiser seulement 10 a 20 % relève de la bobologie...

La grande majorité 70% viennent aux urgence soit parce qu'ils en ont vraiment besoin, soit parce qu'il ne trouve pas de médecin près de chez eux .....

Pourquoi le nombre de patients aux urgences augmente d’année en année (lemonde.fr)

Il y a 5 heures, Doïna a dit :

mais encore faudrait-il favoriser la santé pour qu'elle se porte mieux.

Et viré tous ces directeurs, sous directeurs, cardes en triple exemplaire qui ne servent à rien ou pas grand chose, comme l'ARS.

Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

je suis d'accord mais il est honteux de voir des urgences qui servent à de la médecine générale sans urgence du tout pour la moitié des cas... un panaris pouvant se faire traiter chez un généraliste et qui était avec nous, ma mère et moi, ma mère ayant fait une mauvaise chute qui entrainait une fracture double de la tête humérale, nous avions les radios et il a fallu les refaire car l'hosto avait une préférence pour ses propres radios... si ce n'est pas du temps perdu et de l'argent perdu, j'en perds mon français!  

Les urgences ne sont pas multidiciplinaire ... si prob cardiaque vous allez en urgences cardio, si chutes vous allez dans le service adéquat etc ... les urgences médecine oui ont le boulot des bobos certes ... moi c'était en cardio et de plus un samedi soir .... donc c'était bien manque de personnel et de lit ... aux urgences deux heures après j'étais bonne pour le service cardio mais il a fallu attendre 15 heures pour en avoir un lit de  libre et ce sur un fauteuil ... pour y roupiller wallou l...

Il y a 16 heures, Yann Begervil a dit :

Oui mais il faut relativiser seulement 10 a 20 % relève de la bobologie...

La grande majorité 70% viennent aux urgence soit parce qu'ils en ont vraiment besoin, soit parce qu'il ne trouve pas de médecin près de chez eux .....

bonjour,

10 à 20 % pour de la bobologie dites vous ? oui, c'est vrai , sauf que ces 10 à 20 % font "exploser" le système !

sans eux, les urgences seraient un peu plus rapides pour les vraies urgences ( cela étant dit .. ce sont ceux qui râlent le plus car l'attente est alors interminable ) .

quand l'équilibre est rompu ( ou est limite ) , 1 % de plus et c'est la "catastrophe" .

reste le problème de la fin des gardes par les médecins libéraux ... c'est vrai qu'être corvéable à merci n'était pas le meilleur des systèmes mais au moins , ce système déchargeait les urgences de toutes cette bobologie qui l'encombre . Chacun est persuadé d'être "à l'article de la mort" mais quand un samedi soir à 22h vous recevez quelqu'un qui dit avoir du mal à respirer depuis ....4 jours ( au moins ) vous avez comme un doute sur l'urgence de la chose ( il n'avait pas la possibilité de voir un médecin avant ? ) et pourtant il va vous falloir agir comme si c'était tout récent ( au cas où ) .

combien de fois n'avons nous pas vu des arrivées de personnes toussant comme c'est pas permis ou ayant une douleur ici ou là , mais elles n'étaient pas comme cela depuis 1h , non bien-sûr , mais un dimanche soir, impossible de trouver un médecin ( pas d'SOS médecin partout ) donc pour avoir un arrêt avant le lundi matin ...un passage aux urgences "s'impose" ( même si côté arrêts, les urgences , ce n'est pas le bon filon ) .

l'idéal serait ( selon mon avis ) une "maison médicale" adossée aux urgences qui verrait les cas les plus courants accouplée à un véritable médecin trieur ( un nom moins stigmatisant pourrait lui être trouvé : médecin orienteur par exemple ) avant l'entrée dans le service : là cela peut attendre ( ou être vu par le médecin extérieur )  , là c'est à investiguer ( et donc à admettre )  .

sinon ...on court à la catastrophe car même en augmentant les moyens, cela aura autant d’effet qu'un patch sur une jambe de bois .

d'ailleurs , les urgences n'en sont plus tellement des ...urgences , mais des consultations en l'absence de médecine adéquate .

bon, on ne va pas se mentir quand même , il y a de véritables ...urgences ( pas mal quand même ) et/ou des pathologies qui ne peuvent être traitées qu'en secteur hospitalier avec un passage aux urgences obligatoire !

bonne journée.

Il y a 3 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

10 à 20 % pour de la bobologie dites vous ? oui, c'est vrai , sauf que ces 10 à 20 % font "exploser" le système !

sans eux, les urgences seraient un peu plus rapides pour les vraies urgences ( cela étant dit .. ce sont ceux qui râlent le plus car l'attente est alors interminable ) .

quand l'équilibre est rompu ( ou est limite ) , 1 % de plus et c'est la "catastrophe" .

reste le problème de la fin des gardes par les médecins libéraux ... c'est vrai qu'être corvéable à merci n'était pas le meilleur des systèmes mais au moins , ce système déchargeait les urgences de toutes cette bobologie qui l'encombre . Chacun est persuadé d'être "à l'article de la mort" mais quand un samedi soir à 22h vous recevez quelqu'un qui dit avoir du mal à respirer depuis ....4 jours ( au moins ) vous avez comme un doute sur l'urgence de la chose ( il n'avait pas la possibilité de voir un médecin avant ? ) et pourtant il va vous falloir agir comme si c'était tout récent ( au cas où ) .

combien de fois n'avons nous pas vu des arrivées de personnes toussant comme c'est pas permis ou ayant une douleur ici ou là , mais elles n'étaient pas comme cela depuis 1h , non bien-sûr , mais un dimanche soir, impossible de trouver un médecin ( pas d'SOS médecin partout ) donc pour avoir un arrêt avant le lundi matin ...un passage aux urgences "s'impose" ( même si côté arrêts, les urgences , ce n'est pas le bon filon ) .

l'idéal serait ( selon mon avis ) une "maison médicale" adossée aux urgences qui verrait les cas les plus courants accouplée à un véritable médecin trieur ( un nom moins stigmatisant pourrait lui être trouvé : médecin orienteur par exemple ) avant l'entrée dans le service : là cela peut attendre ( ou être vu par le médecin extérieur )  , là c'est à investiguer ( et donc à admettre )  .

sinon ...on court à la catastrophe car même en augmentant les moyens, cela aura autant d’effet qu'un patch sur une jambe de bois .

d'ailleurs , les urgences n'en sont plus tellement des ...urgences , mais des consultations en l'absence de médecine adéquate .

bon, on ne va pas se mentir quand même , il y a de véritables ...urgences ( pas mal quand même ) et/ou des pathologies qui ne peuvent être traitées qu'en secteur hospitalier avec un passage aux urgences obligatoire !

bonne journée.

 

Oui mais le probleme reste entier, attirer les jeunes medecins a l'hopital public ou les inciter a s'installer en liberal !!!!

Le 03/02/2024 à 11:03, Yann Begervil a dit :

Il faut créer un choc d'attractivité pour l'hopital public en revalorisant les salaires des soignants, et pour la médecine libérale en revalorisant le prix de la consulte a 50€

C'est juste une question de moyens .

bonjour, peut être sans relation avec ce post, puisque que vous avez été là pour moi, je vous dis que ma fille est finalement interne en médecine générale dans une région inattendue qui lui convient très bien.....je vous remercie en tout cas de votre gentilesse

Il y a 23 heures, jacky29 a dit :

je suis d'accord mais il est honteux de voir des urgences qui servent à de la médecine générale sans urgence du tout pour la moitié des cas... un panaris pouvant se faire traiter chez un généraliste et qui était avec nous, ma mère et moi, ma mère ayant fait une mauvaise chute qui entrainait une fracture double de la tête humérale, nous avions les radios et il a fallu les refaire car l'hosto avait une préférence pour ses propres radios... si ce n'est pas du temps perdu et de l'argent perdu, j'en perds mon français!  

un panaris ne se soigne pas chez un généraliste.....

Le 03/02/2024 à 15:07, lafeeclochette a dit :

même scénario pour cette femme décédée elle aussi de septicémie.

« Elle va mourir ! » : malgré ses suppliques, Thérèse n'a ...

 

Le Parisien

https://www.leparisien.fr › Societe › Sante

 

il y a 1 jour — ... morsure, l'infection —, les suppliques vaines. À force d'insistance, une interne ... septicémie aux urgences d'Hyères après huit heures d'agonie.

C'est quoi une septicémie?