Pensez-vous que le téléphone détruit le lien social et la communication entre les différentes générations?

Il y a 19 heures, Mae.C a dit :

Aujourd'hui j'ai discuté avec une professeure concernant l'utilisation du téléphone , il se trouve que je me sent coupable de l'addiction que nous procure le téléphone et j'en est parlée  a ma professeure  qui m'a raconter qu'aujourd'hui , le téléphone pourrait nuire à la communication sociale "sans téléphone" ,et j'ai souhaitée exprimer mon avis car je trouve qu'on arrive à un stade ou la facilité est devenue primitive pour l'homme d’où l'invention des machines ( qui nous ont souvent facilité la tache ) , mais je trouve plutôt que dans ce cas là , le téléphone la agavé  les interactions sociale et ne favorise pas vraiment le lien "humain" comme je remarque dans certaines famille , ou le téléphone a monopolisé l'espace , ce que je trouve dommage est que certains petits enfants sont souvent sur leurs téléphones alors que leurs grands parents aimerais communiquer avec leurs petits enfants et crée du lien , je trouve ainsi qu'il favorise "la coupure" entre les deux générations et crée un grand écart entre eux . J'aimerais votre ressentit dessus ...

Mon sentiment est que contrairement aux idées reçues, les smartphones maintiennent les relations sociales, surtout entre les générations. J'ai connu l'époque où on ne voyait pas beaucoup nos grands-parents, car ils étaient loin, donc peu de relations avec eux. Mes petits enfants sont loin, deux sont à l'étranger, or je communique tous les jours avec eux, ils me font découvrir leurs musiques, leurs danses, leurs passions.... grâces aux téléphones portables et internet bien sûr. Et que dire de l'époque où la communication téléphonique était si chère qu'on évitait d'appeler hors département. Les liens sociaux ou familiaux étaient donc clairement espacés sur la durée. 

Grace à l'accès internet illimité, sur les portables, on peut échanger à travers le monde, il faut juste s'adapter aux décalages horaires ? 

Enfin, j'ai connu les métros, à Paris, avant l'avènement du téléphone portable, et contrairement à ce qui est souvent dit, non, les gens n'échangeaient pas plus, réfugiés dans leur journal ou leur livres, ou le regard fixant le sol ou le plafond. Sur ce point, ce n'est pas mieux, mais surement pas moins bien non plus.