Etes vous un/une esclave?

Il y a 10 heures, Sittelle a dit :

Ça c’est moi .. 

Et effectivement au moindre amoindrissement de l ́avance je commence à baliser et si mal’heureusement je pressens que malgré tout  j’ai un peu de retard .. je me sens dans une position qui exacerbe mon état de stress . 

Un exemple, Je me rends aux répétitions de la chorale le mercredi pour 20 h . 

La salle se trouve a exactement 5 minutes à pied de mon domicile.  Et pourtant je pars vers 19h 40 de chez moi .

Je vous laisse imaginer le cas ou je dois me deplacer pour un RV important dans une ville un peu éloignée. 

Par contre je ne sais pas me dire que je suis esclave du temps  . Je pense que je ne comprends pas le concepte d’esclave . Alors que j’en comprends le sens des mots . 

Salut 

Si tu veux, ce ne serait pas du temps en l'occurrence que tu serais esclave . Ce serait plutôt de ta phobie .

Le terme "esclave" désigne une personne soumise , qui obéit , on peut l'utiliser comme analogie pour faire un comparatif avec une phobie qui prend le contrôle sur nous dans certains cas .

Il y a 17 heures, Lowy a dit :

Bonjour Bouddean, 

Le besoin de contrôler quand on a été victime d'un esclavage forcé, conditionné par d'autres ?  

Salut Lowy 

Je dirais plutôt victime de la croyance que certaines choses sont de notre responsabilité . 

Bon , j'ai du mal à te donner un exemple , la sérénité , ta liberté d'esprit donc , passe pas un certain détachement vis à vis du reste du monde .

Eh, on est en train de parler du stoïcisme mine de rien . ( AARRRGHHH ? Je suis un vilain gourou grrrrr  )

Se détacher , c'est bien se libérer  , bon, après, il y en a quelques uns qui confondent avec en avoir rien à foutre , non, c'est pas ça , c'est comprendre qu'on n'est pas coupable . 

Je parle de ce sentiment de culpabilité qui hante certaines personnes du simple fait qu'elles sont au monde .

Je pense que nous avons bel et bien des devoirs et des responsabilités , oui , que nous avons des pouvoirs également, c'est à dire que chacun de nous à la possibilité de faire un petit quelque chose , mais  aucun de nous ne porte la responsabilité de la réussite ou de l'échec de l'humanité .

Je vais même te dire , je crois que chacun de nous à un petit rôle à jouer , mais au cas ou une personne ne jouerait aucun rôle , elle ne serait coupable de rien . 

on peut être esclave de tellement de choses matérielles, émotionnelles, mentales, (addictions, pensées, émotions, relations, habitudes, d'objet comme l'argent, son travail, une autorité....)

être esclave, c'est perdre en autonomie et ou en volonté par rapport à quelque chose ou quelqu'un.

Il y a 5 heures, Axo lotl a dit :

on peut être esclave de tellement de choses matérielles, émotionnelles, mentales, (addictions, pensées, émotions, relations, habitudes, d'objet comme l'argent, son travail, une autorité....)

être esclave, c'est perdre en autonomie et ou en volonté par rapport à quelque chose ou quelqu'un.

Il y a 5 heures, bouddean a dit :

Salut 

Si tu veux, ce ne serait pas du temps en l'occurrence que tu serais esclave . Ce serait plutôt de ta phobie .

Le terme "esclave" désigne une personne soumise , qui obéit , on peut l'utiliser comme analogie pour faire un comparatif avec une phobie qui prend le contrôle sur nous dans certains cas .

 

Merci pour vos 2 explications .

Je vais tenter de sonder mon Moi . Pour voir ce que le mot esclave represente maintenant que vous m’en avez expliqué le sens .. 

Le 17/06/2024 à 10:00, Lowy a dit :

De qui /de quoi?  votre ressenti du joug?

Volontaire ou imposé?

Avez vous tenté de vous libérez de votre esclavage, y avez vous réussi? 

 

 

De mes engagements en général,  ce qui est paradoxal car c'est moi qui les ai choisis...

De l'image que j'ai de moi également. 

Pour m'en libérer ? C'est comme nager à contre courant. 

Je rentre aussi dans ceux qui sont toujours un peu en avance ( sauf invitation en privé , ou dans le médical ) pour tout le reste , pour être à l'heure à un rdv . C'est le minimum de respect . Si je ne suis pas prévenue en cas de  retard , surtout quand j'étais AM , le matin je n'étais pas disponible à l'heure ou pour eux c'était important . 

Je ne me sens en aucune manière esclave .  

Il y a 8 heures, bouddean a dit :

(...) une phobie qui prend le contrôle sur nous dans certains cas (...)

Voilà oui on est dépendant de ses peurs, de ses phobies; on peut donc s'en sentir "esclave".

Il y a 14 heures, Passiflore a dit :

 

Voilà oui on est dépendant de ses peurs, de ses phobies; on peut donc s'en sentir "esclave".

Après, je ne sais pas vraiment si c'est le sens de la question . 

Il y a des gens qui ont une mentalité d'esclaves, ils se rallient au pouvoir , à l'autorité en place , même si elle est injuste et inverse à leurs valeurs , preuve s'il en est que ces valeurs ne sont pas encrées profondément  chez eux , puisque ça les fait modifier leur jugement ,  oui c'est surement lié au besoin de se sentir en sécurité , tant pis pour celui ou celle qui est sacrifié , pourvu que ce ne soit pas moi .

  C'est comme ça que s'écrit le pire de l'histoire .

Il y a 5 heures, bouddean a dit :

Il y a des gens qui ont une mentalité d'esclaves, ils se rallient au pouvoir , à l'autorité en place , même si elle est injuste et inverse à leurs valeurs , preuve s'il en est que ces valeurs ne sont pas encrées profondément  chez eux , puisque ça les fait modifier leur jugement ,  oui c'est surement lié au besoin de se sentir en sécurité (...)

Pas faux; des suiveurs dénués de constance en somme et tant pis s'ils laissent de côté leurs valeurs.

Veillons à ne pas être ainsi, tant il me semble important de ne pas renier ses valeurs.

Ancien accro à Tiktok. J'ai mis des mois à ne plus y aller et à m'en défaire. Je pense avoir réussi. Je n'ai pas rechuté !

J'ai été esclave de la cigarette pendant 30 ans. Voilà maintenant 135 jours que j'ai réussi à m'en défaire, en espérant que ça dure !

J'avoue être "esclave" du chocolat, il me tient à sa merci.  

Ceci étant, si je devais m'en passer je me ferais une raison et parviendrais sûrement à me libérer de ce joug. 

Je suis esclave de personne et encore moins de la peur ,

mon mot espérance est NON , NON , NON .

Le 18/06/2024 à 07:23, bouddean a dit :

Salut Lowy 

Je dirais plutôt victime de la croyance que certaines choses sont de notre responsabilité . 

Salut Bouddean

Pas que. La peur est un catalyseur , et elle peut être engendrée de différentes façons . Surtout des enfants qui grandissent dans un système qui casse leur construction. 

Le 18/06/2024 à 07:23, bouddean a dit :

 j'ai du mal à te donner un exemple , la sérénité , ta liberté d'esprit donc , passe pas un certain détachement vis à vis du reste du monde .

Je pense aussi que le détachement , libère , c'est même nécessaire.

Le 18/06/2024 à 07:23, bouddean a dit :

Se détacher , c'est bien se libérer  , bon, après, il y en a quelques uns qui confondent avec en avoir rien à foutre , non, c'est pas ça , c'est comprendre qu'on n'est pas coupable . 

Non, se détacher , c'est ne pas ''en avoir rien à foutre'' , c'est se protéger.

Pourquoi la culpabilité?  laquelle? Une victime : n'est pas forcément un/une esclave , la victime peut ne pas se sentir coupable, le sentiment d'être  victime c'est trés lourd.

Le 18/06/2024 à 07:23, bouddean a dit :

Je pense que nous avons bel et bien des devoirs et des responsabilités , oui , que nous avons des pouvoirs également, c'est à dire que chacun de nous à la possibilité de faire un petit quelque chose ,

Nous avons tous des devoirs et des responsabilités , tout autant que chacun à des droits et des libertés dont personne ne devrait l'en priver mais que certains oublient , en se focalisant sur un pauvre lamentable moi-moi. 

Le 18/06/2024 à 07:23, bouddean a dit :

Je vais même te dire , je crois que chacun de nous à un petit rôle à jouer , mais au cas ou une personne ne jouerait aucun rôle , elle ne serait coupable de rien . 

là, je ne suis pas d'accord. Le poids du devenir du monde pèse forcément sur chacun. Pas forcément coupable , mais responsable. Sachant que le silence est coupable, et que malheureusement, les langues ne se délient que lorsque leurs propriétaires sont touchés , sinon tout va bien dans le meilleur des mondes.

Le 18/06/2024 à 13:48, #LN a dit :

De mes engagements en général,  ce qui est paradoxal car c'est moi qui les ai choisis...

De l'image que j'ai de moi également. 

Etre esclave de ses choix et de ses engagements est tout aussi pénible que lorsque c'est externe.

Mais je pense que l'on assume mieux là où on s'est empêtré par soi même, que lorsque c'est le fait de facteurs ou d'entités externes. 

Le reconnaitre est déjà une forme de libération.

Le 18/06/2024 à 13:48, #LN a dit :

Pour m'en libérer ? C'est comme nager à contre courant. 

Se libérer , c'est toujours nager à contre courant , mais la liberté en vaut la peine.

Il y a 4 heures, ARHAB a dit :

Le pire: les âmes en cage.

Le 17/06/2024 à 10:00, Lowy a dit :

Etes vous un/une esclave ?

Non, bwana !

Le 18/06/2024 à 14:48, #LN a dit :

De mes engagements en général,  ce qui est paradoxal car c'est moi qui les ai choisis...

De l'image que j'ai de moi également. 

Pour m'en libérer ? C'est comme nager à contre courant. 

Je repense à ça... On a parfois tendance à suivre les conneries que nous disent nos parents "sois sage, sois gentil..." Et une fois adulte on s'oblige à devenir de bonnes personnes, et notamment en foutant des engagements dans la tête. On peut avoir l'impression qu'y renoncer c'est comme tourner le dos à nos parents et à la société qui attend aussi de nous qu'on soit une bonne personne. 

Je me dis que renoncer à ça, sans remonter à la source du pourquoi je tiens tant que ça à être une bonne personne (à oui j'ai peur d'être rejeté ou j'ai peur de reperdre mes parents etc.) c'est effectivement comme nager à contre courant. Mais une fois qu'on a le schéma en tête conscientisé "du coup je dois me forcer d'aller chercher mon voisin à l'aéroport demain à 5h du matin alors que j'embauche à 8h et que j'ai dis oui à l'anniversaire de Sandrine la veille et que je vais aussi devoir ramener tout le monde parce que je ne bois pas... tout ça pour être une bonne personne?! Et bien aller tous bien vous faire foutre!!!! Je reste chez moi et je me fais une bonne nuit de 9h de sommeil!!!" 

A un moment donné, vouloir être une bonne personne, c'est aussi de l'esclavage. Je ne dis pas qu'il faille au contraire devenir méchant, mais être soi même. Dire "oui je t'emmène à l'aéroport demain" parce que ça nous fait plaisir de rendre service, pas parce qu'on peur d'être une mauvaise personne sinon. Et puis on apprend à dire "non..." non... non... non... et encore non... et finalement ce "non" , nous libère. 

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Je repense à ça... On a parfois tendance à suivre les conneries que nous disent nos parents "sois sage, sois gentil..." Et une fois adulte on s'oblige à devenir de bonnes personnes, et notamment en foutant des engagements dans la tête. On peut avoir l'impression qu'y renoncer c'est comme tourner le dos à nos parents et à la société qui attend aussi de nous qu'on soit une bonne personne. 

Je me dis que renoncer à ça, sans remonter à la source du pourquoi je tiens tant que ça à être une bonne personne (à oui j'ai peur d'être rejeté ou j'ai peur de reperdre mes parents etc.) c'est effectivement comme nager à contre courant. Mais une fois qu'on a le schéma en tête conscientisé "du coup je dois me forcer d'aller chercher mon voisin à l'aéroport demain à 5h du matin alors que j'embauche à 8h et que j'ai dis oui à l'anniversaire de Sandrine la veille et que je vais aussi devoir ramener tout le monde parce que je ne bois pas... tout ça pour être une bonne personne?! Et bien aller tous bien vous faire foutre!!!! Je reste chez moi et je me fais une bonne nuit de 9h de sommeil!!!" 

A un moment donné, vouloir être une bonne personne, c'est aussi de l'esclavage. Je ne dis pas qu'il faille au contraire devenir méchant, mais être soi même. Dire "oui je t'emmène à l'aéroport demain" parce que ça nous fait plaisir de rendre service, pas parce qu'on peur d'être une mauvaise personne sinon. Et puis on apprend à dire "non..." non... non... non... et encore non... et finalement ce "non" , nous libère. 

Quand je parle d'engagement,  c'est un peu plus impliquant que d'aller chercher mon voisin à l'aéroport

Même si l'idée d'être une "bonne personne" n'est pas sans incidence,  c'est aussi une question de valeur et de ce qui fait sens pour moi. 

Bon là je subit entre guillemets le revers de la médaille.  Dès fois ça passe crème, dès fois c'est un peu lourd à porter.