Le saviez-vous..? une niche de métiers extraordinaires

Il y a 14 heures, Témoudjine a dit :

Sur un point tu as raison. Effectivement dans les intervention extérieures de jadis, la majorité des décès sont dus à des accidents de la route. Mais ce n'est plus vrai de nos jours.

 

Durant la guerre d’Algérie nous avons eu un peu plus de 20 000 morts. Le chiffre de 23 ou 25 000 morts avancé jadis est régulièrement rectifié à la baisse, des décédés y figurant à tort, assimilés à des militaires français. Mais sur en réalité quelques 20 000 et quelques militaires français décédés, 17 000 sont morts d’accidents de la route.  Pratiquement tous l’ayant été hors d’actions militaires. Pour prise de risques inconsidérées en jouant à Fangio, et non respect des règles élémentaires du Code de la Route.

 

Ce pourcentage élevé étant dû au fait que les chauffeurs décédés étaient généralement des appelés. Qu’ils conduisaient des véhicules ne leur appartenant pas, propriété de l’armée, et les traitant comme ils ne l’auraient jamais fait avec des véhicules qui leur auraient apartenus. Et en se moquant totalement du Code de la Route.

 

Ce n’est plus vrai maintenant que les militaires sont des professionnels. Ils sont, et se sentent, responsables des matériels qui leur sont confiés. En Algérie, nombre d’appelés chauffeurs se faisaient un plaisir de maltraiter les moteurs des véhicules. Du moins dans les régiments de biffins.

 

⁂

 

Il n’est pas nécessaire de nos jours d’avoir le goût de l’aventure pour entrer dans l’armée. La majorité des postes sont occupés par des gens qui ne mettront jamais les pieds sur un terrain d’opération. L’armée à des quantités de personnels d’intendance qui une fois leur entrainement de base terminé, ne toucheront pratiquement plus jamais une arme en dehors des défilés, du moins en Métropole.   

 

En opération extérieure, il en va autrement, mais seuls - seules – les volontaires y vont.

 

⁂

 

L’on buvait du Pastis dans l’armée du temps de la conscription. Et parce que la majorité des biffins n’avaient rien d’autre à faire que passer le temps dans les foyers militaires. De nos jours, les militaires professionnels boivent des liquides plus sophistiqués, et pas pour passer le temps comme jadis.  Et la plupart du temps pas davantage qu’ils ne le feraient dans la vie civile. Souvent moins. Tu en es resté à l’armée de l’époque coloniale.  Il y a longtemps que c’est terminé.   

 

Mais chez les soldats, je ne parle pas là des militaires mais des soldats, il y a des moments où il est nécessaire de décompresser. Et l’alcool peut être utile dans ces moments-là.

 

⁂

 

Pourquoi voudrais-tu que quelqu’un attaché au confort ou à l’argent s’engage dans l’armée ? Les gens sont souvent plus ou moins cons, mais pas à ce point.

 

⁂

 

Pourquoi voudrais-tu que les femmes qui s’engagent dans l’armée aient des surprises désagréables ? L’on peut être certain que si des hommes s’engagent sur un coup de tête, à la suite d’une forte déception par exemple, les femmes ne sont pas assez bêtes pour le faire. L’expérience montre que la plupart d’entre elles savent très bien ce qui les attend. Et ce qu’elles vont chercher à l’armée.

 

Nos charmantes compagnes sont parfois un peu écervelées et tête en l’air, certes. Mais elles sont moins connes que ne le sont les garçons, surtout lorsqu’il s’agit de choses sérieuses.

 

Je ne remonte pas jusqu'à la guerre d'Algérie, qui est le dernier grand conflit auquel nous ayons participé (je ne parle pas de la 1re guerre du Golfe, durant laquelle nous avons juste fait de la figuration intelligente au sein d'une coalition d'une puissance écrasante).

Je parlais du pastis en blaguant. J'imagine que les choses ont changées depuis mon époque, même si je ne pense pas que les militaires se soient mis à l'eau de Vichy.

Les problèmes essentiels des femmes dans l'armée (comme dans d'autres milieux d'ailleurs), ce sont les viols et les agressions sexuelles. Et oui, hélas, ça existe. 

Sinon le meilleur moyen de faire carrière dans l'armée, c'est sans doute d'avoir des diplômes de haut niveau et une spécialité recherchée.

Le 04/07/2024 à 13:44, Axo lotl a dit :

Et à l'occasion vous tuerez des gens, vous verrez des horreurs, la mort de vos frères d'armes et vous pourrez aussi être tué.

 

Tout à fait. Et si nous n'avons pas d'armée comment fait-on en cas d'attaque d'une armée étrangère?

Il y a 1 heure, Gouderien a dit :

Je ne remonte pas jusqu'à la guerre d'Algérie, qui est le dernier grand conflit auquel nous ayons participé (je ne parle pas de la 1re guerre du Golfe, durant laquelle nous avons juste fait de la figuration intelligente au sein d'une coalition d'une puissance écrasante).

Je parlais du pastis en blaguant. J'imagine que les choses ont changées depuis mon époque, même si je ne pense pas que les militaires se soient mis à l'eau de Vichy.

Les problèmes essentiels des femmes dans l'armée (comme dans d'autres milieux d'ailleurs), ce sont les viols et les agressions sexuelles. Et oui, hélas, ça existe. 

Sinon le meilleur moyen de faire carrière dans l'armée, c'est sans doute d'avoir des diplômes de haut niveau et une spécialité recherchée.

 

Lorsque tu écris :

-« Les problèmes essentiels des femmes dans l'armée (comme dans d'autres milieux d'ailleurs), ce sont les viols et les agressions sexuelles. Et oui, hélas, ça existe »,

Tu te réfères à une armée qui n’existe pas. Du moins en France. Ça, ce sont des histoires pour les séries américaines. Le méchant supérieur qui abuse de ses subordonnées si la taille de bonnet de leur soutien-gorge est suffisante.

Il ne faut jamais dire jamais, c’est évident et autant dans ce cas que dans les autres.

 Mais les abus sexuels en milieu militaire se produisent surtout dans les établissements de formation. Dans les lycées militaires, les écoles de sous-officiers ou d’officiers. Des prytanées à Saint-Cyr et Polytechnique. Comme dans tous les autres établissements de formation, grandes écoles et assimilées.  Qu’ils soient militaires ou non.  Et le plus souvent sous prétexte d’initiation ou de cérémonies d’intégration.

Mais il ne s’agit pas de l’armée stricto sensu. Ce n’est pas encore l’armée.

Parce que tu oublies un élément essentiel. La femme qui serait ainsi victime d’un collègue, va se retrouver un jour derrière ce collègue, un fusil à la main. Et un jour ou l’autre au cœur d’une fusillade. Et le soldat qui se sentirait des appétences pour le viol de sa collègue, ou simplement pour des abus de nature sexuelle déplacés, sait très bien que cela arrivera un jour.

Notre armée a perdu en Algérie davantage de sous-lieutenants et de lieutenant lors de l’assaut de pitons, touchés par derrière par des balles de soldats français qu’ils avaient trop brimés d’une manière ou d’une autre, que d’une balle de fellagha venu du sommet du piton. Ce n’étaient pas des affaires sexuelles, mais le principe concerné était le même.  

Chaque soldat de troupes de contact, de forces dites spéciales, celles que nous envoyons en opérations extérieures, sait qu’un jour ou l’autre il doit pouvoir compter sur chacun de ses collègues, homme ou femme, pour en sortir vivant.

Le violeur de sa collègue qui se retrouverait dans un échange de feu avec dans le secteur une femme qu’il aurait violée, ferait aussi bien de se flinguer tout seul.

Dans une armée moderne, comme la notre maintenant, ces histoires de viols de femmes ne sont plus qu’exceptionnelles, et beaucoup moins présentes proportionnellement que dans n’importe quelle autre profession civile.

Je pourrais te raconter dix histoires, vraies, de ces derniers temps, dans lesquelles un militaire membre d’une compagnie mixte, et animé de tendances aux abus ou gestes sexuels déplacés envers des collègues femmes, se sont faits remettre « en ligne » non pas par des supérieurs, mais simplement par leurs collègues qui ne voulaient pas risquer de problèmes de ce genre dans leur compagnie ou leur unité.

Je prends à dix contre un, et je gagne, que c’est dans nos unités combattantes mixtes que l’on trouverait le pourcentage le plus bas d’abus sexuels sur des femmes, de tous les corps professionnels du pays.  

il y a 54 minutes, Témoudjine a dit :

Lorsque tu écris :

 

-« Les problèmes essentiels des femmes dans l'armée (comme dans d'autres milieux d'ailleurs), ce sont les viols et les agressions sexuelles. Et oui, hélas, ça existe »,

 

Tu te réfères à une armée qui n’existe pas. Du moins en France. Ça, ce sont des histoires pour les séries américaines. Le méchant supérieur qui abuse de ses subordonnées si la taille de bonnet de leur soutien-gorge est suffisante.

 

Il ne faut jamais dire jamais, c’est évident et autant dans ce cas que dans les autres.

 

 Mais les abus sexuels en milieu militaire se produisent surtout dans les établissements de formation. Dans les lycées militaires, les écoles de sous-officiers ou d’officiers. Des prytanées à Saint-Cyr et Polytechnique. Comme dans tous les autres établissements de formation, grandes écoles et assimilées.  Qu’ils soient militaires ou non.  Et le plus souvent sous prétexte d’initiation ou de cérémonies d’intégration.

 

Mais il ne s’agit pas de l’armée stricto sensu. Ce n’est pas encore l’armée.

 

Parce que tu oublies un élément essentiel. La femme qui serait ainsi victime d’un collègue, va se retrouver un jour derrière ce collègue, un fusil à la main. Et un jour ou l’autre au cœur d’une fusillade. Et le soldat qui se sentirait des appétences pour le viol de sa collègue, ou simplement pour des abus de nature sexuelle déplacés, sait très bien que cela arrivera un jour.

 

Notre armée a perdu en Algérie davantage de sous-lieutenants et de lieutenant lors de l’assaut de pitons, touchés par derrière par des balles de soldats français qu’ils avaient trop brimés d’une manière ou d’une autre, que d’une balle de fellagha venu du sommet du piton. Ce n’étaient pas des affaires sexuelles, mais le principe concerné était le même.  

 

Chaque soldat de troupes de contact, de forces dites spéciales, celles que nous envoyons en opérations extérieures, sait qu’un jour ou l’autre il doit pouvoir compter sur chacun de ses collègues, homme ou femme, pour en sortir vivant.

 

Le violeur de sa collègue qui se retrouverait dans un échange de feu avec dans le secteur une femme qu’il aurait violée, ferait aussi bien de se flinguer tout seul.

 

Dans une armée moderne, comme la notre maintenant, ces histoires de viols de femmes ne sont plus qu’exceptionnelles, et beaucoup moins présentes proportionnellement que dans n’importe quelle autre profession civile.

 

Je pourrais te raconter dix histoires, vraies, de ces derniers temps, dans lesquelles un militaire membre d’une compagnie mixte, et animé de tendances aux abus ou gestes sexuels déplacés envers des collègues femmes, se sont faits remettre « en ligne » non pas par des supérieurs, mais simplement par leurs collègues qui ne voulaient pas risquer de problèmes de ce genre dans leur compagnie ou leur unité.

 

Je prends à dix contre un, et je gagne, que c’est dans nos unités combattantes mixtes que l’on trouverait le pourcentage le plus bas d’abus sexuels sur des femmes, de tous les corps professionnels du pays.  

 

Tu sembles bien connaître la question, et avoir une vision optimiste des choses. Il est bien possible que, sur cette question comme sur beaucoup d'autres, notre opinion soit influencée par ce qui se passe aux États-Unis. Je veux bien te croire, mais il faut admettre qu'il y a quand même un problème, sinon on n'aurait pas créé cette mission :

Mission d'enquête sur les violences sexuelles et sexistes au sein du ministère des Armées.pdf (defense.gouv.fr)

il y a 56 minutes, Gouderien a dit :

mais il faut admettre qu'il y a quand même un problème, sinon on n'aurait pas créé cette mission :

Mission d'enquête sur les violences sexuelles et sexistes au sein du ministère des Armées.pdf (defense.gouv.fr)

Tous les organismes existants qui dans le cadre de leurs activités comptent des femmes dans leur personnel, ou dont le personnel est appelé dans son activité à rencontrer des femmes, ont mis en place des commissions ou des structures plus ou moins réelles ou officieuses pour prévenir les problèmes sexuels.

Dans chaque ministère, chaque administration, chaque entreprise d’un peu d’importance, chaque usine, chaque comité d’entreprise, chaque syndicat, les dirigeants ont créé ou institué une commission chargée de prévenir les abus sexuels.

Et les armées ont fait comme tout le monde.

La raison principale n’étant d’ailleurs pas de prévenir réellement les abus sexuels. Ils ne gênent le responsable qu’en ce que le bruit fait autour du cas peut nuire à la réputation de la firme ou de l’organisme concerné. Nuire à sa communication, commerciale ou sociale.

Mais le but réel est de permettre au responsable qui serait concerné si un problème sexuel se produisait, de pouvoir retirer sa responsabilité ou celle de l’entreprise, puisque ladite entreprise a constitué une commission idoine. Cela devient la faute de la commission, c’est-à-dire en réalité la faute de personne, si un cas est passé à travers les mailles du filet. Fatalitas !

Parce que tout le monde sait, du moins tous les gens conscients savent, que quoi que l’on fasse, et dans quelque milieu que ce soit, il y aura toujours des cas de problèmes sexuels.  L’on peu amener à ce que leur nombre diminue dans un milieu donné, mais l’on ne parviendra jamais à les éliminer tous. Ne serait-ce que pour des raisons purement biologiques et génétiques. Mais c’est une autre histoire.

Par contre le sujet est enrichissant pour toi. Il t’amène à faire des recherches Internet pour  tenter de contredire ce que je dis, et cela est excellent. J’obtiens involontairement que tu enrichisses ton acquis intellectuel. Sans cette histoire, tu n’aurais jamais été amené à chercher, trouver, et je l’espère lu, ce document de l’Inspection Générale aux Armées.

il y a 32 minutes, Témoudjine a dit :

 

Par contre le sujet est enrichissant pour toi. Il t’amène à faire des recherches Internet pour  tenter de contredire ce que je dis, et cela est excellent. J’obtiens involontairement que tu enrichisses ton acquis intellectuel. Sans cette histoire, tu n’aurais jamais été amené à chercher, trouver, et je l’espère lu, ce document de l’Inspection Générale aux Armées.

 

Tu es trop bon!

Ils sont quand même très sélectifs. Et il faut commencer très tôt, voir même avant le bac. 

J'ai plusieurs de mes connaissances qui voulaient justement évoluer dans l'armée, sauf qu'on ne les a jamais pris. Et pourtant ils étaient jeunes et n'étaient pas nés de la dernière pluie. 

Tout ça, c'est un peu comme les concours de la fonction publique. Même le concours de la gendarmerie, on en parle jamais, mais il y en a énormément qui se font recaler, voir même qui échouent aux tests de présélections. 

Même pour être pompier pro, c'est archi compliqué. On te demande des tonnes de trucs inimaginables. 

Même pour être volontaire, si tu n'habites pas à proximité de la caserne, ce ne sera pas possible. Et d'ailleurs ils ont plein d'autres critères aussi et si tu ne rentres pas dans leurs critères, ils ne te prennent pas.

Et bien souvent ceux qui sont choisis, ce sont les fils et les filles d'un tel et les copains et copines d'un tel. On sait bien comment ça fonctionne dans leur monde.

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Tu es trop bon!

Pas de quoi, c’est de bon cœur. En ma qualité d’ancien chef scout, je me dois toujours de faire une

B A, une Bonne Action, chaque jour. Grâce à toi j’ai accompli celle de ce jour.

Merci.

Amicalement quand même. Enfin, si tu le veux bien. C’est toi qui vois