Le silence, est ce une arme contre soi?

Le silence ;Quand ailleurs le monde se défait

Une protection peut être, une façon de ne rien voir pour mieux vivre?; 

''Cela ne nous concerne pas" : leitmotiv de ceux qui se croient à l'abri , pourtant le lointain malheur des autres finit par rattraper la ''conscience collective'' supposée être humaine,

La société mondiale  : c'est tous les humains en vrac, la conscience humaine: c'est ce chacun qui pense pour tous et qui est supposé compatir à ce qui détruit l'autre , non?

( ... la suspension des consciences face à la suspension des âmes...)

Je ne trouve pas le monde silencieux, bien au contraire, il gronde, il crie, il pleure, il manifeste, il dénonce.

Parfois je le rend silencieux pour ne pas sombrer. 

Cela me renvoie à l'idée de culpabilité, être silencieux et culpabiliser de ne plus vouloir entendre ou voir la souffrance. Ou bien accepter l'impuissance avec fatalisme ou sérénité. Culpabiliser est ce que cela nettoie la conscience ? Est ce que cela sert à quelque chose ? Non à rien. Surtout si elle est infondée.

Vaste sujet de questionnement dans réelles réponses possibles.

Il y a 10 heures, Lowy a dit :

Le silence ;Quand ailleurs le monde se défait

Une protection peut être, une façon de ne rien voir pour mieux vivre?; 

''Cela ne nous concerne pas" : leitmotiv de ceux qui se croient à l'abri , pourtant le lointain malheur des autres finit par rattraper la ''conscience collective'' supposée être humaine,

La société mondiale  : c'est tous les humains en vrac, la conscience humaine: c'est ce chacun qui pense pour tous et qui est supposé compatir à ce qui détruit l'autre , non?

( ... la suspension des consciences face à la suspension des âmes...)

Tu pourrais faire un effort pour être plus clair.

Parler n'est pas la solution à tout. Il existe aussi bien des gens qui parlent trop, qui parlent pour ne rien dire, ou à tort et à travers... (D'ailleurs le harcèlement est une problématique sociale d'actualité, il se compose parfois de sursollicitations verbales justement...) Savoir assez se taire est aussi une qualité, qui n'empêche pas forcément d'agir de manière appropriée. 

Il existe des sujets trop tabous, et d'autres sur-usités...

Concernant les sujets trop tabous parfois c'est effectivement une question de confort, la quête de bonheur individuel est parfois alimentée par le ménagement des esprits, par ne pas ou au minimum se soucier de problèmes d'autrui sur lesquels il serait pourtant important de se pencher par exemple, ne serait-ce que pour en être informé, pour nuancer ses points de vue. Quand on n'y peut rien, trop se complaire dans le ressassement des idées noires est contre-productif, mais parfois ce n'est pas qu'on n'y peut strictement rien, c'est qu'on ne veut pas faire l'effort d'arranger les choses car ça nous sort de notre zone de confort habituelle par exemple (hédoniste, relationnelle, économique, organisationnelle, etc...)... Et puis il y a "ne pas faire de vague", se fondre dans la masse, il faut des épaules assez solides pour soulever des problématiques qui remettent des comportements usuels en question...