« Nos revendications relèvent de la dignité des élèves » : le personnel du lycée Moissan à Meaux en grève, réclame des travaux d’urgence

Bonjour,

Des toilettes inondées, infiltration d’eau par les toits, certaines fenêtres qui ne ferment plus, une isolation partielle, des rideaux tombants en lambeaux, des carreaux cassés remplacés par du carton, des caches néons et des plafonds menaçant de tomber, une cour remplie d’excréments d’oiseaux, des murs moisis… Les photos sont accablantes. Mais « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, se désole Vincent Vidal-Naquet professeur d’Histoire géographie et représentant syndical SNES-FSU, c’est la découverte de la chaudière de l’internat et de la cantine en panne au retour des vacances de Noël. »

À l’internat, un fond plafond s’est écroulé sur le lit d’un étudiant entraînant la fermeture des locaux temporairement. Dans les salles de classe, les élèves utilisent leurs écharpes pour remplacer les rideaux. La rentrée s’est déroulée dans le froid. Neuf degrés ont été relevés dans les salles de science.

Pourtant, sur un panneau disposé à l’entrée du lycée, il est inscrit que la Région a « investi 600 000 euros dans la rénovation de l’établissement » notamment pour des toilettes. « Ce qui n’a pas de sens, se désespère, Séverine Dubois, parent d’élève. On a aujourd’hui des toilettes neuves, déjà trop petites, mais aussi qui sont constamment bouchées ou inondés à cause des canalisations vétustes qui n’ont pas été changées ». 

Dès le premier jour de grève, les enseignants interpellent Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France. Trois lettres, jamais de réponse !

Article entier :

https://www.humanite.fr/social-et-economie/conseil-regional-dile-de-france/nos-revendications-relevent-de-la-dignite-des-eleves-le-personnel-du-lycee-moissan-a-meaux-en-greve-reclame-des-travaux-durgence

 A finances  ruinées de l'état  endetté , bâtiments publics vétustes et ruinés.

Ils feraient mieux de fermer l'endroit avant qu'il ne s'effondre pour de bon, non?

On pourrait faire quelque chose avec le siège de Larcher à 34 000 euros...

Dans la région parisienne, mais de l'autre côté dans l'ouest de Paris, l'école internationale de Saint Germain en Laye dont les frais d'inscriptions s'élèvent à plusieurs milliers d'euros par an (mais public, donc profs payés par l'état) a récemment reçu des dizaines de millions d'euros pour rénover ses bâtiments. Quand d'autres dans le même département, se bouffent les doigts, ou pleurent pour quelques centaines de milliers d'euros.

Pour la section états-unienne

L'école internationale de Saint Germain en Laye est un établissement public

J'ai travaillé à l'éducation nationale à une époque. L'exemple ne concerne que mon expérience personnelle, je ne sais pas comment ça se passe ailleurs.

Si le budget alloué n'est pas dépensé sur l'année, il y a de forte chance que l'année d'après il est alloué moins de budget.

Alors, en fin d'année, pour pouvoir tout dépenser, la direction à décidé de changer tout le mobilier.

Et comme ce mobilier était comme neuf, on m'a demandé de les détruire.

Des bureaux, des chaises, des tables! On m'a dit que ça ferait tache de jeter dans la benne du mobilier en bon état

ça aurait pu être utile à une autre école

Pourquoi ce ne serait pas possible ? il suffit de faire savoir par le biais d'un site par exemple , une sorte de bon coin entre tous les établissements scolaires pour mettre des annonces de matériels : dons ou échange 

why not ? est ce que cela a été tenté ?

à l’instant, eriu a dit :

Pourquoi ce ne serait pas possible ? il suffit de faire savoir par le biais d'un site par exemple , une sorte de bon coin entre tous les établissements scolaires pour mettre des annonces de matériels : dons ou échange 

why not ? est ce que cela a été tenté ?

Mais ça existe en plus, d'après mes souvenirs c'est appelé " le château ". C'est un endroit fait pour. Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas été fait.

Matériels ou argent , quand il en reste . 

Ce serait une preuve d'intelligence  

à l’instant, Herman1 a dit :

Mais ça existe en plus, d'après mes souvenirs c'est appelé " le château ". C'est un endroit fait pour. Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas été fait.

Ah oui ! si en plus ça existe , c'est ballot . Au-delà de ça même !

il y a 7 minutes, Herman1 a dit :

Mais ça existe en plus, d'après mes souvenirs c'est appelé " le château ". C'est un endroit fait pour. Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas été fait.

Ce ne serait pas plutôt le " domaine " ?

https://dons.encheres-domaine.gouv.fr/

il y a 1 minute, eriu a dit :

Ce ne serait pas plutôt le " domaine " ?

https://dons.encheres-domaine.gouv.fr/

Je sais plus, possible oui, ça fait loin.

Je viens de regarder ton lien, c'est certainement ça. Domaine, château ça se ressemble  

C’est aujourd’hui, mardi 14 janvier, que le personnel du lycée Paul-Éluard, le plus important de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) avec ses quelque 2 000 élèves, s’est donné rendez-vous en assemblée générale pour faire le point sur les réponses apportées – ou non – à leur mouvement de la semaine dernière. En grève lundi 6 janvier, jour de la rentrée, ils ont fait valoir leur droit de retrait le lendemain en raison d’un danger grave et imminent.

Ils n’étaient pas les seuls : selon Tony Tremblay, cosecrétaire du Snes-FSU 93 et membre de la formation spécialisée (anciennement commission d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) départementale, deux autres lycées de Seine-Saint-Denis étaient en grève ou en retrait le 6 janvier, à Épinay-sur-Seine et Neuilly-sur-Marne, ainsi que le collège Diderot à Aubervilliers. Sans oublier le lycée Henri-Moissan à Meaux.

https://www.humanite.fr/societe/education-nationale/ile-de-france-face-a-la-vetuste-des-lycees-de-banlieues-valerie-pecresse-prefere-accuser-les-enseignants

Je vous redirige vers msn qui publie l'article en entier sans besoin d'être abonné :

À Paul-Éluard, c’est le passage de la commission de sécurité municipale, les 18 et 19 décembre derniers, qui a tout déclenché. Elle a conclu sa visite par un avis défavorable à la poursuite de l’activité, avec la menace d’une fermeture administrative si les travaux indispensables ne sont pas effectués d’ici son prochain passage, en septembre 2025.

Principaux points de danger : environ 25 portes coupe-feu seraient hors d’état de fonctionner, et l’installation électrique se trouve dans un état très dégradé. Au point, dit-on dans le lycée, qu’au moindre départ de feu, les bâtiments pourraient se transformer en une véritable torchère, avec un risque d’asphyxie très élevé.

Une enseignante témoigne :

« Lundi dernier, il faisait 6 °C dans certaines salles. Je passe sur les chaises qui cassent sous les élèves, les fenêtres bloquées… Il nous faut parfois une demi-heure pour arriver à démarrer un rétroprojecteur. Nous avons tous vécu l’expérience de l’interrupteur qui fait des étincelles quand on l’allume. Il n’y a plus d’électricité dans toute une partie du bâtiment principal depuis que des travaux ont été effectués : ils ont dû couper des câbles… Cela arrive régulièrement : personne n’a le schéma électrique du lycée, et, à chaque fois qu’il y a des travaux, ils empilent des câbles dans les faux plafonds. On le voit bien, puisque ceux-ci sont cassés ! »

Au passage, la région présidée par Valérie Pécresse (LR) tente de minimiser sa responsabilité en pointant « de très nombreuses dégradations graves et volontaires » commises par les élèves, voire « des manquements de certains enseignants », qui… fumeraient en salle des professeurs. Le genre d’attitude qui, si l’on ose dire, jette de l’huile sur le feu : « Nos élèves qui dégradent ? Mais, depuis que je suis à Éluard, je n’ai jamais vu une porte coupe-feu qui fonctionne ! Nos élèves sont patients, au contraire ». « Des élèves nous ont dit : le lycée est dégueulasse, on ne nous respecte pas, pourquoi on le respecterait ? ».

Car il y a eu des précédents dans cet établissement, comme en 2023 quand après de fortes pluies, certains plafonds gorgés d’eau s’étaient effondrés – heureusement sans faire de victimes. 

À la suite de cet incident, la région avait d’ailleurs annoncé un grand plan de rénovation thermique, à hauteur de 40 millions d’euros, qui devait être mis en œuvre à partir de 2024.

Et depuis ? Rien.

L’état a dépensé 67 millions d’euros pour rénover une école internationale de gros richoux. Est-ce que ça lui ferait mal de dépenser quelques centaines de milliers d’euros pour une école de la classe moyenne ?