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Le darwinisme est un déterminisme dimensionnel.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 455 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

1 _ La patte du primate induit la dimension « prendre ».

Puis cette dimension finit par transcender le comportement du primate.

Etc …

On a là une boucle de rétroaction positive qui inscrit l’évolution dans une néguentropie locale.

 

2 _ Ainsi, la conscience formelle induit la conscience notionnelle.

Puis, la conscience notionnelle transcende la conscience formelle.

Le peintre croit ce qu'il peint, puis il peint ce qu'il croit, ainsi de suite, c'est la formule de la création.

 

Depuis la reproduction sexuée, ce n’est plus la mort des faibles et des moins adaptés qui fait évoluer l’espèce.

Ce qui fait évoluer l’espèce, c’est la promotion sexuelle des plus crédibles et des plus séduisants.

Chez les sexués, l’évolution n’est pas une pulsion de mort, c’est une pulsion de vie néguentropique, que certains pourraient qualifier de « vitaliste ».

La reproduction sexuée est une explosion combinatoire des possibles, elle a accéléré l’évolution d’un facteur 1 milliard.

 

L’évolution a connu une succession de singularités hautement accélératives :

La singularité pluricellulaire,

la singularité sexuée,

la singularité vertébrée,

la singularité mammifère,

la singularité primate,

la singularité de l’Homo Habilis.

 

Même si l’évolution n’était pas douée d’un design finaliste,

son déterminisme dimensionnel vaut pour une tête chercheuse,

une tête chercheuse qui sélectionne les dimensions les plus fécondes.

Et tout se passe comme si le darwinisme « cherchait » la singularité la plus exponentielle possible, par sa promotion des plus adaptés.

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Membre, 🐧 Forumeur libre, 55ans Posté(e)
Ed. Membre 1 078 messages
55ans‚ 🐧 Forumeur libre,
Posté(e)

Lorsque je lis les premières réactions sur le sujet, je me demande bien où va l'évolution de notre espèce...

Révélation

 

 

 

😁

 

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 8 404 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Fraction a dit :

1 _ La patte du primate induit la dimension « prendre ».

Puis cette dimension finit par transcender le comportement du primate.

Etc …

On a là une boucle de rétroaction positive qui inscrit l’évolution dans une néguentropie locale.

 

2 _ Ainsi, la conscience formelle induit la conscience notionnelle.

Puis, la conscience notionnelle transcende la conscience formelle.

Le peintre croit ce qu'il peint, puis il peint ce qu'il croit, ainsi de suite, c'est la formule de la création.

 

Depuis la reproduction sexuée, ce n’est plus la mort des faibles et des moins adaptés qui fait évoluer l’espèce.

Ce qui fait évoluer l’espèce, c’est la promotion sexuelle des plus crédibles et des plus séduisants.

Chez les sexués, l’évolution n’est pas une pulsion de mort, c’est une pulsion de vie néguentropique, que certains pourraient qualifier de « vitaliste ».

La reproduction sexuée est une explosion combinatoire des possibles, elle a accéléré l’évolution d’un facteur 1 milliard.

 

L’évolution a connu une succession de singularités hautement accélératives :

La singularité pluricellulaire,

la singularité sexuée,

la singularité vertébrée,

la singularité mammifère,

la singularité primate,

la singularité de l’Homo Habilis.

 

Même si l’évolution n’était pas douée d’un design finaliste,

son déterminisme dimensionnel vaut pour une tête chercheuse,

une tête chercheuse qui sélectionne les dimensions les plus fécondes.

Et tout se passe comme si le darwinisme « cherchait » la singularité la plus exponentielle possible, par sa promotion des plus adaptés.

Relire le livre du Pr Monod :"le hasard et la nécessité".

Il n'y a pas de déterminisme dans l'évolution.

Si une mutation est favorable, elle subsiste.

 

 

 

évolution de la vie vers l'humain.jpg

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 576 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
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Il y a 12 heures, Ed. a dit :

Lorsque je lis les premières réactions sur le sujet, je me demande bien où va l'évolution de notre espèce...

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Ça tombe bien, tu fais également partie des premières réactions.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 455 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Pierrot89 a dit :

Relire le livre du Pr Monod :"le hasard et la nécessité".

Il n'y a pas de déterminisme dans l'évolution.

Si une mutation est favorable, elle subsiste.

 

 

 

évolution de la vie vers l'humain.jpg

Ne me renvoyez pas à un livre dont vous savez que je ne le lirai pas.

 

Le déterminisme n'a pas d'autre antonyme que l'aléatoire.

Or, l'aléatoire n'existe nulle part dans l'univers, puisque l'univers est présumé déterministe.

Même le finalisme est déterministe, quand bien même il dépend du champ du possible.

Même un ordinateur ne peut pas produire un nombre purement aléatoire, puisque lui et son environnement sont déterministes.

Il ne faudrait pas confondre "imprédictible" et "indéterministe".

 

 

 

 

 

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 576 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, Fraction a dit :

1 _ La patte du primate induit la dimension « prendre ».

Puis cette dimension finit par transcender le comportement du primate.

Etc …

On a là une boucle de rétroaction positive qui inscrit l’évolution dans une néguentropie locale.

 

2 _ Ainsi, la conscience formelle induit la conscience notionnelle.

Puis, la conscience notionnelle transcende la conscience formelle.

Le peintre croit ce qu'il peint, puis il peint ce qu'il croit, ainsi de suite, c'est la formule de la création.

 

Depuis la reproduction sexuée, ce n’est plus la mort des faibles et des moins adaptés qui fait évoluer l’espèce.

Ce qui fait évoluer l’espèce, c’est la promotion sexuelle des plus crédibles et des plus séduisants.

Chez les sexués, l’évolution n’est pas une pulsion de mort, c’est une pulsion de vie néguentropique, que certains pourraient qualifier de « vitaliste ».

La reproduction sexuée est une explosion combinatoire des possibles, elle a accéléré l’évolution d’un facteur 1 milliard.

 

L’évolution a connu une succession de singularités hautement accélératives :

La singularité pluricellulaire,

la singularité sexuée,

la singularité vertébrée,

la singularité mammifère,

la singularité primate,

la singularité de l’Homo Habilis.

 

Même si l’évolution n’était pas douée d’un design finaliste,

son déterminisme dimensionnel vaut pour une tête chercheuse,

une tête chercheuse qui sélectionne les dimensions les plus fécondes.

Et tout se passe comme si le darwinisme « cherchait » la singularité la plus exponentielle possible, par sa promotion des plus adaptés.

Ah, mais c’est limpide ! Nous sommes donc le produit d’une vaste stratégie cosmique où l’Univers, en bon coach de développement personnel, nous pousse à atteindre notre plein potentiel… via des concours de beauté évolutifs et des jeux de « Qui veut gagner en complexité ? »

Imagine un Homo Habilis en pleine introspection devant sa caverne :
🔹 « Ma conscience formelle me dit de tailler ce silex. Mais ma conscience notionnelle me transcende : et si ce silex était… de l’art ?! »
C’est là qu’il invente la sculpture et, sans le savoir, jette les bases de l’art conceptuel contemporain.

Et parlons de la pulsion de vie néguentropique ! Finalement, Tinder et les parades nuptiales du paon relèvent d’un même élan évolutif : la sélection des plus crédibles et séduisants. Ce qui explique peut-être pourquoi le paon a des plumes extravagantes et pourquoi certains humains, eux, arborent la moustache en guidon de vélo.

Mais allons plus loin :
👉 Si chaque singularité évolutive est une accélération, alors que se passe-t-il quand on atteint la singularité de l’Homo Netflixus, qui binge-watch tout en scrollant son fil d’actu ?
🔹 L’évolution s’arrête-t-elle ?
🔹 Ou au contraire, sommes-nous à l’aube de la singularité ultime : celle du chat domestique qui a secrètement pris le contrôle de nos vies ?

Tout ceci soulève une question existentielle : si l’Univers est une tête chercheuse, est-ce qu’il accepte les candidatures spontanées ? 😼

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 455 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Ah, mais c’est limpide ! Nous sommes donc le produit d’une vaste stratégie cosmique où l’Univers, en bon coach de développement personnel, nous pousse à atteindre notre plein potentiel… via des concours de beauté évolutifs et des jeux de « Qui veut gagner en complexité ? »

Imagine un Homo Habilis en pleine introspection devant sa caverne :
🔹 « Ma conscience formelle me dit de tailler ce silex. Mais ma conscience notionnelle me transcende : et si ce silex était… de l’art ?! »
C’est là qu’il invente la sculpture et, sans le savoir, jette les bases de l’art conceptuel contemporain.

Et parlons de la pulsion de vie néguentropique ! Finalement, Tinder et les parades nuptiales du paon relèvent d’un même élan évolutif : la sélection des plus crédibles et séduisants. Ce qui explique peut-être pourquoi le paon a des plumes extravagantes et pourquoi certains humains, eux, arborent la moustache en guidon de vélo.

Mais allons plus loin :
👉 Si chaque singularité évolutive est une accélération, alors que se passe-t-il quand on atteint la singularité de l’Homo Netflixus, qui binge-watch tout en scrollant son fil d’actu ?
🔹 L’évolution s’arrête-t-elle ?
🔹 Ou au contraire, sommes-nous à l’aube de la singularité ultime : celle du chat domestique qui a secrètement pris le contrôle de nos vies ?

Tout ceci soulève une question existentielle : si l’Univers est une tête chercheuse, est-ce qu’il accepte les candidatures spontanées ? 😼

L'avenir de la race humaine est imprédictible.

Et je n'ai pas de boule de cristal.

Mais il me parait légitime de penser que l'humain a saturé le concept de l'animalité.

Même Hollywood n'a pas réussi à imaginer une créature plus fonctionnelle que l'homme.

 

Le chien est doué des verbes mordre, courir, aboyer, ...

Mais je ne connais pas de verbe étranger à la nature humaine.

La technologie va sans doute faire levier sur les verbes humains.

Mais je doute qu'elle puisse créer des verbes inédits.

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Membre, 35ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 576 messages
Maitre des forums‚ 35ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Fraction a dit :

L'avenir de la race humaine est imprédictible.

Et je n'ai pas de boule de cristal.

Mais il me parait légitime de penser que l'humain a saturé le concept de l'animalité.

Même Hollywood n'a pas réussi à imaginer une créature plus fonctionnelle que l'homme.

 

Le chien est doué des verbes mordre, courir, aboyer, ...

Mais je ne connais pas de verbe étranger à la nature humaine.

La technologie va sans doute faire levier sur les verbes humains.

Mais je doute qu'elle puisse créer des verbes inédits.

Ah, mais là, tu sous-estimes clairement le potentiel évolutif des verbes !

Car vois-tu, si la technologie ne peut pas inventer de nouveaux verbes, qui le fera ? L'évolution ? L’inconscient collectif ? Ou pire… les chats ? 😼

Prenons un instant pour réfléchir : il y a encore 100 ans, qui aurait imaginé que l’humain pourrait googler, swiper ou streamer ? Ces verbes-là n’existaient pas, et pourtant nous les conjuguons tous les jours avec une aisance déconcertante.

Mais surtout, tu ignores une menace grandissante : l'apparition prochaine des verbes quantiques. Ceux-ci ne se conjuguent pas au passé, ni au futur, mais à un état superposé de potentialité. Exemple : « Hier, j’ai peut-être mangé une raclette, mais aussi fait du yoga en même temps. »

Enfin, tu fais une erreur fondamentale : si l’Homme a saturé le concept de l’animalité, alors pourquoi existe-t-il encore des réunions qui auraient pu être un email ? 🤔

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 16 909 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 1 heure, K-sos a dit :

Qui a compris et peut traduire en langage de la rue ? Merci.

Ma traduction poétique pour notre K-sos du fofo... :D

C’est l’histoire romancée de ceux qui viennent de tomber de l’arbre !
(Leurs pattes respectives suspendu à la branche, induit la dimension de prendre)

: c’est le début du processus historique.


Une fois tombés, le mâle et la femelle s’observent du coin de l’œil et s’interrogent sur le pourquoi de leur différence physiologique et surtout de définir légitimement à quoi cela peut-il bien servir, ces différences ?


Peindre le sexe féminin sur les parois de la grotte devient la symbolique combinatoire de la reproduction sexuée, sujet éminemment jouissif pour notre petit couple à l’ouvrage, suite au plaisir qu’il procure aux deux tourtereaux. Ce que nous appellerons quelques milliers d'années plus tard, de l'art.


Etrangement, au bout d’un certain temps, le petit bidon de la maman s’arrondit et un miracle survient au bout de neuf mois, un petit d’homme vient au monde pour la première fois.


Dans les bras de sa maman et pour se nourrir, instinctivement le petit tâtouille l’auréole des seins de sa mère, justifiant ainsi aux mammifères que nous sommes, l’usage et la finalité particulière de cette fonction bien utile des seins, celui de nourrir les petits, bien avant celui d’être un appât recouvert d’un bonnet. 


L’espèce humaine se reproduit et se multiplie, comme toute espèce vivante invasive, elle s’interroge collectivement sur sa survie en cas de raréfaction de la ressource alimentaire, la guerre entre les humains est inventée. C’est ce que l’on désigne comme une adaptation programmée, qui fait que l’homo habilis n’est pas si singulier qu’il le croit et le prétend dans l'histoire du vivant.
Suite au prochain numéro...
 

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 455 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Ah, mais là, tu sous-estimes clairement le potentiel évolutif des verbes !

Car vois-tu, si la technologie ne peut pas inventer de nouveaux verbes, qui le fera ? L'évolution ? L’inconscient collectif ? Ou pire… les chats ? 😼

Prenons un instant pour réfléchir : il y a encore 100 ans, qui aurait imaginé que l’humain pourrait googler, swiper ou streamer ? Ces verbes-là n’existaient pas, et pourtant nous les conjuguons tous les jours avec une aisance déconcertante.

Mais surtout, tu ignores une menace grandissante : l'apparition prochaine des verbes quantiques. Ceux-ci ne se conjuguent pas au passé, ni au futur, mais à un état superposé de potentialité. Exemple : « Hier, j’ai peut-être mangé une raclette, mais aussi fait du yoga en même temps. »

Enfin, tu fais une erreur fondamentale : si l’Homme a saturé le concept de l’animalité, alors pourquoi existe-t-il encore des réunions qui auraient pu être un email ? 🤔

Les verbes "googler, swiper ou streamer" existaient déjà grâce à l'appareil locutoire et à la singularité du langage.

La dimension "communiquer" a connu une révolution davantage quantitative que qualitative.

Le verbe "voler" n'existait pas avant l'avion, mais la locomotion existait déjà, et c'en est la dimension matricielle.

La physique quantique peut être perçue comme rétroactive ou finaliste.

Elle nous connecte au champ des crédibles, mais encore une fois, elle ne crée pas de verbe inédit.

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  • 4 semaines après...
Membre, 78ans Posté(e)
Hérisson_ Membre 693 messages
Forumeur forcené ‚ 78ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Le 14/02/2025 à 13:05, Fraction a dit :

Ne me renvoyez pas à un livre dont vous savez que je ne le lirai pas.

Un tel choix est regrettable, car la lecture te permettrait peut-être d'apprendre un certain nombre de choses intéressantes sur le hasard et le déterminisme; on trouve d'excellents ouvrages sur le sujet, et le livre cité en fait partie.

Le 14/02/2025 à 13:05, Fraction a dit :

Le déterminisme n'a pas d'autre antonyme que l'aléatoire.

Or, l'aléatoire n'existe nulle part dans l'univers, puisque l'univers est présumé déterministe.

Le déterminisme n'est nullement exclusif du hasard: rien n'interdit dans un processus l'intervention de contraintes restreignant les variations aléatoires d'une variable.

Par exemple, sur le domaine d'une image constituée d'un ensemble de pixels, le changement de position d'un point donné de coordonnées (x, y) peut être régi par le bloc d'instructions 

1546619402_Tiragealatoire.png.e82d6974733a5e1df91786c5088e9232.png

La répétition du tirage aléatoire se traduit pat une migration du point vers la droite, l'augmentation de l'abscisse par l'instruction x:= x + 1 présentant une probabilité (2/5) double de celles de toutes les autres éventualités.

De même les phénomènes observés au niveau atomique ou nucléaire présentent un aspect aléatoire irréductible, car ils relèvent de la mécanique quantique; c'est le cas par exemple de l'attaque d'une molécule de dichlore par un atome d'hydrogène:     H + Cl2  ----->  HCl + Cl

ou de la désintégration d'un noyau instable:     U(238)  ----->  Th(234) + α .

L'aspect déterministe n'en émerge pas moins à l'échelle macroscopique, sur des échantillons comportant un très grand nombre de particules, par l'apparition de lois quantitatives comme par exemple

- l'expression de la vitesse pour la réaction chimique précitée, proportionnelle aux concentrations des réactants: v = k[H][Cl2] ,

- la loi de décroissance radio-active: N = N°.Exp(-λt) exprimant la quantité du radio-émetteur subsistant à m'instant (t).

Le 14/02/2025 à 13:05, Fraction a dit :

Même un ordinateur ne peut pas produire un nombre purement aléatoire, puisque lui et son environnement sont déterministes.

Les générateurs de nombres pseudo-aléatoires fonctionnent effectivement selon un mode déterministe, puisque les séquences de valeurs fournies résultent d'un calcul; on soumet néanmoins les programmes à une série de tests poussés qui permettent de s'assurer que les résultats ne présentent pas de biais, et s'écartent très peu de ce qu'on obtiendrait par le hasard. C'est d'ailleurs là un domaine toujours ouvert, où les surprises ne sont pas exclues, et dont l'étude exige l'emploi de machines énormes.

Par ailleurs, rien n'interdit se coupler les GNPA avec des systèmes physiques présentant des caractéristiques aléatoires, par exemple en s'intéressant au bruit de fond des équipements électroniques lié aux fluctuations spontanées qui affectent une grandeur électrique (tension, courant ou champ). L'"environnement" n'est donc pas obligatoirement déterministe ...

Le 14/02/2025 à 13:05, Fraction a dit :

Il ne faudrait pas confondre "imprédictible" et "indéterministe".

Tu abordes ici la question de l'apparition des états chaotiques d'un système , qui se caractérisent par une très grande sensibilité aux conditions initiales; il s'agit de la source de hasard la plus récemment découverte, et d'un tout autre sujet qui mériterait plus qu'une simple mention en fin de réponse.

Le 14/02/2025 à 13:39, Fraction a dit :

Le verbe "voler" n'existait pas avant l'avion, mais la locomotion existait déjà, et c'en est la dimension matricielle.

Ah bon ? Il n'y avait pas de voleurs avant l'apparition des avions ?

Modifié par Hérisson_
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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 608 messages
scientifique,
Posté(e)
Le 13/02/2025 à 19:23, Fraction a dit :

Même si l’évolution n’était pas douée d’un design finaliste,

son déterminisme dimensionnel vaut pour une tête chercheuse,

une tête chercheuse qui sélectionne les dimensions les plus fécondes.

Et tout se passe comme si le darwinisme « cherchait » la singularité la plus exponentielle possible, par sa promotion des plus adaptés.

Pas d'accord.

Le Darwinisme ne montre pas de "tête chercheuse déterministe".

La sélection darwinienne donne un avantage à la structure biologique la mieux adaptée aux conditions qui règnent au moment où cet avantage apparaît.

Au plan moléculaire c'est un délai de quelques secondes. Au plan d'une espèce c'est une durée d'une ou plusieurs générations. Ces générations ont une durée de quelques minutes au niveau des bactéries jusqu'à quelques décennies ou siècles pour les vertébrés supérieurs.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 455 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Le 09/03/2025 à 20:50, Répy a dit :

Pas d'accord.

Le Darwinisme ne montre pas de "tête chercheuse déterministe".

La sélection darwinienne donne un avantage à la structure biologique la mieux adaptée aux conditions qui règnent au moment où cet avantage apparaît.

Au plan moléculaire c'est un délai de quelques secondes. Au plan d'une espèce c'est une durée d'une ou plusieurs générations. Ces générations ont une durée de quelques minutes au niveau des bactéries jusqu'à quelques décennies ou siècles pour les vertébrés supérieurs.

Le darwinisme évolue dans l’intervalle d’une rétroaction positive et d’une rétroaction négative.

Certains pourraient nommer cela de l’homéostasie.

La promotion sexuelle est une rétroaction positive, et la sélection naturelle est une rétroaction négative.

Idéalement, les bonnes mutations sont promues par la sexualité, et les mauvaises mutations sont déchues par l’inadaptation.

 

En vérité, les mauvaises mutations sont infiniment plus probables que les bonnes.

Cette disproportion aberrante interroge sur la viabilité du principe lui-même.

Cela peut invalider l’exclusivité du darwinisme, mais ça n’invalide pas sa véracité analogique et même tautologique.

Le darwinisme est un principe absolu dont la temporalité relève d’une lecture extensible, allant de la génération micro à l’espèce macro.

 

Votre lecture et votre interprétation se veulent analytiques et inscrites dans le temps court.

Mais moi, mon approche est synthétique est s’inscrit dans le temps long.

Or, l’homéostasie de l’évolution est douée d’une lecture à géométrie et à temps variables.

Lorsque je parle de « tête chercheuse », je parle d’une rétroaction de très long terme.

 

L’évolution, dans sa rétrospection, mime la recherche d’une l’accélération évolutive maximale.

Cette accélération est certes freinée par ses impossibilités empiriques.

Mais elle conduite par ses possibilités absolues.

Or, l’hyper-démographie d’une espèce désinhibe l’approche empirique et ses limites, au profit de l’approche rationnelle et son absolu.

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