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Josef et le triangle rose | Des amours interdites | ARTE

Par Axo lotl, 26/07/2024
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Commentaires

J'étais au courant de ce documentaire ,du livre et de la  tragédie vécue par les homos dans les camps nazis.

         Et comme pour les tsiganes cette sorte de soah ciblée àa été et est encore minorée 

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Oui les nazis aimaient étiqueter les gens, ils aimaient faire de l'expérimentation scientifique aussi. Ils le faisaient sur les jumeaux et jumelles, les porteurs de trisomie.... 

On ne doit jamais oublier le nazisme et ses descendants.

  • Merci 1
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Le 01/08/2024 à 08:06, new caravage a dit :

J'étais au courant de ce documentaire ,du livre et de la  tragédie vécue par les homos dans les camps nazis.

         Et comme pour les tsiganes cette sorte de soah ciblée àa été et est encore minorée 

Non, cette sorte de shoah comme tu le dis, n’a été ni minorée ni même ciblée.

Les nazis ont ouvert les premiers camps en Allemagne même, mais à destination de citoyens allemands. Ils y étaient enfermés en qualité « d’ennemis du Reich ».  Mais d’ennemis politiques. Et ils n’ont pas enfermés dans ces camps pour cause d’homosexualité. Ou même de judéité.  

Mais il se trouve que parmi ces premiers internés allemands, il y avait des homosexuels. Par souci de « tranquillité » entre internés, les nazis qui avaient déjà des problèmes entre homos et hétéros, mais pour d’autres raisons (voir la Nuit des Longs Couteaux) ont décidé de mettre les homos à l’écart des autres prisonniers.

Mais cela n’a existé que pour ces camps « spéciaux » destinés aux prisonniers politiques allemands, en Allemagne même.

À part ce cas spécifiques des prisonniers politiques allemands détenus en Allemagne, et dans des camps de détention en territoire allemand, pas dans des camps d’une autre nature, par exemple d’extermination qui se trouvaient principalement en Pologne, il n’y a pas eu de cas d’homos arrêtés par les nazis, pour cause d’homosexualité. Et pas davantage de tués ou d’exterminés de ce chef.

Arrêtés pour cause d’appartenance à une organisation « ennemie politique » du Reich. Pas pour cause d’homosexualité

C’est pour cette raison que l’on ne parle pas ou pratiquement pas de déportations d’homos dans le cadre de la Shoah. Il n’y en a pas eu.  

Lors de différents « conflits » entre historiens français et étrangers à ce sujet, la dernière fois il y a quelques années seulement, des organisations homos ont tenté d’obtenir pour des homos français déportés en Allemagne, un statut de déportés politiques. De nombreux historiens ont tenté d’en retrouver les traces.

Mais il se trouve que sur l’ensemble des déportés français vers l’Allemagne, toutes catégories de déportés confondues, les historiens ne parvenus à  retrouver la trace que de sept déportés homos pour lesquels il n’y avait pas de suspicion d’arrestation politique. Et qui auraient pu, éventuellement, avoir été déportés pour cause d’homosexualité. Mais sans que quoi que ce soit dans leur dossier n’aurait pu le laisser supposer. Après avoir contacté pratiquement tout ce que la France a compté de familles qui ont eu un parent homo déporté.

 Mais pour aucun d’entre eux, l’on ne sait en réalité si ces sept déportés ont été arrêtés pour cause d’homosexualité. Les historiens en doutent faute de preuves, ou simplement de mention d’homosexualité dans les documents d’arrestation de la police française, ou de la gendarmerie française. Ou s’ils l’ont été pour suspicion de participation à des actes de résistance ou assimilés. Ou tout simplement, pour plusieurs d’entre eux, parce qu’ils étaient juifs. Auquel cas, il n’était pas besoin d’autre justification.

Mais il n’y a pas eu en Europe occupée par l’Allemagne, de déportation d’homos parce qu’ils étaient homos.  

 

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